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Ne manquez pas le second chapitre du deuxième tome de l'intrigue. Plusieurs sujets ont été postés, vous pouvez tous les retrouver dans la partie intrigue.

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La nouvelle période de sprint rp a débuté. Vous agnez le double de points pour tous les rp postés !

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De nouveaux dés ont fait leur apparition, pour vous aider à participer dans le grand jeu du pouvoir et de la politique. Toutes les explications se trouvent dans ce sujet.
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propagée par les Veuves: Alors que de nombreuses personnes ont été empoisonnées à Aureus ces derniers temps, il semblerait que la contamination des eaux ne soit pas une conséquence des manifestations de ce 5 septembre mais provient de la malveillance des Perles, par désir de vengeance suite à la perte d'une part du marché sur la Capitale suite à l'instauration de la république d'Aureus. Des hommes ont été aperçus la nuit, déversant des liquides dans l'eau d'Aureus, à la peau bien trop claire et au regard mauvais.
propagée par les Perles et la population d'Aureus: Il a été raconté par ceux présents sur la scène de crime qu'une rose avec des épines a été trouvée sur le corps d'Alexandre Shelby. Quelques minutes plus tard, à peine, un malheureux homme de main des épines rouges fut trouvé non loin de la maison de l'ancien dirigeant. Il se murmure que les épines rouges seraient à l'origine de cet assassinat, énervé par les contraintes qui leur étaient imposées par le nouveau gouvernement d'Aureus.
propagée par la population de Rezbia: Voilà plusieurs semaines que les apparitions publiques de la reine Nysa Sielle se font rares. Si la famille royale n'a pour l'instant pas offert d'explications à son peuple, cela n'empêche pas certains de spéculer sur la nature de cette absence. On murmure au sein du palais que la reine serait malade, et que c'est pour cette raison qu'on ne la voit quasiment plus sortir de sa chambre et qu'elle ne semble plus s'impliquer dans la vie du royaume. Cette rumeur commence à se répandre comme une traînée de poudre à travers le royaume de Valdierva.
Vous aussi vous voulez propager votre propre rumeur? Alors rendez-vous dans le recensement général pour remplir le champ "rumeurs et informations". Vous pouvez également consulter toutes les rumeurs et informations avérées au sein du registre des informations et rumeurs.
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 the strength of the links. (r/satyne)

 :: Conflian  
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Altheia Iskander
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AGE : la joute de la durée est une ascension redoutée. le temps à l'emprise sur l'être vivant et les mesures des quatre saisons jalonnent la course de l'âge. entre deux rives calme et fougueuse, entre deux âges également, l'oiseau se voit ouvrir les portes de la vingtaine. sans le moindre regard de regrets envers l'antérieur, sans hésitation elle est le reflet doux et puissant de l'enfance où les iris grondes une forte puissance de maturité.
STATUT CIVIL : le myocarde est un organe fragile qui a tendance à se leurrer. l'esprit dirige, le reste n'est que le carte du hasard dont l'atour du concerné s'est abattu sur elle - et ce à un moment où elle ne l'attendait guère. le coeur est un astre qu'elle protège au delà de barrières nombreuses et érigées. barricades, saut de l'ange d'une falaise en serait le ressenti. récémment fiancée, ombre au sein du tunnel mais vecteur d'un devoir qui porte bien des mystères.
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the strength of the links. (r/satyne)  |  Jeu 2 Jan - 22:17
the strength of the links

La liberté s'arrête là où débute celle des autres. Un dicton sur laquelle tu as veillée d'une lueur étrange mais toujours avec la notion du respect et de la fidélité. La loyauté est une compagne, un atout de taille au sein de l'adversité. Aussi certaine qu'elle peut l'être, elle peut tout aussi bien se retourner contre celui qui pense la détenir. Les paroles de ton paternel résonnent comme un écrin dans ta mémoire. Ils sonnent toujours tels un écho à ta mémoire. Tant de discours prononcés, certes mais que dont tu as pris soin de récolter l'essentiel. Ton père était un homme peu loquace, une parfaite contradiction à l'ensemble de ses frères. Le patriarche en était une belle stature, un message porteur au cran de ceux des phoenix. Ta famille est ta plus grande force quand bien même ta propre force intérieure n'est guère à négliger. Tu auras toujours la tendance à faire passer ton clan avant ta personne, ainsi as-tu toujours été dans le fond. Une facette de toi que tu ne dépeins que très peu au dehors du territoire de ton enfance. Ce même terrain de jeu que tu venais de quitter pour siéger quelques temps à la cour d'une collectivité dont tu porterais bientôt le patronyme – le tout dans une incertitude que tu peinais a apprivoiser. Les bras croisés contre ta poitrine, tu observes du haut d'un grand escalier le paysage environnant alors que l'obscurité d'une éclipse n'apporte que très peu de lumière à un continent déjà austère. Un soupire s'échappe de tes lèvres alors que ta conscience plonge avec envie dans les souvenirs d'antan. Un bond dans l'antérieur suffirait presque à te revoir lors d'un entraînement au corps à corps avec tes cousins. Tu avais déjà l'ambition et l'imagination débordante de liberté, le choix de savoir où tu désirais aller … une situation qui tranche avec l'instant propice. Ne laisse pas ton ire être éprouvé parce que l'on ne peut contrôler, mon oiseau. Soit prudente, mot de vigilance. Bien que ton esprit vogue sur les terres des vestiges d'autrefois, ta conscience veille au grain en toutes circonstances. Des réflexes contre lesquels tu ne cherches même pas à faire d'efforts, c'est une manie qui à la vie dure depuis fort longtemps.

Tu resserres ton étreinte au creux de tes coudes avant de sortir une missive de la poche de ta veste en cuir. Un vêtement qui semble te coller à la peau et dont tu apprécies le toucher à la fois froid et rassurant. Tes obsidiennes jettent un bref coup d’œil sur l'écriture qui orne le papier plier en quatre. Tu la reconnais plus qu'à ton propre tour puisqu'il s'agit de celui de ton hôte, en d'autres termes : l'héritier des lieux de Conflian. Oliver t'avait envoyé cette invitation voilà plusieurs semaines déjà, un laps de temps que tu avais gagné jusqu'alors. Laisser traîner les choses n'était guère dans tes habitudes, toi qui préférait aller au devant des problèmes afin de les affronter. Ton traître de fiancé avait été à la racine pour faire en sorte que tu ne déclines pas l'invitation. Il t'avait assuré que cela serait pour toi un premier pas que de te rendre au domaine des Whalberg. Une façon de t'apprivoiser où bien de te jeter dans la gueule du loup. Tu avais fini par honoré ce piège tendu et la présence de Seth n'était pas étrangère à l'affaire – ce qui avait eu pour poudre de te ravir d'un sourire malicieux. Ton meilleur ami avait toujours eu de l'éloquence et de l'admiration pour son cousin quand bien même tu notais une pointe de changement dans son tempérament coutumier. Ton regard se fige sur la lettre comme pour tenter de découvrir l'infime lien qu'il pouvait exister entre cette insistance de la part du jeune volcano et l'instinct irrité de Seth. Tu aurais pu t'adonner à perdre ton temps dans cette réflexion si tu n'avais pas sentie une présence derrière toi. Tu finis par ranger le morceau de papier quelque peu froisser dans ta poche avant de te retourner pour y découvrir la chevelure incendiaire de la cadette de celui à qui tu serais à jamais lié. Une expression au jeu de regard particulier, tu reconnaissais bien là la description qu'on avait pu te faire Satyne. Gidéon bien que peu bavard avait été sincère en mettant des mots sur son apparence et personnalité. Tu hoches la tête en guise de salutation sachant très bien l'hostilité que la sœur d'Oliver pourrait éventuellement nourrir à ton égard.
@Satyne Kolikowski

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Satyne Kolikowski
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AGE : Du haut de ses 23 ANS, elle avance comme une funambule au-dessus du vide. Déchirée entre sa volonté et ses obligations, muselée et cadenassée par la manipulation et les menaces. Hésitante, finalement, quant à ce qu'elle veut réellement.
STATUT CIVIL : Depuis près de 2 ans déjà, elle est MARIÉE, à un homme dont elle n'est en rien la première épouse. Une union arrangée. Un retour de bons procédés. Une sorte de récompense qui lui laisse un goût bien amer en bouche. Et qui la laisse de plus en plus esseulée quant à ce qu'elle ressent réellement envers son mari.

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Re: the strength of the links. (r/satyne)  |  Mar 21 Jan - 20:42
The strenght of the links
ALTHEIA && SATYNE

Satyne était désormais mariée à Luke Kolikowski, et ce depuis un peu plus de 2 ans de cela maintenant. Mais cela n'avait absolument jamais changé sa profonde certitude qu'elle appartenait encore et appartiendrait toujours à la Lignée des Whalberg. On ne pouvait altérer les liens du sang, dans son esprit, même pas par les liens du mariage. Ce qui était tout à la fois l'expression de ses profondes dévotion, fidélité et loyauté au sien que la preuve qu'elle était assez paradoxale et bipolaire dans sa manière de penser, de voir et de concevoir les choses. Car elle avait beau partager des liens du sang avec sa mère, il n'en demeurait pas moins que leurs relations étaient plus que tendues et que, à plus d'une reprise, Satyne s'était pensée orpheline. Ce qui n'était peut-être pas entièrement un jugement faussé, si on s'en référait aux faits ... Quoi qu'il en était, devenir une Kolikowski ne l'avait jamais mise devant le dilemme de devoir tourner le dos aux Whalberg. Et jamais on ne lui avait demandé de choisir, fort heureusement. Sans doute parce qu'il n'y avait pas encore eu de raison rationnelle pouvant expliquer une telle nécessité de choix. Kolikowski tout comme Whalberg étaient issus de Valdierva, et, désormais, les deux lignées faisaient partie des rangs de cette noblesse ré-instituée par Noah Sielle lors de son avènement. Les Kolikowski avaient à cette occasion recouvrer leur apparat d'antan, quand les Whalberg n'y goûtaient que depuis récemment. Dès lors, Satyne considérait qu'elle était toujours ici chez elle, à Conflian. Une prérogative sur laquelle elle refusait d'ailleurs de lâcher le moindre terrain, ce qui s'illustrait parfaitement dans le fait qu'elle défendait à quiconque de s'arroger sa chambre. C'était la sienne, depuis toujours, et à ses yeux, rien n'y changerait. Même si, un jour de dispute, son frère lui avait promis qu'il en ferait une salle de sport, quand il serait grand, ce dont il n'avait encore rien fait. Là où, peut-être, un jour, Oliver la réquisitionnerait probablement pour y loger un de ses enfants. Mais sans doute, alors, le spectre de la présence passée de Satyne y perdurerait ? Et puis une telle perspective était loin d'être encore à l'ordre du jour, n'est-ce pas ? Même si ... Même si les choses avaient grandement avancé, de ce côté là. Car son aîné s'était décidé à se marier. Là où Satyne ne savait pas encore trop bien quoi en penser. C'était que cela venait quelque peu chambouler sa relation à son frère, quelque chose comme ça ...

Oliver avait dit que l'idée venait en grande partie de Maximilian, et la jeune femme reconnaissait bien là le charisme et la main forte de leur oncle. Il n'était certes pas né aîné de sa propre fratrie, n'en étant, à la base, que le troisième fils, et depuis sa naissance, Oliver l'avait rétrogradé d'un rang supplémentaire dans l'ordre de la succession familiale, mais Max' n'avait jamais été homme à se laisser marcher sur les pieds ou à se détacher de tout ceci par bouderie, mesquinerie ou jalousie. Peut-être qu'être l'éminence grise et le bras droit, ça lui plaisait bien ... Non, en réalité, Satyne était persuadée qu'il y prenait grandement son pied. Il savait être orgueilleux et vaniteux, son oncle, tout comme elle savait se faire peste et capricieuse. On ne changeait pas les défauts des gens sous prétexte qu'ils n'étaient pas à votre convenance, n'est-ce pas ? Et puis, de toute façon, ils étaient tous deux très bien comme ils étaient, de son propre avis certes plus que partisan et biaisé ! Les aspérités, c'était ça qui faisait le piment et le sel de la vie. Pas l'uniformité. Alors, voilà. Maximilian avait bougé les pièces sur l'échiquier familial, lui qui y avait visiblement bien malgré lui rajouté une pièce, en la personne de cette Opaline qui ... Penser à Opaline, là, maintenant, même au sein d'une pensée fugace, ce n'était pas du tout ce que voulait faire Satyne. Parce qu'elle escomptait bien trouver un divertissement plus plaisant en présence d'Altheia, cette fameuse fiancée que s'était dégotée son frère ... Et à ce sujet, encore incertaine de bien savoir ce qu'elle en pensait et ce que cela lui faisait de savoir qu'une autre femme viendrait resplendir, ou pas, dans le cœur de son frère, Satyne se disait que cela ne lui coûtait rien que de faire preuve de superbe, histoire d'en mettre plein la vue, comme on dit, et ce bien qu'elle savait qu'Altheia se trouvant être une Iskander, l'effet serait minimisé de par le faste et le prestige de cette autre grande lignée argentée. Mais elle en joue quand même, de sa façon si particulière de savoir se mouvoir et se présenter, Satyne. Elle en joue en s'approchant de la jolie brune, tout en grâce, en sensualité et en charme. Et si l'emblème héraldique des siens n'était en rien félin, elle espérait bien, pour le coup, que ses nouvelles parures Kolikowski, renardes, pourraient lui servir !  « On ne m'avait donc pas menti : tu es arrivée parmi nous. » Aucune réelle animosité, et une certaine pointe chantante et mutique dans la voix. Elle devait y aller en douceur, comme pour d'abord prendre le pouls, quelque chose comme ça, à moins que cela ne tienne plutôt au fait que la demoiselle se trouvait être la cousine de son meilleur ami Gidéon. Ainsi que de sa meilleure amie Romilda. Et qu'en plus de cela, si elle l'effrayait d'emblée, Oliver risquerait de vouloir lui faire la morale, lui qui devrait pourtant balayer devant sa porte : les reproches, ce n'était pas unilatéral ! « Je n'ose pas te demander si tu as fais bon voyage, car avec les récents bouleversements politiques, je doute fort que quiconque puisse honnêtement dire qu'il se déplace sans encombre et en toute sérénité. » Si elle s'en tenait à ça, conservant un certain mutisme quant à ce qu'elle pensait de la politique actuelle, son petit nez qui se fronçait quelque peu, comme pour se répugner face à une odeur déplaisante, pouvait sans doute grandement se suffire à lui même pour exposer le fond de sa pensée : chacun montait bien trop sur ses grands chevaux, non sans créer un certain marasme dans lequel plus d'un risquait très probablement de tout y perdre en s'y embourbant.

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STATUT CIVIL : le myocarde est un organe fragile qui a tendance à se leurrer. l'esprit dirige, le reste n'est que le carte du hasard dont l'atour du concerné s'est abattu sur elle - et ce à un moment où elle ne l'attendait guère. le coeur est un astre qu'elle protège au delà de barrières nombreuses et érigées. barricades, saut de l'ange d'une falaise en serait le ressenti. récémment fiancée, ombre au sein du tunnel mais vecteur d'un devoir qui porte bien des mystères.
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Re: the strength of the links. (r/satyne)  |  Dim 26 Jan - 19:29
the strength of the links

Seule l'apparence à de quoi prétendre l'étourdissement de l'apparat. Une phrase on ne peut plus énigmatique pour tourmenté bien des consciences alimentées à la curiosité. Un trait de caractère que tu as appris à cultiver avec un certain recul et du dédain également. Tu ne l'as jamais caché et ne le cacherai jamais : tu n'aimes guère perdre ton temps en fadaises et banalités inutiles. Seule présence féminine au sein d'une fratrie de trois, voilà tout ce qui te distingue de ton aîné et de ton cadet. Des êtres chers à un cœur qui ne s’emploie que très peu au dialogue de sentiments.« On ne m'avait donc pas menti : tu es arrivée parmi nous. ». L’intonation de la jeune femme est mélodieusement prudente, l'esprit s'agite en une intelligence que tu reconnais aisément. Toutes les informations que tu détenais de Satyne vibraient au travers des échanges que tu avais pu avoir avec ton cousin, ton meilleur ami ou encore Romilda. Des mots fidèles à une description farouche pour dépeindre les relations qui les liaient. A de rares occasions – lorsque le flirt était de rigueur entre vous – Oliver n'avait mentionné sa sœur comme le trésor le plus cher à son être. L'importance était une évidence tout comme les iris pouvaient être à elles seules le reflet d'une âme. A n'en point douter, la rouquine devait te scruter et d'attendre au tournant. Le carrefour où l'ennemi se tapit dans une ombre en attendant le revers. Ce dernier, tu l'avais découvert à de nombreuses reprises en dépit de tes vingt petites années d'existence – et un seule œillade en disait loin sur la similitude de celle qui deviendrait à devenir à ta future belle-sœur dans quelques temps. Tu concevais les choses de façon hypothétique car une parole ne signifie rien tant que les choses ne demeurent pas tangible. Percevoir l'avenir comme une stratégie militaire est une manie que tu ne saurais abandonné, elle fait partie de toi et de cette liberté qui encore un arbitre de choix – du moins pour l'instant. Tu te contentes de hausser nonchalamment les épaules tout en reportant ton regard sur le paysage au dehors. Ainsi plongée dans ce clair-obscur, la sensation du cycle lunaire paraît plus nostalgique comme une moquerie en vers le temps qui a suspendu son vol. « Ton frère a œuvré en ce sens, on dirait bien. ». Une déclaration qui en dit long alors que la missive écrite de sa main semble soudainement peser plus lourd dans ta poche arrière. Jusqu'alors, le brun c'était montré particulièrement patient mais lors de sa dernière visite à Evunski, il avait au contraire lever un voile sur une nouvelle facette de sa personnalité. Seth avait été cavalier sur ce coup-là et la réplique d'Oliver n'avait fait qu'accentuer la tension déjà naissante entre les deux cousins. Une situation peu commune mais dont les acteurs te poussait à demeurer sur le qui-vive.

« Je n'ose pas te demander si tu as fais bon voyage, car avec les récents bouleversements politiques, je doute fort que quiconque puisse honnêtement dire qu'il se déplace sans encombre et en toute sérénité. ». Sa réplique s'appliquer à attirer ton attention et au vue de sa moue tu saisis que le volet de la politique et des événements actuels n'est pas pour lui plaire. Tu apprécies de sa part qu'elle ne te pose pas la question d'un voyage que tu aurais préféré faire en direction des tiens. Choses faites puisque tu as su amoindrir le nombre de jour que tu t'apprêtes à passer sur des terres où tu devrais vivre d'ici quelques temps. Un temps que tu espères feinter, éloigner le plus possible. Pourtant en dépit de cette ambiance respectueuse et distante, l'honnêteté qui sort d'entre tes lippes met un point d'honneur à s'aligner entre toi et ton hôte. « La situation actuelle n'est guère pour me ravir mais je suppose que nous sommes toutes les deux bien placées pour le savoir. ». lui dis-tu d'une voix calme et franche. Les vents des rumeurs virevoltent parfois aussi rapidement que la prolifération d'un virus. Tu sais que Satyne parviendrait à discerner tes paroles. Les mariages arrangées portent bien leur appellation mais là où certains s’accommodaient de cette entrave lourde de plomb, l'histoire de ta figure maternelle y louait une certaine luminescence. On posant son choix sur ta personne, le volcano t'avait privé d'un élan sur lequel tu n'avais plus aucune main dans ton jeu de cartes. Tu secoues la tête tentant de dissiper le nuage d'interrogations qui parsème tes pensées et auquel tu n'as aucune réponse de sa part. Je le savais et je le sais, c'est tout ce que  tu as besoin de savoir Theia. Tu n'appréciais pas qu'il use de ton diminutif et son timbre catégorique n'était guère pour te plaire non plus. « Quoi qu'il en soit et quoi qu'il puisse advenir, je ne serais pas un obstacle entre toi et ton frangin. ». Ta voix est chargé d'une sincérité et de loyauté. Tu avais deux frères qui comptent énormément pour toi et tel la force du lignage Iskander, il n'y a rien de plus véridique que la famille. Tu tenais à ce que la jeune femme le sache afin d'écarter toute colère à venir.
@Satyne Kolikowski

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Re: the strength of the links. (r/satyne)  |  Ven 7 Fév - 21:03
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ALTHEIA && SATYNE

Elle l'avait toujours su, Satyne, qu'elle n'épouserait pas forcément quelqu'un qu'elle aurait choisi d'elle-même. C'était là l'un des inconvénients d'être née au sein d'une famille telle que la sienne : riche, puissante, influente, renommée. Il y avait, soit disant, un prix à payer pour tout. Peut-être que pour elle, c'était celui là. Peut-être que pour qu'une lignée perdure et continue de déployer ses ramages, il fallait que les femmes acceptent de courber l'échine et de se plier à des unions arrangées. Elle, elle trouvait ça démodé, vieillot, loin de la modernité actuelle. Elle détestait cela, pas forcément parce qu'elle adoptait ici une posture féministe, mais sans doute plutôt parce que, capricieuse et orgueilleuse qu'elle était, cela échappait à son contrôle et à sa volonté et que cela ne pouvait donc que l'ulcérer. Dans les faits, si on l'avait laissée choisir, elle ne saurait même pas dire sur qui ce serait porté son choix. Alors cela avait sans doute été très hypocrite de sa part que de renâcler et de pester, à l'heure de ses fiançailles puis à celle de ses noces. Mais elle n'était plus à un paradoxal caprice prêt, n'est-ce pas ? A l'heure de la décision capitale, c'était Oliver qui avait pris sur lui de répondre positivement à la proposition formulée par Léonidas Kolikowski. Après tout, en tant que patriarche des Whalberg, c'était sans doute légitimement lui qui avait le plus droit au chapitre. Mais cela n'avait pas empêché Satyne de se dire que cela arrangeait trop bien leur beau-père Sylar, de quoi l'ulcérer plus que s'il n'avait pas été dans le paysage. Elle ne pouvait puérilement pas non plus oublier que leur oncle Maximilian avait approuvé la proposition matrimoniale, lui aussi, ce qui l'avait poussée, elle, à lui dire de bien vilaines choses qu'elle regrettait grandement aujourd'hui, ce que sa fierté et son ego l'empêchaient cependant quelque peu de publiquement reconnaître. Aujourd’hui, ce qui était fait était fait, et on ne pouvait plus revenir en arrière. N'est-ce pas ? Même si l'orage tonnait réellement, un jour, les liens qui avaient été faits ne pourraient être défaits. Quelque chose comme ça. Et voilà qu'Althea Iskander risquait fort à son tour d'en faire l'expérience, que celle-ci soit amère ou pas pour elle. « Plus il vieillit, plus Oliver devient de ces hommes qui veulent et qui exigent ... Ou alors c'est juste qu'il se sent légitime, à juste raison, pour demander et se voir obéir. » Il était le Patriarche des Whalberg, après tout. Un jeune patriarche, mais un patriarche quand même, avant tout de même plusieurs années d'expérience derrière lui ainsi que les conseils avisés de leur oncle Max'. Le tout en étouffant le fait que Sylar lui parlait un peu trop au creux de l'oreille pour leur propre bien à tous. Et pendant ce temps là, c'était elle qui devait payer les pots cassés et se dévouer pour ... Bref.

Visiblement, donc, Altheia n'était pas plus ravie, charmée ou enchantée qu'elle de la situation. Ce qui pouvait définitivement se comprendre. Jamais Satyne n'avait entendu dire que les Iskander se repaissaient du chaos et de l'instabilité. Normalement, en domaines économique et financier, c'est plutôt la paix qui est censée faire la prospérité, non ? Remarquez, quand on vend et transforme des produits bovins comme les Whalberg, cela a assez peu d'influence, si c'est la guerre ou la paix. Les gens ont toujours autant besoin de manger ... Alors, elle hoche doucement la tête, silencieusement, face aux paroles de la désormais fiancée de son frère. Non sans, cependant, émettre un léger "hmm" qui résonna au cœur de sa cage thoracique. Elle n'avait sans doute pas besoin de s'étendre sur le sujet, toutes deux se comprenaient, et même si ce n'était pas le cas, Satyne préférait pour l'instant garder certaines choses pour elle. Elles n'étaient après tout pas encore suffisamment intimes pour ça, que Altheia soit ou non la cousine de deux de ses meilleurs amis, eux aussi nés Iskander. Cependant, oui, elles semblaient tout de même se comprendre, que ce soit pour évoquer le premier plan ou l'arrière plan du tableau que représentait la situation actuelle. Ce qui n'empêchait pas Satyne de continuer d'observer la native d'Evunski, se faisant tout à la fois songeuse et scrutatrice. Allez, elle était née Phoenix, Altheia, elle n'allait pas fondre comme neige au soleil, ni même se laisser décontenancée pour si peu, n'est-ce pas ? Et puis, elle faisait partie de l'Armée, aussi. Ce n'est pas censé endurcir les troupes et les âmes, l'Armée ? Que pouvait bien en savoir Satyne, de toute façon ? Elle ne s'y était jamais intéressée, à l'Armée, que lorsque le prestige de l'uniforme lui faisait de l'effet du temps de ses premiers émois, depuis longtemps passés. Ou pas. Et puis Altheia reprenait finalement la parole. De quoi pousser Satyne à la scruter avec un grand regain de force et d'intérêt, comme un ciblage et un zoom en règle. Comme pour la sonder jusqu'au plus profond d'elle-même. Ou pour l'avoir en ligne de mire. C'était au choix ... « Rien ne peut être un obstacle entre Oliver et moi. » Le ton était déterminé, la menace était elle sous-jacente. Sans doute était-ce rude et quelque peu impoli de parler ainsi, surtout à la fiancée de son aîné, mais c'était ainsi. « Il n'y a pas d'obstacle qui tienne ou que je tolère. Oliver est ... Il est parfois bien trop sûr de lui, alors il faut bien que je balaie derrière lui. A coups de balai ou de croque en jambe, c'est au choix ... » Finalement, sans doute se radoucit-elle quelque peu, tout en soupirant et en fermant les yeux, avant de les rouvrir, apaisée. « Rien de personnel, ne le prend pas pour toi. C'est juste que mon frère et moi avons traversé les pires épreuves que peuvent connaître deux enfants de nos âges d'alors. Évidemment, cela créé un lien spécial, et ... Bref, rien de personnel. » Elle tente un sourire, loin de savoir si elle est réellement convaincante ou non.

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Re: the strength of the links. (r/satyne)  |  Sam 15 Fév - 15:24
the strength of the links

Il y a une raison à tout. Inutile d'être un adulte pour le comprendre, déjà enfant tu percevais aisément la valeur d'une telle affirmation. Néanmoins, chez certaines personnes la valeur d'une raison n'est pas tout à fait justifié. Bien au contraire, elle est souvent richesse d'un égoïsme, d'une puissance … le tout dans le but d'un assouvir un besoin ou un sentiment que l'on ne peut contrôler. Un verbe  de frein qui fait obstacle au mouvement des battements de l'aile de ton phœnix intérieur. C'est vrai, tu n'es pas prête à abandonner cette liberté qui t'appartient. Cavalière de détermination, tu raisonnes à l'écho des réflexions de ton esprit – très peu avec le cœur qui demeure faiblesse, hormis lorsque cela concernent les membres de ta famille. Tu as toujours vécue dans l'acte du présent, peu encline à écrire sur papier la prochaine scène. Cependant Oliver avait inversé cette tendance en sa faveur en jetant son dévolu sur toi. La raison de son choix était resté aussi vague que les montagnes qui chérissent les terres de Hiokuri. Un argument énigmatique, sans nom qui ne faisait qu'agacer ton ire à son égard.  « Plus il vieillit, plus Oliver devient de ces hommes qui veulent et qui exigent ... Ou alors c'est juste qu'il se sent légitime, à juste raison, pour demander et se voir obéir. ». une tirade qui ponctionne de la vérité et d'un témoin certain à la réalité d'un union qui peine à fonctionner. Ta future belle-sœur à en devenir était passé par là, aussi amère que cela puisse paraître ses mots en demeurent teintés. Un soupire ironiquement bas s'échappent de ta bouche non sans lever les yeux au ciel. « N'en sois pas si sûr, le tout est de savoir y faire en temps et en heure. Il reste un héritier de digne lignée, mais cela ne lui donne pas la légitimité sur tout et tout le monde. ». Ton timbre est assuré et vaillant d'une flamme qui te colle à la peau depuis ta naissance. Bien que tu sois une Iskander et de par ton éducation reçue, tu réagissais ainsi mais également par ta nature de tempérament.

L'idée que la gent masculine puisse avoir un ascendant sur ton être, t'horripile. Préférant adoucir l'atmosphère vers un autre air plus limpide, tu  te contentes de secouer la tête pour affranchir tes idées et plongée ton regard par la vision en dehors de ses murs qui te sont parfaitement étrangers. Une mesure de silence que tu viens rompre en affirmant à la rouquine que tu ne serais pas un obstacle entre son frangin et elle. Une phrase qui semble déclencher une maigre colère contenue au creux de quelques dires qui viennent soutenir une vérité que tu avais déjà deviné. Aucune surprise, alors. Satyne était cette figure maternelle de secret et de bien être qui avait tant manqué à Oliver durant son enfance. Un fait dont il parlait peu en effet mais tu te souviens d'une nuit où il t'avait demandé de rester auprès de lui et non de partir comme tu appréciais si bien le faire. Je ne m'accroche à personne. La solitude est bien plus douce et appréciable. Ma sœur est le lien le plus précieux qui l'on m'a accordé. Tu comprenais la filiation de cette relation, tes frères étaient importants à tes yeux – et davantage encore avec le petit dernier. Et sa dernière citation, émis avec un regain de douceur neutre confirme l'état de base de ce lien fraternel. « Je vois. Tu n'as pas besoin d'en dire plus, le peu que je connaisse suffit à le comprendre. ». Lui dis-tu en la considérant d'une expression calme et entendue. Tu avais seulement dit cela afin qu'elle saisisse que le chantage ne serait pas une porte que tu ouvrirais, jamais. La famille est une force à laquelle on ne peut tourner le dos, ma douce. Les paroles de ton paternel ne te quitte jamais vraiment et elles tonnent toujours au bon moment. « Quoi qu'il en soit, ton frangin a changé dans sa manière de percevoir l'avenir. ». Beaucoup trop, subitement. Par le passé, il était prompt à s'amuser, à prendre des virages plongeant et avide d'audace. Aujourd'hui, il jouait la carte de la certitude, de la sécurité et de l'espérance : la figure emblématique que l'on attendait de lui sans le moindre doute. « Bref … tu sais peut être où se trouve Seth ? ». Ce dernier t'avait averti de son arrivée la veille à la demeure familiale et tu avoues que voir un visage familier ne serait pas trop demandé.
@Satyne Kolikowski

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