je pense qu'il me fallait passer ici pour officialiser le tout (enfin, je crois)  
( au pire des cas, rien n'est perdu, ça m'a bien fait réfléchir   )

Pseudo du personnage : kiel schreiber
Place voulue : leader des silences
Qu’est-ce que ton personnage a dû faire pour atteindre la place de leader de son mouvement politique ? / Comment ton personnage est-il devenu leader de son mouvement ? Kiel a toujours été convaincu que cette place lui reviendrait, un jour. Ayant été le protégé de l’ancien dirigeant des Silences (celui ayant précédé Georgia), il a tout appris de ce dernier, qu’il considérait à bien des égards comme une figure paternelle. À sa mort, il a du mal à s’adapter à la nouvelle tête dirigeante du mouvement, qui certes, montrait un réel attachement envers ces semblables, mais qui, à ses yeux, manquaient cruellement de vision pour leur avenir. Mais plutôt que de s’en faire un ennemi, il s’est rapproché d’elle pour tenter de la convaincre qu’il était temps d’agir, de se montrer à la face du monde autrement. Il était sur les lignes de front des attaques du 17 mai avec d’autres mutants, et il a participé à la prise d’Ibao peu après les manifestations du 5 septembre. Professeur de combat, ces comparses mutants ont l’habitude de suivre ses ordres, et ils lui font confiance. Il n’a eu aucun mal à s’élever au sein du nouveau gouvernement d’Ibao en tant que ministre de la défense, et en négociant les termes de l’alliance avec la confrérie, c’est son potentiel qu’il a mis de l’avant. Lorsque le corps sans vie de Georgia Marrow a été découvert, vu sa position, il fut l'un des premiers à l'apprendre et à devoir composer avec la situation. Les choses se sont rapidement mises en place pour éviter que la panique ne se fasse ressentir au sein des Silences, question de rassurer les membres du mouvement. Il a pris les choses en main - parce qu'on lui faisait confiance, oui, mais aussi parce qu'il avait le cran pour ce genre de job.
Ton personnage est en danger de mort, la seule issue est de tuer quelqu’un d’autre, que fait-il ? Kiel n’a pas rechigné à assassiner à main nu sa propre mère, une veuve, pour la vie de misère qu’elle lui a fait vivre après la mort de son paternel - et aussi pour venger ce dernier, d’une certaine façon. Ce n’était que la première, mais sans doute pas la dernière, qu’il a tuée. Pour se défendre, il n’hésitera sans doute jamais, sauf s’il s’agit de son propre sang. Il n’aura cependant aucune pitié s’il s’agit d’un rouge ou d’un argent qui atteint à sa vie. La question ne se pose même pas : oui, il le fera.
Est-ce que ton personnage souhaite des alliances ? Kiel n’est pas fermé à former des alliances avec d’autres mouvements, du moment que les Silences y gagnent quelque chose en retour. S’il le fait, c’est avant toute chose pour eux, car il s’agit de sa famille, plus que celle dont il portait le nom à la naissance. Il se montre toutefois prudent, et il n’accepte pas de faire entente avec n’importe qui : certains regroupements - comme les Ad Maius Bonum - sont à proscrire pour des raisons tout à fait évidentes. Et même s’il reste réticent à négocier avec des argents, vu la façon dont la majorité d’entre eux les ont traités au fil des années, il est conscient que la situation particulière, et qu’il devra parfois marcher un peu sur ses principes afin de parvenir à ses fins.
Ton personnage peut accéder au pouvoir mais il doit pour cela commettre une trahison, que fait-il ? Qu’importe ses ambitions personnelles, Kiel ne parvient à se voir trahir les siens. Pas les mutants, sa famille, ses amis. Même alors qu’il méprisait la gestion que faisait Georgia du mouvement, il n’a jamais vraiment cherché à lui nuire, préférant travailler de pair avec elle, cherchant à la convaincre de passer à des tactiques plus… radicales. Mais s’il sait que des alliances peuvent être payantes, il sait aussi qu’à un moment, l’un devra trahir l’autre, et il préfère encore que ce soit lui - ou les Silences - qui jette la première pierre plutôt que l’inverse.
Dans quelle direction politique ton personnage veut-il aller ? Quel est son programme ou ses projets pour Akkadia et ses citoyens ? Le gouvernement d’Ibao est jeune et tout est à construire. Kiel entend bien le faire sur des bases solides en s’entourant de personnes de confiance. Et si le territoire est plutôt réduit pour le moment, ce n’est pas pour autant qu’il n’a pas d’idée de grandeur pour les siens. Il n’hésiterait pas à laisser derrière lui Ibao-même si la possibilité d’un plus grand territoire où les mutants seront libres d’être ce qu’ils sont, libres d’exister librement, s’offre à eux. Le gouvernement d’Akkadia n’a jamais été à la hauteur de leurs revendications, alors ils se doivent de bâtir ensemble LE monde idéal. Un monde à leur image. Et s’il faut que le sang coule, que des alliances se brisent pour parvenir à leur but, alors il le fera.
Le mouvement de ton personnage est sur le point d’imploser, que fait-il ? Kiel n’hésiterait pas à se rendre à la source du problème, à confronter les dissidents, même, s’il le faut. Les problèmes ne l’ont jamais effrayé : il est de ceux qui foncent dans le tas sans se poser de question. Les avis peuvent diverger d’une personne à l’autre, et même si lui-même se trouver parfois aux extrêmes, il prendra toujours le temps d’écouter les doléances de ses frères et sœurs mutants, quitte à trouver un compromis qui saura plaire au plus grand nombre (impossible, malheureusement, de plaire à tout le monde). Mais si les Silences doivent couler, alors ils l’emporteront avec eux. Il préfère encore mourir en défendant ses idéaux que de fuir les obstacles que la vie lui impose.
Un membre du mouvement de ton personnage l’a trahi, comment réagit-il ? Il se montrera intransigeant, froid, autoritaire comme il ne l’a sans doute jamais été. L’idée même qu’un mutant trahisse les siens le dégoute au plus profond de son être, et il ne peut s’imaginer dans cette position. Les traitres seront dénoncés aux autres membres du mouvement. Tous, sans exception. Aucun traitement de faveur ne sera fait aux dissidents : ils seront questionnés et fait prisonniers, leurs pouvoirs censurés par la présence constante de silences. Mais l’idée même de tuer un des siens le révulse. Il le fera si nul autre choix ne se présente à lui. Si c’est le seul moyen de sortir de cette impasse. Il s’en chargera lui-même, s’il le faut.