INTRIGUE Ne manquez pas le second chapitre du deuxième tome de l'intrigue. Plusieurs sujets ont été postés, vous pouvez tous les retrouver dans la partie intrigue.
période sprint rp La nouvelle période de sprint rp a débuté. Vous agnez le double de points pour tous les rp postés !
nouveaux dés De nouveaux dés ont fait leur apparition, pour vous aider à participer dans le grand jeu du pouvoir et de la politique. Toutes les explications se trouvent dans ce sujet.
Vous ne trouvez pas chaussure à votre pied? Venez demander de l'aide pour créer votre personnage! Vous ne pensez pas pouvoir vous investir à long terme? Pensez aux personnages éphémères!
rappel du réglement: vous avez une question d'ordre administratif (lancer de dé, mouvements politique, actions qu'il est possible de faire ou pas, métier possible de faire ou non, etc) ? Vous pouvez la poser via mp au pnj (the parcae) uniquement, ou via le sujet des questions et suggestions. N'hésitez d'ailleurs pas à nous faire part de toutes vos suggestions pour améliorer le forum !
recensement rp: nous vous rappelons qu'il est de votre responsabilité de recenser au moins un rp au cours de la période de recensement de deux semaines actuellement en cours. La période actuellement est du 21/02 au 08/03 non inclus. Les membres qui ne se recensent pas sont automatiquement placés dans les membres en danger.
lancé de dé obligatoire si votre personnage fait partie d'un mouvement (le gouvernement compte comme un mouvement), veuillez lire ces explications sur les dés des traitres, et ensuite vous recenser le plus rapidement possible
Ce recensement est obligatoire et doit être fait avant la prochaine maintenance.
propagée par les Veuves: Alors que de nombreuses personnes ont été empoisonnées à Aureus ces derniers temps, il semblerait que la contamination des eaux ne soit pas une conséquence des manifestations de ce 5 septembre mais provient de la malveillance des Perles, par désir de vengeance suite à la perte d'une part du marché sur la Capitale suite à l'instauration de la république d'Aureus. Des hommes ont été aperçus la nuit, déversant des liquides dans l'eau d'Aureus, à la peau bien trop claire et au regard mauvais.
propagée par les Perles et la population d'Aureus: Il a été raconté par ceux présents sur la scène de crime qu'une rose avec des épines a été trouvée sur le corps d'Alexandre Shelby. Quelques minutes plus tard, à peine, un malheureux homme de main des épines rouges fut trouvé non loin de la maison de l'ancien dirigeant. Il se murmure que les épines rouges seraient à l'origine de cet assassinat, énervé par les contraintes qui leur étaient imposées par le nouveau gouvernement d'Aureus.
propagée par la population de Rezbia: Voilà plusieurs semaines que les apparitions publiques de la reine Nysa Sielle se font rares. Si la famille royale n'a pour l'instant pas offert d'explications à son peuple, cela n'empêche pas certains de spéculer sur la nature de cette absence. On murmure au sein du palais que la reine serait malade, et que c'est pour cette raison qu'on ne la voit quasiment plus sortir de sa chambre et qu'elle ne semble plus s'impliquer dans la vie du royaume. Cette rumeur commence à se répandre comme une traînée de poudre à travers le royaume de Valdierva.
Vous aussi vous voulez propager votre propre rumeur? Alors rendez-vous dans le recensement général pour remplir le champ "rumeurs et informations". Vous pouvez également consulter toutes les rumeurs et informations avérées au sein du registre des informations et rumeurs.
AGE : [ VINGT-QUATRE ] années éparses, matins sacrifiés sur l'autel des cruels ; et la naïve innocence se meurt lentement, alors que l'enfance se fane.
STATUT CIVIL : inénarrable fleur bleue, trop vite éprise des âmes ; [ MARIEE ] à achil valeska, union politique scellée dans le sang, entérinée dans le cœur, désormais.
(maybe i was born to run, maybe i was born to bleed) | Jeu 11 Avr - 19:58
keira valeska
And it's not a cry that you hear at night, It's not somebody who's seen the light, It's a cold and it's a broken Hallelujah.
WHO ARE YOU REALLY?
PRENOM, NOM -KEIRA, fleur obscure, iris aux pétales de ténèbres, coeur d'onyx poli et facetté par les prières muettes qui fleurissent au coin des lèvres, ombres dansantes sur une psyché qui se trouble toujours plus. fleur obscure qui croit dans les ombres, loin des regards, qui se pare de la nue des nuits sans lune. enfant-prophète perdue loin de la lumière, ironique prédiction qui déchire le cruor et les coeurs, l'obscurité est sienne, désormais, et elle se fait obscurité. VALESKA le nom embrassé dans l'hyménée, une destinée jurée dans les cieux, forgée dans l'or des alliances, une loyauté offerte à l'époux et au nom qu'elle a fait sien, un patronyme dont elle se couronne avec dignité. c'est cependant GAVON qu'elle est, gavon qu'elle restera ; gavon au sang de platine, ichor qui ruisselle sur les siècles, oracles des cieux et voix des dieux, serviteurs des démiurges et des hommes, gardiens des évangiles et des sacrés ; gavon au sang déchiré, arbre enflammé de la haine et des nécroses humaines, gavon qu'elle a sacrifiés pour des vœux matrimoniaux auxquels elle ne supporterait de déroger. AGE -VINGT-TROIS années égorgées, instants sacrifiés sur l'autel des hommes ingrats, jeunesse volée qui ne sait épargner les erreurs qui se démultiplient, poids du salut du monde sur les trop frêles épaules. vingt-trois pétales de fleurs consumés, vingt-trois perles de sang fracassées contre le marbre froid, vingt-trois prières muettes. DATE ET LIEU DE NAISSANCE -ALDION se fait témoin silencieux des premiers instants, hôte bienveillant de générations éparpillées, royaume autoproclamé de leur sang. fille de printemps et de lumière, fille de vie et de renouveau, c'est à l'aube d'un DIX-HUIT MAI qu'elle voit le jour, fleur éclose dans le manoir des siens. STATUT CIVIL - elle est coeur papillon qui frissonne à la vue des âmes les plus diverses, inarrable romantique aux affections éparses, naïve éprise des personnages qui ornent les pages de ses romans ; MARIÉE à achil valeska dont elle s'est parée du patronyme, union politique récente, ternie de secrets, une faiblesse du cœur, cependant. METIER -JURISTE, âme discrète dans le silence des tribunaux, elle se fait servile vassale de la justice dans laquelle les siens excellent. un emploi retiré, loin de toute action réelle, loin des actes réservés aux plus belliqueux des leurs, c'est la loi qu'elle sert, et c'est devant les siens et leurs volontés qu'elle s'agenouille. POUVOIR -THANATOS, alors que danse le cruor sous les doigts fins, alors que ruisselle la vie sous les yeux bienveillants ; don de qaan ancré dans l'ichor ARGENT, don redouté, don abhorré de ses prémices et de ses enjeux, don accepté, finalement, puissance dans les veines, lumière écarlate dans un monde qui se perd. LIEU DE LOCALISATION -REZBIA, arrachée à la terre des siens, arrachée au foyer matrimonial d'aureus ; c'est à valdierva qu'elle a suivi l'époux. CREDITS ET AVATARS - @sarasvati, ultraviolences..
une neutralité ardente, une neutralité paisible, arborée en couronne de cristal sur le front d'enfant ; elle se moque des jeux de rois et de fous, la douce, se moque des ambitions et du pouvoir. naïve qui rêve d'égalité et d'utopie, d'une paix à laquelle elle croit avec tant de conviction aveugle. mais les murmures se glissent insidieusement dans l'esprit, amplifiés de l'écho de sa culpabilité et de ses propres erreurs, et les paupières papillonnent vers les sirènes de ad maius bonum ; retenue au bord du gouffre par des convictions idéalistes qui demeurent et se révulsent des évangiles de haine des abeilles, elle vacille, pourtant. la foi envers les cieux, c'est le sang qu'elle a renié pour l'époux, ACHIL qu'elle a suivi plutôt que le père.
ALLÉGEANCE POLITIQUE
un désintérêt si flagrant pour une politique qui rebute l'enfant naïve et idéaliste ; elle s'est tant réjouie de la survie des zarkari, la douce âme, s'est tant réjouie que leur sang ait subsisté, protecteurs des arts et témoins d'une histoire qu'elle chérit, sans se préoccuper des conséquences seules d'un tel retour. la religion comme seul véritable moteur, comme seule entrée réelle dans un univers politique qui la rebute ; un rêve d'égalité utopiste, aussi, pour ces rouges et mutants qu'elle voit en frères, contre les murmures que l'on susurre à son oreille. des revendications approuvées sans plus d'actions concrètes, un soutien discrètement affirmé de dons caritatifs, plus témoins de l'éternelle générosité que d'un réel désir de s'impliquer. le doute, pourtant, depuis peu, depuis l'erreur, et l'hésitation sans merci, lorsqu'elle contemple, grave, les positions de ses pères — et s'ils avaient raison? face aux royaumes qui se construisent sur les cendres du gouvernement, face à la violence et aux trahisons, elle ne peut que trembler ; une inquiétude étouffée par dignité, par loyauté envers l'époux, aussi.
18.05.2654 - nait à aldion, dans le manoir des siens, de joseph & althea gavon. 2660 - intègre une école élitiste, couplée à une solide et rigide éducation religieuse ; y rencontre reyna sielle. 2663 - première manifestation réelle de ses dons de thanatos. 2666 -entame sa formation de juriste à aldion. début 2667 - fiancée à achil valeska. avril 2667 - sauve une mutante blessée près d'aldion en secret, apprend que cette dernière a commis un attentat le lendemain ; avoue sa faute à achil. 17.05.2667 - présente lors des célébrations à aureus, sévèrement blessée lors des attaques. 08.07.2667 - présente au gala de charité organisé par les zarkari. 22.07.2667 - épouse achil valeska à aureus et emménage définitivement dans la capitale. 25.07.2667 - n'est pas présente lors des flagellations par amb, dont elle approuve l'idée de pénitence, pourtant, jusqu'à découvrir que tous les flagellés n'étaient pas criminels. 05.09.2667 - se laisse capturer par accident dans les manifestations d'aureus, au mauvais endroit au mauvais moment ; s'en tire ébranlée, mais non trop amochée.
CHRONOLOGIE
ANECDOTES
projectio ; pieuse créature, pieuse enfant du ciel et du divin ; elle n'est rien de plus que poupée façonnée dans l'argile souple et malléable des évangiles et des prières, le regard perpétuellement tourné vers les cieux, l'existence toute entière consacrée à la foi. éducation rigide et tournée vers une spiritualité qui ceint son front de lumière, droiture et pureté inculquée dans la paix des temples et des prières, vœu de chasteté pour honorer le sang, alors que la nuque plie avec obéissance. une mission céleste déposée sur les épaules, déposée en l'ichor qui circule dans ses veines, un rêve de rédemption et de paix pour une humanité dont elle est tant éprise, résistance paisible aux prêches de rancoeur assumés des siens contre les mutants au carmin pailleté de platine, colère non réfrénée, en revanche, face à des hérétiques aux cœurs impies qui jettent les enseignements célestes dans les feux infernaux. la foi se fait violence, inscrite dans la peau, pénitence volontaire de trois cilices ancrés à la chair si tendre. trois cercles d'or, juste un peu trop étroits, gêne latente, vague douleur lancinante pour expier les péchés de chair. ascensio ; esthète qui s'éprend de la beauté d'un monde dont elle n'a jamais vu que la lumière, éprise de ce que l'humanité au cœur céleste sait façonner de ses mains divines. pieuse et humble créature fascinée par les éclats des joyaux, frivolité dont elle rougit, lorsque les motifs ne sont que purs ; éprise du jeu de la lumière dans les facettes, conquise de la résistance des gemmes nées sous les pressions les plus violentes. elle se voudrait aussi résistante que les diamants, l'enfant, aussi pure et lumineuse. laisse ses iris fascinés courir sur les toiles des maîtres, et se laisse porter par les trilles déchirants des musiciens aux doigts de lumière. les pinceaux raides dans ses doigts, elle a renoncé à imiter l'art des plus grands ; mais c'est sous ses doigt souples que l'alto révèle ses pleurs sublimes. art céleste, plus divin que mortel, une prière dessinée du bout de l'alto, offerte avec douceur au monde carnassier. sublimatio ; docile enfant, paisible créature façonnée par les murmures des prières et la passion des prêches, emportée dans des cieux qu'elle effleure de ses doigts par les pages qui ondulent sous ses yeux ; enfant qui vit dans les lignes des livres qu'elle effleure avec tendresse, dans les mots des romans qui dessinent les rêves dans lesquels elle se perd. une fantaisie qui se fait naïveté, alors que le cœur et la confiance sont offerts sans retenue. elle s'abandonne toute entière, palpitant et psyché, l'enfant à l'âme douce et généreuse, fleur bleue qui laisse le cœur papillon vaciller devant des êtres qu'elle s'imagine arrachés des pages de ses livres — hommes et femmes chez qui elle n'a jamais vu les monstres, affection si profonde offerte au-delà de la raison et de la retenue. éprise de l'amour, elle ne saurait être pryessa ; autrefois éprise de son propre sang, admiration d'enfant, honteux secret, elle se refuse à la voie des cultes.unio ; naïve enfant, de ceux qui ne savent aimer que sans retenue, passionnément et sans restrictions ; un schisme entre les siens qu'elle n'a jamais véritablement su accepter, qu'elle n'a jamais réellement su voir. son cœur, offert sans égale mesure aux membres de son sang, sans préoccupation aucune de la branche de l'arbre de leur lignée sur laquelle ils ont grandi. ils sont gavon, au-delà des divergences, et s'offre toute entière à un respect et une affection qu'elle leur voue sans réserve, contre les mots d'un père qu'elle déçoit sans cesse, la naïve enfant. elle se constitue marionnette entre leurs mains, pion volontaire de leurs jeux de pouvoirs et de leurs ambitions, trop aveugle à l'idée que le sang puisse être surpassé ; pour les siens, pour la dynastie de son nom, elle mourrait, l'enfant, accepterait de sectionner le fil d'argent de son existence pour en préserver ne serait-ce qu'un, endurerait les neufs cercles de l'enfer pour le bien de ses sœurs et de son frère. calcinatio ; le don, héritage de ses pères et de leurs pères avant eux, si longtemps craint, appréhendé avant tant de vigueur ; cadeau de dieux généreux, déformé entre les mains des plus cruels et des plus puissants, pour se faire marionnettistes et faire danser les pantins. don si longtemps craint, accepté depuis ; maîtrise du sang approchée lors de l'étude rigoureuse et acharnée, pour faire valser l'ichor dans les veines, pour se faire diapason du cœur des hommes et de leurs rêves, une porte vers leurs émotions et le divin. thanatos qui se fait médecine entre ses doigts, plutôt qu'arme qui la rebute tant — thanatos par lequel elle a préservé une vie, thanatos qui en a consumé dix autres, prix de son erreur de jugement, poignard dans son cœur meurtri et dans l'âme privée de rédemption.
pseudo - PHILTATOS. (sarah) âge - vingt-trois ui uipays - DOUCE FRAAAAANCE (#lyon #toulouse #dijon) comment as-tu connu le forum? 3630 forum de qualité PERSONNAGE EPHEMERE?- no no no (même si) smiley préféré -gif qui décrit le mieux ton personnage -
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AGE : [ VINGT-QUATRE ] années éparses, matins sacrifiés sur l'autel des cruels ; et la naïve innocence se meurt lentement, alors que l'enfance se fane.
STATUT CIVIL : inénarrable fleur bleue, trop vite éprise des âmes ; [ MARIEE ] à achil valeska, union politique scellée dans le sang, entérinée dans le cœur, désormais.
Re: (maybe i was born to run, maybe i was born to bleed) | Jeu 11 Avr - 19:58
nos coeurs sont hantés
what i've felt, what i've known, never shined through in what i've shown ; never free, never me, so i dub thee unforgiven.
BLOODSTREAM la nuque est courbée, ploie sous le regard austère des divinités qui trônent par-delà les cieux ; et elle voudrait bouger, l'enfant aux muscles raidis, le corps engourdi trop incapable d'élever l'âme vers ses desseins célestes. rien de plus qu'une gamine qui rêve de s'échapper loin de la sévérité des murs et du culte, qui rêve de courir loin, si loin — les pétales veloutés des roses sous ses doigts, le soleil comme étendard et l'horizon à portée de vue. les yeux du père glissent dans sa direction, plissés dans l'écho d'un soupçon silencieux, alertés par l'emballement brusque du cruor dans ses veines azur ; et elle ne s'arque que plus, l'enfant docile, laisse ses lèvres valser au rythme des mots sacrés murmurés par les voix unies dans le culte. elle n'était pas gamine inconséquente, ne pouvait se permettre les jeux futiles. gavon, femme, gardienne du culte, augure de divideus, fille mortelle de cana et racana, sculptée de leurs mains ; elle serait rédemption pour tous, comme l'étaient les siens. qu'importait la morsure des pierres froides sur ses genoux, qu'importaient les suppliques de son corps ankylosé. la douleur était témoin de foi, expiait les péchés et les pensées impies ; les poignets bleuis sous la morsure des cercles d'or, la cuisse oppressée de l'étroitesse de l'ultime cilice en étaient témoins silencieux. la gêne n'était plus qu'ombre discrète dans la lumière céleste qui baignait son existence — austère et permanente présence des démiurges sur sa vie, ainsi que l'était la pénombre qui engloutissait le tempio sacro d'aureus aux heures les plus prodigieuses. et elle ferme les yeux, l'enfant au sang de platine, s'abandonne à la symphonie des cœurs croyants qui tambourinaient au même rythme organique, concerto sacré de vie et de foi offerte au divin ; et elle s'abandonne, l'enfant, et elle se perd, béate, effleurée par la grâce soudaine de la communion des hommes s'offrant aux cieux. ma foi est ma lumière. elles se taisent, les mélopées des femmes saintes, et elles se retirent, les pryesse. les pas enfantins s'ancrent dans l'ombre du père, s'accrochent à ceux des sœurs. l'astre solaire déchire la nue, et elle masque les iris pâles, l'enfant, papillonne des paupières devant l'éclat brut de racana et d'othinia. la lumière ne dissimulait pas toujours les ombres, ne masquait pas toujours les ténèbres ; elle était gamine chérie alors que couraient tout autour les enfants crasseux et faméliques — une punition des dieux pour leurs fils les plus impies ; mais n'était-elle pas lumière pour les guider vers la rédemption, gamine éclairée de sa foi comme d'un flambeau? alors ils viennent braver la bise d'automne, les doigts pâles, détachent le manteau qui vient se poser sur les épaules d'une gosse au sang carmin. reconnaissance de la miséreuse pour lui emplir le palpitant d'une douce chaleur, insuffisante à dissimuler la tension dans la mâchoire du père, pourtant. alors ils se détournent, les iris pâles, et elle s'ancre dans les pas des siens, la gamine frissonnante. ces gens ne sont pas comme nous. ils sont fils des cieux comme nous le sommes, pourtant.
BLOOD IN THE WATER la caresse du grain des pages veloutées sous la pulpe de ses doigts, l'écho des voix ancrées dans les lignes de l'ouvrage qui résonne dans l'esprit subjugué, alors que se réchauffent les cilices d'or contre sa chair tiède. écartés depuis plusieurs jours, les livres de foi, écartés depuis plusieurs heures, les manuels de droit, alors qu'elle se laisse emporter par les gestes chevaleresques et les affres d'une réalité qui ne serait jamais sienne ; gamine studieuse, gamine sage, gamine qui ne savait s'empêcher d'aimer. éternelle déception d'un père dont elle ne désirait que l'approbation, sans parvenir à accepter tous les prêches ; alors elle avait tu ses convictions réelles, l'enfant, force tranquille qui offrait tout sans retenue, dès que s'écartaient les regards des siens. qui offrait trop. le cœur papillonnant manque un battement alors que les pensées impies dérivent vers les plus retors de ses péchés ; les paupières se closent un instant, et c'est le visage de son propre sang qui se dessine sur l'écran de sa rétine, sombre chevalier de ses romans les plus absurdes ; rakan, qu'elle était persuadée de pouvoir sauver, ainsi que le faisaient toutes les héroïnes, qui était tentation adressée des yeux de la divine verane pour éprouver sa foi, éprouver l'âme enfermée dans le carcan de chair. alors elle rouvre brusquement les paupières, l'enfant, tombe à genoux sur le sol dur de sa chambre, adresse ses murmures convaincus aux cieux impitoyables. jure une fois de plus la pureté de son âme qu'elle sait pourtant déjà éprouvée, jure une chasteté qu'elle préservera jusqu'à ce que les vœux soient prononcés, jure sur ce qu'elle est, ce qu'elle n'est pas, ce qu'elle ne sera jamais. perle de lumière qui se croit poussière d'onyx, gamine qui voudrait sauver le monde idyllique qu'elle ne cesse de voir naïvement, incapable d'en voir les défauts les plus sombres. incapable de voir les monstres, comme elle n'avait jamais su voir au-delà du masque de rakan, incapable de voir au-delà des masques de ceux qui étaient cavaliers éphémères de la valse de son existence. elle voulait trop. incapable de réaliser qu'elle ne pouvait sauver tout le monde. qu'elle ne pouvait sauver ceux qui ne souhaitaient être sauvés. les murmures se font vibrants de passion et d'abandon, un désespoir arboré comme étendard alors qu'elle prie pour la rédemption de son âme, qu'elle prie pour leur salut à tous — et alors que les évangiles se font apogée au bord de ses lèvres tendres, elle entre, pousse la porte, nimbée de la clarté des anges au nombre duquel elle comptait. there's still some light in this world, and it's worth fighting for. la présence est baume pour apaiser son âme troublée, écarte les affres des ténèbres qui planent sur son palpitant troublé, et le cruor s'apaise dans ses veines. les lèvres roses s'étirent en un sourire tendre, les iris se posent avec affection sur celle que la vie avait placée sur son chemin, sœur de l'existence plutôt que du sang. reyna.
IN MY BLOOD les muscles puissants roulent sous ses doigts, la robe argentée de l'animal accrochent l'éclat de l'astre lunaire qui les pare de sa lumière, les cœurs qui battent à l'unisson dans la folle échappée, et elle danse, l'enfant, valse en rythme du galop de la jument, se fait partenaire de sa course dans la symbiose qui les unit. et elle voudrait hurler sa joie à la face du monde endormi, ne laisse s'échapper qu'un rire qui s'élève comme un trille dans la nuit. un sommeil qui fuyait ses bras, la nue étoilée pour l'accueillir en son sein. folie qu'était l'échappée, mais qu'aucun des siens ne découvrirait jamais ; un secret scellé sous le regard bienveillant d'un astre lunaire, déesse qui ne trouvait la vie que dans la quête incessante de celui qui la complétait. elle n'était que gamine mortelle, ne désirait qu'une liberté pour embraser le platine de son ichor. la plainte déchire le silence de la nuit, pourtant, rompt l'harmonie du chant des étoiles lointaines. et elle pâlit, l'enfant, le cœur déchiré de l'inquiétude brusque, alors que le son se fait filet dans lequel elle se laisse prendre, alors que les iris de la blessée se font cage dans laquelle elle se perd. you've never met a monster you could not love. les orbes inquiets glissent du visage de miel ambré à la chevelure d'ébène lustrée, glissent à la chemise trempée où fleurit une rose métallique, là où la lame a transpercé l'abdomen. et elle vacille à la vue du sang platine qui ruisselle sur le rivage, à la vue des mouchetures carmin qui parsèment la nappe d'argent. exposée à une violence qui fracasse l'univers doré dans laquelle elle s'abandonnait, sourde aux suppliques de la mourante, sourde à l'écho des mots du père dans sa psyché, engramme qui se fait poignard dans son cœur. mais lorsque les paupières se rouvrent, c'est vassale des cieux qu'elle se constitue, calice des dieux, et c'est apaisée de leur force qu'elle tend l'oreille à la rivière hybride qui coule dans les veines pâles de la mutante — symphonie andante sur laquelle elle s'accorde, alors qu'elle se fait chef d'orchestre des flux organiques, ralentit l'écoulement pour freiner l'hémorragie, accélère l'écoulement pour maintenir la vie ; et elles s'étirent, les minutes, alors qu'elle prie, inlassablement, implore les dieux de préserver l'existence qu'ils ont façonnée, alors qu'elle tisse le cocon de vie pour sauver celle qui se meurt. battement de cœur comme métronome, battement de vie arrachée aux doigts de qaan — et elle libère le souffle qu'elle ignorait retenir, l'enfant, et elle s'échappe dans la nuit, se fond dans les ombres. incapable de réaliser le crime opéré sans le savoir ; incapable de comprendre, jusqu'à ce qu'apparaissent les titres des journaux, jusqu'à ce que frappe le jugement divin. la tasse de porcelaine délicate se fracasse contre le sol si dur lorsqu'elle comprend, enfin. mutante qu'elle avait dérobée aux affres de la mort, mutante qui avait tué, impitoyablement, lavé le sol d'un temple du sang argent des innocents et des fidèles alors que l'aube rosissait l'horizon. le massacre était sien, et le sang platine maculait ses mains. elle avait préservé une vie pour en condamner des dizaines. et elle s'effondre, l'enfant, se recroqueville sur le sol, alors que le cœur se fracasse et que l'âme se délite sous le crime qui est sien ; noyée sous une culpabilité qu'elle ne peut que revendiquer. 'this is all my fault. these deaths are on me. this is all my fault.' le murmure inaudible est aveu confessé à la face des divins impitoyables, reconnaissance entière de son péché, alors que se ferment les portes de la rédemption sur son âme nécrosée. tout est de ma faute.
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Re: (maybe i was born to run, maybe i was born to bleed) | Jeu 11 Avr - 20:04
UNE GAVON BIENVENUE je te réponds ce soir sur discord
AGE : Du haut de ses 26 ANS, elle brille au firmament. Sa jeunesse et sa grace ne doivent cependant pas vous leurrer : la demoiselle sait ce qu'elle fait, et ne s'est jamais faite damoiselle en détresse.
STATUT CIVIL : Mariée depuis un peu moins de 4 ans à Asher Sielle, leur union se fait passionnelle et passionnée. Ils se sont choisis l'un l'autre, un privilège quelque peu rare dans leur milieu, et si leurs disputes sont légendaires, leurs réconciliations se font mythiques.
AGE : L'homme n'est ni jeune, ni vieux. Encore jeune, peut être, pour être à la tête de sa famille. Mais la tête sur les épaules, une expérience qui commence à compter, et des rêves qui se sont définis avec le temps de ses 36 années.
STATUT CIVIL : Le coeur dédoublé plus que coupé en deux. Si l’un est brisé, l’autre vit et bat pour celle qu’il a épousé. Le soldat mutant oublié, c’est la reine argent qui accaparent les sentiments du Sielle. Nysa Sielle est plus que son épouse, elle est sa meilleure alliée, la mère de son fils, et la femme qu’il désire chaque jour un peu plus.
AGE : (TRENTE-ET-UN AN) que tu arpentes cette terre. Un temps court pour certains, mais éternel pour toi.
STATUT CIVIL : (EN COUPLE) Coeur autrefois battant silencieuse sa mélodie amoureuse, il chante à présent la sérénade en canon avec celui qui l’a toujours possédé.
AGE : [ VINGT-QUATRE ] années éparses, matins sacrifiés sur l'autel des cruels ; et la naïve innocence se meurt lentement, alors que l'enfance se fane.
STATUT CIVIL : inénarrable fleur bleue, trop vite éprise des âmes ; [ MARIEE ] à achil valeska, union politique scellée dans le sang, entérinée dans le cœur, désormais.
Re: (maybe i was born to run, maybe i was born to bleed) | Ven 12 Avr - 9:16
@lenora gavon GAVON LA BEAUTÉ MA COUSINE EST SI BELLE
@arabella gavon MEILLEURE FAMILLE jenna est si belle, un si joli choix t'es si belle cousine, faudra qu'on discute
@nerissa valeska ÉPOUSE MOI JTM t'es si belle t'es si douce t'es parfaire ily
@themyskira sielle on va se démultiplier et conquérir le monde merci de l'accueil
@marcus gavon DOUGLAS BOOTH EN COUSIN JE FEELSE SO HARD la beauté de cette famille omfg faudra qu'on discute lien mamma mia
@noah sielle coucou toi on sait tous que keira c'est eminem en vrai, c'est son theme song (merci de me l'avoir mise dans la tête ) ily so much, hâte de rp avec toi, love (ET RESPECTE MOI NOM DE DIOU )
AGE : VINGT-QUATRE ANS, si on creuse, si on décrasse cette jolie petite carapace on y trouve un peu de tout et de rien à la fois. un air d'adulte sur des traits qui ont trop vécu, une gaminerie qui ne s'évapore pas, des caprices qui subsistent; nomi c'est un noeud de contradictions et d'indécisions qui ne parvient pas à s'apaiser, non le temps insiste sur le fait de l'aggraver.
STATUT CIVIL : DIVORCÉE, c'est l'amour qui aura su l'anéantir pour de bon. la goutte qui a fait déborder le vase, la justification de sa folie, de toutes ces émotions enchaînées. elle l'a épousé bêtement, sottement, naïvement, puis, il est parti, il est parti et avec lui il a pris tout ce qu'il y avait encore de bon chez elle. aujourd'hui elle se considère veuve et se présente comme tel ; alors que l'anneau, lui, orne toujours son doigt.
AGE : VINGT-CINQ hivers se sont succédé depuis sa venue au monde. âge ingrat, on n'a de cesse de l’infantiliser, la forçant à prouver à tout ceux qui s'y méprenne qui ne s'agit, après tout, que d'un chiffre bien futile.
STATUT CIVIL : liés par ce serment de fidélité et de dévotion qu’ils ont prononcés sous la protection des dieux, la louve épousa l’abeille, la xi’nora unissant sa destinée à celle de CILLIAN GAVON. alliance aux desseins politiques, ils sont devenus les marionnettes d’un jeu auquel on les a contraints de jouer.
AGE : [ VINGT-QUATRE ] années éparses, matins sacrifiés sur l'autel des cruels ; et la naïve innocence se meurt lentement, alors que l'enfance se fane.
STATUT CIVIL : inénarrable fleur bleue, trop vite éprise des âmes ; [ MARIEE ] à achil valeska, union politique scellée dans le sang, entérinée dans le cœur, désormais.
Re: (maybe i was born to run, maybe i was born to bleed) | Lun 15 Avr - 0:23
@heza saab rbtgjktbgt toi tu peux parler, t'as encore choisi une vraie déesse, je suis tellement amoureuse de tous tes choix i mean??? (ui c'est trop une perle zhenya elle me tue de sa perfection) heureuse de te retrouver là
@lys gavon MANON obv que c'est la meilleure famille, ça se sent à des kilomètres, les reste d'akkadia peut pas lutter (faudra qu'on parle lien honey)
@shila xi'nora on est partout, on surgit des ombres comme ça hop hop hop (t'es beaucoup trop belle, épouse-moi moi plutôt qu'un cousin please ) merci beauté
@silas madden NON MAIS ON EN PARLE DE TA PLUME A TOI JE JE (ça va faire exploser les chevilles tout ça) (amoureuse de ce fc byyyye) merci toi
AGE : VINGT-CINQ hivers se sont succédé depuis sa venue au monde. âge ingrat, on n'a de cesse de l’infantiliser, la forçant à prouver à tout ceux qui s'y méprenne qui ne s'agit, après tout, que d'un chiffre bien futile.
STATUT CIVIL : liés par ce serment de fidélité et de dévotion qu’ils ont prononcés sous la protection des dieux, la louve épousa l’abeille, la xi’nora unissant sa destinée à celle de CILLIAN GAVON. alliance aux desseins politiques, ils sont devenus les marionnettes d’un jeu auquel on les a contraints de jouer.
Re: (maybe i was born to run, maybe i was born to bleed) | Lun 15 Avr - 1:38
bien ouejtu es validé(e)
libéré, délivré, plus de fiche à faire valider
BIENVENUE OFFICIELLEMENT SUR GWF Congrats, tu es validé, cela veut donc dire que ta fiche est en ordre et que tu as surmonté cette étape difficile. A présent tu peux donc vadrouiller sur le forum librement et commencer à rp ainsi que plotter et bien entendu feelser. Avant toute chose ta fiche était: très joliment rédigée, il n'y a pas à dire cet attrait pour la religion et puis, ce semblant de pas en avant vers les ad maius bonum. elle est haute en couleur cette keira, et fort intéressante. j'ai hâte de la suivre dans ses aventures, cette fiche m'a vraiment intriguée
pour les compétences, tu reçois 5 points pour le niveau de vie. je te laisse aller checker l'annexe adéquate pour compléter ces points et les ajouter à ton profil
Même si tu es validé il te reste encore quelques étapes à passer avant d'être officiellement ajouté dans tous les registres. Pour recenser ton pouvoir, mais aussi ton prénom, ton métier etc.. il te faudra te rendre dans le recensement général que tu peux trouver ici. Surtout n'oublie pas de le faire, ce serait dommage que ton métier ou ton rôle au sein d'un mouvement te passe sous le nez.
Après avoir surmonté la bureaucratie, tu peux donc commencer à te concentrer sur la partie inrp. Tout d'abord nous te conseillons d'aller poster ta fiche de liens dans cette partie pour pouvoir tisser des liens avec d'autres membres. Si tu en as besoin tu peux également poster un scénario, mais aussi un pré-lien ou encore ta famille (n'oublie pas de lire les règles avant de poster les sujets). Qui plus est, tu peux également recenser tes points dans ce sujet pour par la suite acheter des armes ou encore des avantages pour les futures intrigues comme par exemple les compétences. Nous t'encourageons aussi d'aller faire un tour dans la partie chuchots propre à ta famille ou ton mouvement puisque c'est là-bas que beaucoup des complots vont être créés. Puis, tu peux également créer ton propre mouvement si toutes les conditions requises sont remplies. Et pour finir, tu peux également te rendre dans la partie IRL, c'est à dire le flood ou encore la partie ship pour feelser un peu.
Maintenant il te reste plus qu'à t'amuser, feelser, plotter, bref à avoir du fun. en cas de question n'hésite pas à contacter @the parcae.
AGE : [ VINGT-QUATRE ] années éparses, matins sacrifiés sur l'autel des cruels ; et la naïve innocence se meurt lentement, alors que l'enfance se fane.
STATUT CIVIL : inénarrable fleur bleue, trop vite éprise des âmes ; [ MARIEE ] à achil valeska, union politique scellée dans le sang, entérinée dans le cœur, désormais.