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Ne manquez pas le second chapitre du deuxième tome de l'intrigue. Plusieurs sujets ont été postés, vous pouvez tous les retrouver dans la partie intrigue.

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propagée par les Veuves: Alors que de nombreuses personnes ont été empoisonnées à Aureus ces derniers temps, il semblerait que la contamination des eaux ne soit pas une conséquence des manifestations de ce 5 septembre mais provient de la malveillance des Perles, par désir de vengeance suite à la perte d'une part du marché sur la Capitale suite à l'instauration de la république d'Aureus. Des hommes ont été aperçus la nuit, déversant des liquides dans l'eau d'Aureus, à la peau bien trop claire et au regard mauvais.
propagée par les Perles et la population d'Aureus: Il a été raconté par ceux présents sur la scène de crime qu'une rose avec des épines a été trouvée sur le corps d'Alexandre Shelby. Quelques minutes plus tard, à peine, un malheureux homme de main des épines rouges fut trouvé non loin de la maison de l'ancien dirigeant. Il se murmure que les épines rouges seraient à l'origine de cet assassinat, énervé par les contraintes qui leur étaient imposées par le nouveau gouvernement d'Aureus.
propagée par la population de Rezbia: Voilà plusieurs semaines que les apparitions publiques de la reine Nysa Sielle se font rares. Si la famille royale n'a pour l'instant pas offert d'explications à son peuple, cela n'empêche pas certains de spéculer sur la nature de cette absence. On murmure au sein du palais que la reine serait malade, et que c'est pour cette raison qu'on ne la voit quasiment plus sortir de sa chambre et qu'elle ne semble plus s'impliquer dans la vie du royaume. Cette rumeur commence à se répandre comme une traînée de poudre à travers le royaume de Valdierva.
Vous aussi vous voulez propager votre propre rumeur? Alors rendez-vous dans le recensement général pour remplir le champ "rumeurs et informations". Vous pouvez également consulter toutes les rumeurs et informations avérées au sein du registre des informations et rumeurs.
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 between the wars (arabella)

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between the wars (arabella)  |  Sam 18 Jan - 17:09
between the wars
what are we supposed to do after all that we've been through when everything that felt so right is wrong
ft. @arabella gavon

Elle tourne, tel un lion en cage. Telle une louve en cage. On l'a renvoyé ici aussitôt que l'on a appris où elle était, et ce qu'elle avait fait. Quand elle avait appris que la ville de Chromin était assiégée par le royaume, que Noah, Pavel, Achil et d'autres y étaient, elle s'était retenue de détruire sa chambre. Mais après autant de semaines enfermée dans cette pièce, après avoir subi plusieurs sautes d'humeur, il n'y avait plus grand chose à casser dans ses appartements. Le miroir n'avait pas été remplacé, tous comme les éléments de décoration qu'elle avait brisé lors de précédents excès de rage. Cette fois-ci, elle avait pris sur elle, même si colère et inquiétude se mêlaient dans son corps. On ne lui avait rien dit, à elle, la reine de Valdierva. On l'avait laissé dans le flou, alors que son époux était parti avec l'armée, alors qu'il mettait sa vie en danger. Elle aurait dû être là-bas, avec eux, pour les aider. Elle était folle de rage d'être coincée ici, là où elle ne servait à rien. Puis ses pensées avaient dérivé vers son fils. Nathanael était seul, ou presque. Elle savait qu'il était probablement entouré des Sielle, d'oncles et de tantes, de sa nounou, mais il n'avait ni son père, ni sa mère pour le réconforter. Et ça la rendait malade. Sans Noah au palais, elle avait imaginé un plan, qu'elle s'était empressée de mettre en oeuvre. Peu importe les répercussions quand (et non si) Noah reviendrait au palais. Elle avait appelé à l'aide les gardes postés devant sa porte, et lorsque l'un d'eux était entré pour voir ce qui se passait, elle l'avait assommé à l'aide d'une lampe de chevet qui trônait dans sa chambre. Le garde était tombé, et le deuxième n'avait pas eu le temps de réagir qu'elle l'avait figé sur place, piégé par la glace qui recouvrait désormais son corps. Elle s'était empressée d'aller trouver Nathanael, qui était occupé dans sa chambre. Elle avait soigneusement évité les gardes dans les couloirs, et n'avait été obligé de s'attaquer qu'à ceux qui montaient la garde devant la chambre de Nate. Usant de son pouvoir avant qu'il ne puisse l'arrêter, elle avait fini par réussir à atteindre le garçonnet, qui était sous la surveillance de sa nounou. Cette dernière n'avait rien osé dire, car le garçon avait couru dans ses bras dès lors qu'elle avait franchi la porte. Une petite dizaine de minutes était passée avant que de nouveaux gardes fassent irruption dans la chambre. Ils n'osèrent pas s'en prendre à elle ouvertement devant l'héritier du royaume, et s'ils hésitèrent, le regard que Nysa leur jeta les en dissuada. La reine prit le temps de dire au revoir à son fils, le rassurant tant bien que mal sur sa propre absence, inventant un mensonge qui lui imposait de passer du temps à Feraniski, ainsi que sur celle de son père. Puis, finalement, elle suivit les gardes, qui la rejetèrent ici, dans sa chambre.

Tout ça s'est passé il y a seulement deux jours, et pourtant Nysa a l'impression que cela fait une éternité. Voir son fils lui a insufflé un peu de joie, un peu d'espoir. Mais voilà qu'elle recommence à se torturer, à se questionner, à tourner en rond. Sa place n'est pas ici, dans cette chambre. Elle sent que quelque chose de plus grand l'attend derrière ces portes. C'est à elle que les Dieux ont confié cette mission, ironiquement. Elle qui a été privée de sa liberté, et dont la parole n'a plus aucune valeur. Elle ne sait pas pourquoi ils l'ont choisi elle plutôt qu'une autre. Ça n'a pas de sens, mais c'est fait. C'est à elle désormais d'en faire quelque chose.

Les portes s'ouvrent sur ses appartements, Nysa tourne la tête pour poser son regard sur l'intrus. Elle s'est habituée à ce que tout le monde rentre ainsi dans sa chambre, sans y avoir été invité, sans avoir été prévenue. On ne lui demande pas son avis, elle n'a plus son mot à dire, de toute façon. Elle ne peut s'empêcher d'être surprise alors que ses prunelles croisent celles d'Arabella, si semblables à celles de son frère. C'est bien la dernière personne qu'elle aurait pensé voir ici. Pourtant, la jeune femme sait que la présence de son ancienne amie, de sa belle-sœur, dans son antre, n'a probablement rien d'une visite de courtoisie. Voilà des années que leurs rapports ne sont rien d'autre que tendus, que l'amitié qui a un jour existé n'est plus qu'un lointain souvenir. Et avec les derniers événements, Nysa se doute que la Sielle doit probablement la haïr. Et elle la comprend. Tout de même, elle ne lui offrira pas le plaisir de courber l'échine, et sait qu'elle fera face à la tempête que la brune déversera sur elle. « Arabella. » Elle se lève pour être à la même hauteur que la jeune femme. « Que me vaut l'honneur de ta  visite? »

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Arabella Gavon
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Re: between the wars (arabella)  |  Dim 19 Jan - 18:42
between the wars -- @nysa sielle Rien ne semblait pouvoir contenir la furie. Ni les gardes, ni même son bon sens. Et si elle se contentait jusque-là des dorures de sa geôle sans trop faire de bruit, l'absence du roi lui a vraisemblablement fait l'effet d'une porte ouverte, d'une clef qu'il lui laissait pour se défaire de ses chaînes. Ce qu'elle a fait. Avant-hier. Le récit de la fuite est remonté aux oreilles de la procureur la veille, par des mots qui l'ont laissée de marbre à n'en juger que par ses traits qui se sont tout juste mouvés en conséquence. Et pourtant la voilà qui ouvre l'antre de la louve sans se soucier d'une quelconque invitation, ou de tous les signes et de toutes les réflexions intérieures qu'elle a balayées du revers de la main, au risque de se laisser convaincre par l'absurde de l'action. À la place de mon frère, j'aurais moi-même façonné la lame la plus aiguisée du pays pour te trancher la gorge dès les premiers soupçons. C'est faux, mais elle voudrait sincèrement le penser. Ses mains pourraient même se joindre des heures durant pour demander cette faveur aux Dieux si seulement elle croyait. Tu n'as définitivement plus rien de la Nysa qui m'est été donné de connaître quand j'étais petite-fille. Ni le courage, ni l'intelligence et surtout pas la dignité. Encore un mensonge qu'elle se répète depuis longtemps, mais qui s'échappe pour la toute première fois à haute voix. Et il maintient - pour l'instant - enfermé à double tour tous les sentiments qui l'animent depuis l'éloignement. Surtout les meilleurs d'entre eux qui sont en fait les pires, puisque ce serait mentir de soutenir que ceux-là n'existent plus. Ils sont bien là, toujours présent et pas si profondément enfouis. Moins intenses qu'il y a quelques années peut-être, mais c'est tout. Car assez de temps s'est écoulé depuis qu'elles ne partagent rien d'autre que le nom laissé par Jeremy, assez pour qu'elle est fait le deuil de les voir s'évanouir. Et ça lui soulève le cœur. Aujourd'hui moins que demain, mais bien plus qu'hier, quand elle pensait encore que la ramener à la raison était possible et que celles pour lesquelles noah la gardait près de lui valaient la peine d'être comprises. Il n'en est rien. Le confirme la noirceur de ses pensées que l'autre doit voir dans les prunelles qui la fixent. Pourtant elle n'est pas en train de la haïr - même si c'est ce qu'elle s'efforce de mimer - mais de chercher sa meilleure amie sous le tas d'immondices. Et c'est elle-même qu'elle déteste pour ne pas pouvoir s'empêcher de le faire chaque fois qu'elle la voit au loin, ou qu'elles partagent un même espace. Aussi chaque fois qu'elle entend sa voix, son prénom, que quelque chose lui fait penser à ce qu'elles étaient ou qu'un souvenir lui revient en tête - même mauvais. Et c'est à la limite du supportable, qu'elle vient de franchir en se rendant là. Bien plus insoutenable en fait que de la savoir près de l'héritier et en train de désobéir à leur roi. D'ailleurs ces deux-là ne sont qu'un prétexte pour stagner sur le pas des appartements de la louve, et la regarder sans véritablement attendre de réponse ou quoi que ce soit. Parce que voilà bien des semaines qu'elle désirait ouvrir cette porte bien gardée. Et des mois, des années qu'elle voulait simplement se planter devant sa belle-soeur et tenter de trouver en elle quelque chose de familier. Ne serait-ce qu'une mimique. N'importe quoi. Et force est de constater qu'il n'y a rien. Rien de différent, de plus ou de moins que ce qu'elle voyait il y a dix ans. Et c'est ce qui l'effrayait jusque-là, ce pourquoi elle ne venait pas et ce qui la retient maintenant. Son visage, mais aussi son allure et tout ce qu'elle dégage rien qu'en restant plantée là - et surtout tout ce qu'elle cache sous cette épaisse couche de glace, même si ce n'est peut-être qu'un mirage, que la mélancolie qui la ronge qui fait que ses yeux ne cesseront donc jamais de la voir autrement malgré toute la rancœur qu'elle ressent depuis trop longtemps.

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Re: between the wars (arabella)  |  Mer 5 Fév - 19:51
Les prunelles se promènent sur les traits de ce visage qui lui ont un jour été si familiers, mais qui semblent appartenir à une inconnue désormais. Pourtant, elle n'a pas tellement changé, Arabella. Pas à ses yeux, en tout cas. Mais au fond, Nysa sait qu'elle n'a certainement plus rien de la gamine qu'elle était à l'époque. Car c'est ça, ce qu'elles étaient. Des enfants, qui se plaisaient à jouer à des jeux d'adultes. Peut-être est-ce à ce moment que la louve a commencé à se perdre, que le chemin qu'elle a emprunté l'a éloigné définitivement de son amie. La voix de la Sielle la ramène à la réalité, et ses mots font naître un sourire sur les lèvres de la reine. Amusée, elle l'est, d'une certaine façon, mais c'est surtout un mécanisme de défense, une barrière pour empêcher sa belle-sœur de lire par delà le masque, comme elle pouvait le faire à l'époque. « Je n'en doute pas. » Ou peut-être que si. Elle aimerait croire que, quelque part dans le cœur d'Arabella, résident toujours les fragments de leur amitié brisée, perdue. Elle aimerait croire que sa disparition éveillerait quelque chose chez la brune, autre chose que de la satisfaction, du moins. Mais elle ne croit pas la Gavon capable de ressentir quelque chose pour elle, plus maintenant. Elle l'a vu devenir une femme forte, implacable, forgée dans le métal qu'elle manipule avec tant d'aisance. A bien des égards, elles ont évolué de la même manière, alors c'est bien pour ces raisons que Nysa se plait à penser qu'elle est encore capable de comprendre son ancienne amie. Elle se surprend, ces derniers temps, à éprouver bien trop d'espoir lorsqu'il s'agit des Sielle. A croire que son destin a toujours été de chercher leur approbation et leur affection, même quand elle pensait déjà détenir tout ça. Un cercle sans fin, qui se répète, encore et encore. Elle a signé sa propre histoire, en agissant comme elle l'a fait. Il y a quelques mois, il y a quelques années. A croire que lorsqu'il s'agit des Sielle, elle ne sait que détruire tout ce qu'elle parvient à créer. Amitié, confiance, amour. Rien n'est destiné à durer, pas pour elle.

Arabella n'en a pas terminé là, au contraire, la louve sent que la princesse ne fait que commencer. Un échauffement, presque, alors qu'elle lui balance ses mots blessants au visage. Elle a raison, en partie. Nysa sait qu'elle n'a plus rien de l'enfant qu'elle était. Et d'une manière, elle est soulagée que ça soit vrai. Car la petite fille aurait été engloutie par ce monde, par cette réalité. La candeur d'enfant, définitivement envolée lorsqu'elle a compris que personne ne tiendrait jamais tête à ses opposants si elle ne le faisait pas elle-même. Alors elle a appris à le faire, avec les années. Mais elle doit bien avouer qu'elle est peut-être allée trop loin, aveuglée par son désir de vengeance contre l'univers qui l'a laissé tomber dès sa naissance, aveuglée par l'envie de prouver à tous qu'ils avaient tort, qu'elle valait bien plus que ce qu'on lui avait toujours laissé sous-entendre. Elle s'est perdue dans des idées sombres, a oublié que tout le monde n'était pas son ennemi, qu'il y avait aussi des amis dans les personnes qu'elle a repoussé bâtissant un mur de glace autour d'elle. Elle aimerait que ça ne soit pas trop tard pour arranger les choses, mais elle n'est pas assez naïve pour penser le contraire. « Pourquoi es-tu là? » Le sourire a disparu, et la voix est presque lasse. Elle n'a pas envie de s'énerver, pas aujourd'hui. Pas avec Noah à des kilomètres d'ici, risquant sa vie dans un combat qui aurait dû être le sien, aussi. Pas aujourd'hui, si proche de leurs anniversaires, cette période particulière, qu'elles partageaient toujours à deux. Pas aujourd'hui, alors que la présence d'Arabella ne fait que lui rappeler tout ce qu'elle a perdu, et pas seulement au cours des derniers mois.

@arabella gavon

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