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INTRIGUE
Ne manquez pas le second chapitre du deuxième tome de l'intrigue. Plusieurs sujets ont été postés, vous pouvez tous les retrouver dans la partie intrigue.

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La nouvelle période de sprint rp a débuté. Vous agnez le double de points pour tous les rp postés !

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De nouveaux dés ont fait leur apparition, pour vous aider à participer dans le grand jeu du pouvoir et de la politique. Toutes les explications se trouvent dans ce sujet.
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Palier 6
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Palier 6

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Palier 3
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Palier 1

propagée par les Veuves: Alors que de nombreuses personnes ont été empoisonnées à Aureus ces derniers temps, il semblerait que la contamination des eaux ne soit pas une conséquence des manifestations de ce 5 septembre mais provient de la malveillance des Perles, par désir de vengeance suite à la perte d'une part du marché sur la Capitale suite à l'instauration de la république d'Aureus. Des hommes ont été aperçus la nuit, déversant des liquides dans l'eau d'Aureus, à la peau bien trop claire et au regard mauvais.
propagée par les Perles et la population d'Aureus: Il a été raconté par ceux présents sur la scène de crime qu'une rose avec des épines a été trouvée sur le corps d'Alexandre Shelby. Quelques minutes plus tard, à peine, un malheureux homme de main des épines rouges fut trouvé non loin de la maison de l'ancien dirigeant. Il se murmure que les épines rouges seraient à l'origine de cet assassinat, énervé par les contraintes qui leur étaient imposées par le nouveau gouvernement d'Aureus.
propagée par la population de Rezbia: Voilà plusieurs semaines que les apparitions publiques de la reine Nysa Sielle se font rares. Si la famille royale n'a pour l'instant pas offert d'explications à son peuple, cela n'empêche pas certains de spéculer sur la nature de cette absence. On murmure au sein du palais que la reine serait malade, et que c'est pour cette raison qu'on ne la voit quasiment plus sortir de sa chambre et qu'elle ne semble plus s'impliquer dans la vie du royaume. Cette rumeur commence à se répandre comme une traînée de poudre à travers le royaume de Valdierva.
Vous aussi vous voulez propager votre propre rumeur? Alors rendez-vous dans le recensement général pour remplir le champ "rumeurs et informations". Vous pouvez également consulter toutes les rumeurs et informations avérées au sein du registre des informations et rumeurs.
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 we care for each other. (achili_#1)

 :: Rezbia :: Château des Sielle  
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Akali Sielle
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AGE : 25 ans. Les années passent et les responsabilités s'enchaînent. Loin d'être idiote, la jeune femme sait ce qui l'attend bientôt : le mariage et son devoir de donner des héritiers. Même en étant la préférée de son père, la petite fille chérie, cet amour ne la sauvera pas de sa future prison dorée.
STATUT CIVIL : célibataire. Akali le sait, sa beauté en charme plus d'un. Ils sont tous à ses pieds ; elle n'a jamais eu à se rendre seule à un bal, elle n'a jamais eu de complexe sur sa beauté si ce n'est sur son nez trop long pour elle et ses orteils disproportionnés. Pourtant, aucun de ceux qui la courtise depuis des années n'a réussit à attirer son attention. Ils veulent tous la même chose, son lit et sa richesse, heureux de mettre une Sielle à genoux. La jeune femme veut plus que cela parce qu'elle mérite mieux. éprise. Il y a pourtant un homme qui agite son estomac, qui fait se resserrer sa gorge. Alors qu'elle sait que cette attirance malsaine pour celui qui l'observe la nuit parfois ne devrait pas exister, qu'elle ne sera pas bien acceptée, son coeur ne peut pas s'empêcher d'avoir des soubresauts pour Rakan Gavon.

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we care for each other. (achili_#1)  |  Lun 23 Sep - 7:07

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Akali et Achil


Les arbres prenaient une couleur rougeâtre avec la saison d’automne qui s’installait rapidement dans la belle ville de Rezbia. Tous étaient réunis pour quelques jours de repos officiels, alors qu’en réalité, certains membres du Cercle s’étaient rendus au château des Sielle pour un rassemblement. Elle se trouvait actuellement au pied de la tour est, la plus grande du domaine. Depuis l’enfance, Akali avait toujours apprécié cet endroit, un mur de métal pour tout abris dans le dos, alors qu’en face d’elle se trouvait une arrière-cour, face à une immense fontaine, entourée de bosquet aux formes les plus extravagantes les unes que les autres et d’un bassin d’un bleu océan. Les jardiniers de Valdiera étaient les meilleurs du royaume, elle se plaisait à le répéter à tous ceux qui voulaient bien l’entendre. La manière dont ils travaillaient les plantes lui rappelait le folklore de son enfance ; se promener dans les jardins du château semblait lui empêcher l’était amnésique qu’on atteint parfois à l’âge adulte, parce qu’elle se plaisait à se rappeler la frénésie de son enfance. Marchant difficilement depuis l’incident de juillet, alors qu’elle savait que sa jambe récupérait lentement, rejoindre les fontaines fut un exercice difficile ; se massant la rotule, Akali préféra utiliser le chemin en ciment plutôt que de passer sur l’herbe verte du parc. La sécheresse que pouvait sentir quelques régions d’Akkadia ne touchait pas Rezbia et quand bien même, l’argent que possédait sa famille permettait à l’eau des fontaines de couler sans cesse ; les Sielles pouvaient parfois se montrer complètement hermétique aux besoins de la basse population. Ce n’est qu’en contournant la fontaine que la jeune princesse réalisa qu’elle n’était pas la seule à avoir eu l’idée de venir se promener dans un endroit paisible, loin des conversations politiques. Ses fossettes venaient certainement de s’illuminer alors qu’elle afficha un sourire qui semblait jusqu’à capter la lumière du soleil. Elle n’aurait pas pu rêver meilleure compagnie en ce dernier jour de soleil, ça elle en était certaine, puisque le froid de l’hiver arriverait bien assez tôt. La jeune femme savait ce qu’il avait pu en coûter à son ami de laisser sa femme seule à Aureus pour quelques jours, par fidélité au Cercle. Peut-être qu’Achil ne l’avouait pas mais son caractère loyal faisait qu’il serait un mari merveilleux et Akali, elle, était persuadée que Keira Gavon était l’une des meilleures choses qui pouvait lui arrivait. Elle d’approcha de l’endroit où il se trouvait, enlevant ses chaussures et mettant les pieds dans le bassin pour prendre place à ses côtés. « J’espère que tu en as conscience, j’ai essayé d’applaudir plus fort que tous les autres à ton mariage. Je mérite que tu fasses un récital en mon honneur. » Qu’elle s’amusa à dire, lui donnant un coup de coude. La jeune princesse souriait de toutes ses dents, fière de sa bêtise. Achil la connaissait suffisamment pour qu’elle se le permette, après tout, leurs mères avaient toujours été collés ensemble, ce qui leur avait valu quelques bains en communs jusqu’à ce qu’ils soient en âge où ça en devienne trop gênant. Remettant une mèche de cheveux blonde derrière son oreille, elle reprit un air un peu plus sérieux, brûlant de lui poser la question depuis quelques semaines. « Si tu m’en disais plus sur la vie de jeunes mariés. » Exposa-t-elle d’une voix calme, parce que c’était son rôle d’amie que de tendre une oreille attentive de temps à autre.
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AGE : VINGT-NEUF ANS, et la trace de ces années comme l'usure érodant son être. un joyau aiguisé avec finesse.
STATUT CIVIL : coeurs sacrifiés à l'autel, MARI d'une femme qui l'effacerait volontiers d'sa vie, si elle le pouvait. lui, nonchalant à l'âme meurtrie qui s'est résigné à cette misère.

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Re: we care for each other. (achili_#1)  |  Mar 15 Oct - 16:53
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Vie, spectacle paisible ; carcan d'indifférence dans lequel il se perdait désormais. Libéré des réunions incessantes et rencontres où les mots bourdonnaient, les plans se construisaient- l'avenir se créait. Tous acteurs, joueurs soigneux qui plaçaient leurs pièces sur un échiquier de destinées diverses : à Aureus, la tempête approchait insidieusement, portée par l'air froid de l'automne qui se profilait sur l'horizon rougeâtre. Les temps froids étaient rares, à Karez: terre clémente qui apportait un soleil doré tout du long, baiser doucereux d'un soleil tout puissant- le seul Dieu de la vie en lequel les Valeska voudraient bien croire. La maison semblait loin, pourtant ; et déjà tout ce qu'on préparait ici, le ramènerait à la capitale, loin d'une tranquillité à laquelle il avait cessé d'aspirer depuis des décennies. Il avait quitté le berceau de l'innocence depuis longtemps, Achil, soldat de ses avenirs, haute statue de marbre soigneusement sculptée par d'autres mains. Celles qui n'avaient de cesse de le tirailler, d'une direction à l'autre, oppositions qui se faisaient guère, murmurant des mots- l'ouragan de ses maux. S'il avait alors, le droit de s'octroyer quelque repos, ce serait ici qu'il le chercherait- Rezbia, illusion facile d'un monde où les choses pourraient être meilleures. Si certains pouvaient rêver d'une vie après la mort, ce paysage serait sans doute celui qu'ils imagineraient : réceptacle d'existences minuscules, des oiseaux qui filaient dans le ciel aux murmures de vent dans les herbes. Passif pour une fois, il laissait peser sur ses épaules le poids de plomb des événements de ces dernières semaines. Et à son doigt, l'alliance de métal le brûlait toujours- l'attachement obligatoire qu'on demandait de lui : dans tout c'qu'on avait fait de lui, jamais avait-on essayé de lui inculquer l'amour, gratuit et patient, ces sentiments qui se cultivaient avec précautions. Keira n'était que figure lointaine- faciès qu'il voyait trop souvent désormais, reflet d'indifférence et de rejets qu'elle ne mettait en mots. L'évidence immortelle qu'elle n'avait rien choisi et qu'il y avait même dans son regard, une vague de dégoût. Peut-être plus envers ce qui lui était imposé que vers lui- l'impression restait tout aussi amère, réalité qui n'allégeait en rien son âme. Déjà, le monde semblait lui dire que ce ne serait pas avec elle qu'il trouverait quelque réconfort que ce soit. La distance qui les séparait désormais, alors, devait lui paraître cadeau des Dieux, présent inespéré pour profiter d'une liberté qu'il n'avait jamais eu l'intention de lui ôter, lui, mais que les responsabilités avaient mises à mal. Et trop focalisé sur l'évidence des émotions glacées de son épouse, l'éphèbe n'avait que peu regardé dans un miroir. Une fuite, pour mieux ne pas se rendre à l'évidence ; éprouver la honte et les peines insidieuses qui allaient avec. Réprouver la rage qu'il pourrait ressentir, à l'égard de quelqu'un qui ne faisait qu'ajouter une part d'impuissance morne sur son être. Il n'pourrait réécrire leur sort- et il semblait destiné que Keira le déteste pour cela. Si c'n'était déjà le cas, le sentiment viendrait bien assez tôt.
'J’espère que tu en as conscience, j’ai essayé d’applaudir plus fort que tous les autres à ton mariage. Je mérite que tu fasses un récital en mon honneur.'  l'apparition parasite l'avait tiré de ses pensées, voix familière qui- au moins- retroussèrent ses lèvres en un sourire. Un visage familier, et qui plus est, déchargé des ambitions froids qui annihilaient les êtres comme lui. Akali, à jamais synonyme de temps meilleurs- plus simples, en tout cas. L'enfance perdue depuis longtemps, souvenirs délités par le sort. Horizon tout tracé pour eux tous, et l'innocence d'en ignorer les conséquences, morte depuis longtemps. Mais la Princesse Sielle en gardait quelque éclat joyeux jusque dans ses prunelles- miel pansant les plaies profondes, estafilades des circonstances.

« J'ignorais qu'applaudir était un tel effort qu'il faille récompenser. » qu'il préféra le sarcasme au réel- l'ombre tenace sur sa peau qui le hantait. Spectre capricieux d'une culpabilité qui ne devrait être sienne ; qui l'était, pourtant, la chair à canon envoyée en première ligne, droit sous le nez de l'épouse forcée et condamnée comme une coupable qu'on aurait amené à l'échafaud. Il ne le voyait que trop bien, le poids de la chape de plomb sur l'ex Gavon- l'impression comme la sienne à lui, et le peut-être qui murmurait que ça ne changerait jamais. Comment, quand ils ne se focalisaient que sur ça ? L'interrogation si simple de son amie, alors, arracha une part de sa bonne volonté : patience jetée aux loups, ne restait que l'âme exposée, trop de vérités qu'il ne pouvait dire. Ni aux siens, ni à celle qu'il avait enchaînée à lui par un simple anneau, ni à ceux à qui il était loyal. Amis qui ne comprenaient que trop bien, à la fois la réalité de la responsabilité, et le désamour complet qui planait dans l'air. On espérait le meilleur, que le temps fasse son œuvre, comme si les cœurs pouvaient s'user avant de se dompter, le devoir, toujours maître de filaments d'être. « Ça fait moins de place dans le lit. » conclusion amère, faussement ironique et joueuse pour Akali- une illusion qui passerait avec n'importe qui sauf elle. Il le savait ; pourtant, il avait dit ces mots-là plutôt que d'autres. Simple observation- Keira, le fantôme qui vivait avec lui, sous son toit, partageait son nom, une parcelle de draps. Et rien d'autre. Et l'espoir romanesque qu'il y aurait pu y avoir mieux, en miettes, quelque part dans son âme, Achil tombé d'un piédestal d'attentes démesurées- que quelque-chose fasse sens dans tout cela. Qu'il y ait au moins quelque-chose dans sa vie, qui ne soit guère synonyme du choix des autres. « Pourquoi est-ce que tu poses la question, hein ? Aurais-tu enfin trouvé quelqu'un digne de t'amener vers la sagesse ? » loin de juger la jeune femme pour la réputation qu'elle avait- la fierté dont il avait été lui-même témoin, spectateur tantôt amusé, tantôt charmé par les caprices de la Sielle. N'y avaient-ils pas droit, à cet orgueil qui accompagnait leur glorieux lignage ? Paradoxe, qui accompagnait les gens comme eux : tant de gloires en lesquelles ils voulaient croire- mais toujours de quoi les réduire à néant. Qui sait, peut-être qu'Akali aussi, finirait condamnée en plein dans un mariage qui lui ruinerait l'âme. Un sort pitoyable qu'il ne lui souhaitait pas ; ses sourires, trop honnêtes et beaux pour être éteints comme ça, par un cœur brisé.

@akali sielle
désolée pour l'attente :iseeu:

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STATUT CIVIL : célibataire. Akali le sait, sa beauté en charme plus d'un. Ils sont tous à ses pieds ; elle n'a jamais eu à se rendre seule à un bal, elle n'a jamais eu de complexe sur sa beauté si ce n'est sur son nez trop long pour elle et ses orteils disproportionnés. Pourtant, aucun de ceux qui la courtise depuis des années n'a réussit à attirer son attention. Ils veulent tous la même chose, son lit et sa richesse, heureux de mettre une Sielle à genoux. La jeune femme veut plus que cela parce qu'elle mérite mieux. éprise. Il y a pourtant un homme qui agite son estomac, qui fait se resserrer sa gorge. Alors qu'elle sait que cette attirance malsaine pour celui qui l'observe la nuit parfois ne devrait pas exister, qu'elle ne sera pas bien acceptée, son coeur ne peut pas s'empêcher d'avoir des soubresauts pour Rakan Gavon.

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Re: we care for each other. (achili_#1)  |  Sam 26 Oct - 8:22

we care for each other
Akali et Achil


« J'ignorais qu'applaudir était un tel effort qu'il faille récompenser. » Souvenir lointain d’un sourire qui s’était perdu dans les méandres des années d’enfance. Un faible rire qui s’échappe de ses lippes, quand le visage de son ami s’adoucit légèrement face à l’innocence de la conversation. Si elle était capable de lui apporter le moindre support mental, la moindre goutte de douceur, c’était déjà une bataille gagnée. Tout l’un ou tout l’autre, Akali prenait soin d’enfuir ce cœur passionné profondément, capable de penser d’abord avec le cœur plutôt qu’avec sa logique, pourtant, dans quelques occasions, elle s’accordait un soupçon de naïveté en oubliant ses responsabilités. Ce ne serait certainement pas elle qui irait sermonner le Valeska sur les attentes d’un mariage entre sang argent ; elle ne doutait pas qu’il en avait parfaitement conscience. L’air balaya quelques-uns de ses cheveux, qu’elle replaça doucement derrière son oreille, observant d’un œil discret les traits tirés de son ami d’enfance. La princesse aurait effacé un à un toutes les rides d’inquiétudes qui s’étaient créées sur les plis de son visage si elle avait pu. Les enfants qu’ils étaient autrefois s’effaçaient un peu plus à chaque fois qu’ils vendaient leurs âmes à la cause, à chaque fois qu’ils accomplissaient le devoir qui les incombait en remerciement d’une naissance noble. Les enfants qu’ils étaient autrefois se seraient ri de ces adultes trop sérieux, ils se seraient enfuis pour se cacher dans les sous-bois du château des après-midis entières, irresponsables, passionnés d’histoires dont ils étaient les héros. Les enfants qu’ils étaient autrefois auraient certainement chercher le bonheur plutôt que le malheur, ils ne se seraient pas contentés de subir la soumission qu’imposait les dictâtes de la société, ils ne se seraient encombrés d’une vie emplie de contraintes. Songeur, qu’elle l’observe son ami et ça lui fend le cœur. Elle aimerait pouvoir s’arracher un peu du sien pour penser celui d’Achil, elle aimerait pouvoir lui transférer une vague d’émotion apaisante, elle aimerait pouvoir dire à l’enfant qui pleure à l’intérieur de lui que tout irait bien. Sauf que ce n’était pas vrai. Elle ne pouvait pas le dire parce qu’elle ne pouvait pas lui mentir. C’était ça, le pire. La jeune Sielle baisse la tête, respectant son souhait de silence autant qu’elle le pouvait, attendant le temps où la réponse arriverait. « Ça fait moins de place dans le lit. » Qu’il dit finalement, touche d’humeur dans la voix mêlée à une déception amère. Lèvres pincées, elle laisse le silence s’installer à nouveau pour celui qui a perdu la fougue de la parole ; comme un souvenir brisé d’une intonation naïve à ses oreilles. Les pupilles des deux êtres se rencontrent pour qu’Akali puisse y lire toute la détresse interne, pour qu’elle puisse entendre très clairement le hurlement de secours qu’il poussait sans se l’avouer lui-même, pour qu’elle puisse prendre la mesure de la tornade déferlant dans le sang de l’electricon. « Peut-être que tu es le plus chanceux des hommes. » Répond la princesse, contradictoire. Le ton est ironique, la voix est douce, les yeux couvrant son corps d’une embrassade réconfortante. « Après quelques nuits à l’étroit, il parait que le lit a tendance à se réchauffer. » Mauvaise blague permise seulement avec Achil, la princesse espérait qu’il n’irait pas la répéter à sa femme. Cependant, au-delà des blagues enfantines, au-delà du réconfort, c’est une lueur d’espoir qu’elle espérait lui transmettre, c’est cette lanterne à laquelle se raccrocher, c’est l’envie de vivre pour autre chose que son devoir avec son cousin ou enfin sa propre famille. Parce qu’il le méritait. Parce qu’il était bon. Parce qu’il était digne. « Je pense que c’est normal de se sentir perdu. Même dans un espace aussi petit que la moitié d’un lit. C’est humain. » Qu’elle dit, d’un ton plus sérieux. La magnétron savait qu’il comprendrait, parce qu’il connaissait son mode de penser, parce qu’il savait qu’elle ne blaguait pas cette fois. Un mariage arrangé n’était jamais simple, ce n’était jamais inné et elle savait que la pression des familles devenait encore plus pénible. Certes, ils étaient des argents, ils avaient des responsabilités et des malheurs que les simples rouges ne comprenaient certainement pas mais ils étaient avant tout humains, dotés de sentiments. Ce n’était jamais facile. « Pourquoi est-ce que tu poses la question, hein ? Aurais-tu enfin trouvé quelqu'un digne de t'amener vers la sagesse ? » Qu’il demande soudainement, peut-être pour changer de sujet de conversation. Prise au dépourvue, Akali n’était pas prête à parler d’elle. Pourtant, la réponse arrive comme une réponse automatique à un homme à qui elle ne peut dissimuler l’amère vérité. « Je me suis certainement fourvoyée et les dieux m’ont offert comme âme sœur une personne qui sera loin de m’amener vers la sagesse. » Pas celle que son père imaginait pour elle, en tout cas. Faute avouée à moitié pardonnée, peut-être venait-elle de dire à Achil que Rakan Gavon était plus qu’elle n’avait toujours voulu l’avouer. Pourtant, les mots sonnaient comme une épée de Damoclès au-dessus de sa tête, les sentiments si addictifs et passionnées, plaisants, adorés, sonnaient comme l’emprunt du chemin vers l’enfer. « Cela ne fait aucune importance. Je suis promise au terrible Kiran Xi’Nora. » Geste effrayant pour argumenter ses paroles, façade souriante pour cacher le hurlement de frayeur dans son cœur. « Peut-être aurais-je dû épouser Keira, moi aussi, c’est une perspective beaucoup plus douce. Penses-tu que les mariages à trois peuvent être autorisés par mon cousin ? Je ne prendrai pas de place dans le lit. » Blague stupide, sans savoir quels mots employer, sans vouloir se mettre à nue. Tout sauf ça. « Il faut croire que mon père a finalement trouver les arguments pour me contrôler. » Pour le meilleur et pour le pire.
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Re: we care for each other. (achili_#1)  |  Mer 20 Nov - 13:32
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L'existence trop occupée, dévouée à d'autres desseins, Achil avait presque fini par oublier le piège des alliances. Les serments politiques qui se murmuraient au couvert de l'ignorance, vœux comme les branches d'un lierre tenace, reliant à l'esclavage des âmes qui soupiraient à la liberté. Peut-être ne l'avaient-ils jamais été ; tout adulte qu'il était désormais, le Valeska n'pouvait prétendre le contraire : chemin tracé pour la prospérité des siens, décisions prises avec la froideur d'une stratégie qui s'éloignait toujours plus du cœur. Et les convictions annihilées dans l'oubli ; l'hésitation ne faisait que revenir le ruiner, à chaque pensée qui s'égarait vers Anja, à chaque tir des tripes, dans une direction ou dans l'autre. Paradoxe- crime même jugeraient certains ; Hadrien en premier, le patriarche qui avait toujours eu tant d'attentes pour son fils : l'inflexible de valeurs ancrées dans ses chairs avec le patronyme qu'il portait. Mais Anja était rouge et Anja lui torturait l'esprit. Et peut-être alors que dans les traîtrises insidieuses qu'il commettait, celle de ne pas comprendre sa toute nouvelle épouse n'était qu'un moindre crime. Rien d'autre que les aléas d'un futur qu'on ne choisissait guère : l'avenir avec ses propres lois. Ça devait être ainsi qu'on justifiait les époux parmi eux qui s'mettaient un couteau à la gorge, s'assassinaient dans le noir ou se ruinaient des décennies durant. Assis ici dans un carcan de solitude silencieuse, il pourrait bien s'égarer à s'demander ce qu'ils deviendraient, avec Keira. De ceux qui se haïraient avec hargne. De ceux qui s'ignoreraient pour le restant de leurs jours. De ceux qui prospéreraient, comme un marchandage bien placé, un pari risqué qui avait porté ses fruits. Il savait c'qu'on attendait de lui, dans l'équation impérieuse du droit de succession- Achil, déjà presque trente ans, une existence faite sur des champs de bataille ou au cœur de la cour des ennemis, et aucune descendance. S'il devait mourir demain, le nom Valeska mourrait avec lui- héritage éteint dans l'abysse de l'oubli, déshonneur d'un genre nouveau ; un fardeau comme une chape de plomb. L'orgueil qui leur revenait à tous- Argents qui se voulaient de réclamer le monde : la tâche était moins aisée que c'qu'ils avaient soupçonné, et il n'y avait que rares âmes avec lesquelles il se permettait de flancher.
Akali était de ces rares exceptions- il aurait été incapable de lui mentir, pourtant. Malgré les années au sein de la SPC, à mentir, à trahir, à manipuler et à décortiquer chaque éther passant entre ses mains ; elle lisait en lui comme dans un livre ouvert, reflet d'un jadis auquel ils tenaient trop tous les deux, pour complètement en faire table-rase. Il y avait eu une tranquillité à cet âge qu'il n'pouvait que regretter ; l'air d'Aureus, parfois, poison glissant jusque dans ses poumons. Et les espaces verts et clairsemés de Karez ou Valdierva avaient le don d'lui rappeler tout ça. La confession qui passa la barrière tenace de ses lippes, alors, il la fit à elle et elle uniquement- un échec jusque-là, grisant sa psyché et alourdissant la culpabilité. Celle-là même qu'il puisait droit dans les prunelles de sa propre épouse- Keira et les mots qu'elle n'disait pas, mais qui étaient trop évidents malgré tout : une romance morte dans l’œuf, inscrite uniquement à jamais sur les pages vieillis des ouvrages mielleux auxquels elle tenait tant. Il n'était pas l'époux rêvé, ni l'âme sœur, ni Prince Charmant descendu d'un destrier puissant. Les différences trop évidentes, et l'incompréhension comme manteau de froideur planant avec l'air paralysé dans leurs poumons. Ici, au moins, il respirait. Assez pour être honnête, langue déliée par un certain désespoir ; d'ces confessions que sa nouvelle femme faisait sans doute à d'autres, là où elle était. Peu importait où. Souvent, quand il y songeait, il s'demandait à quels moments il ignorait le sifflement sourd à ses oreilles- la prescience de critiques acerbes qui devaient être déversées dans le dos de l'absent. Sûrement qu'il n'faisait pas mieux, là.

Le rance arôme d'une défaite- un sentiment auquel il n'était que trop peu familier ; Achil, tant habitué à être conquérant, calculateur, en contrôle de ces réalités immuables et logiques qui avaient constitué son monde jusque-là. Peu de place pour les sentiments et les secondes, les minutes à s'préoccuper de ce que d'autres pourraient éprouver. Il avait le ton grinçant, alors, accolé à un ricanement rogue qui vint répondre au coude à coude à la première réplique de la Sielle. « Je suppose alors, que je n'passe pas assez de temps dans ce lit pour me rendre compte du changement. » l'analogie roulant trop longuement sur la langue- juste une image pour décrire une évidence qui devait crever les yeux. Il n'y avait ni romance, ni amour, ni passion. Et pour chaque pression assassine de son palpitant face à ce réel-là, il y avait un songe qui s'égarait vers Edel- celle qu'il perdrait irrémédiablement, une clarté trop éblouissante même sous le soleil doré qui régnait dans ce ciel aujourd'hui. Un nom qu'il n'avait jamais livré à personne- certainement pas à quelqu'un du Cercle, certainement pas à une Sielle. La prudence trop accrochée à ses chairs, Achil l'habitué de la solitude, celui qui préférait le silence de mirages qui n'appartenaient qu'à lui, plutôt qu'à quelque arme donnée à n'importe qui. « Je n'crois pas qu'il y ait de quoi se sentir perdu... La seule chose qu'elle fait, c'est sans doute s'imaginer chez elle, le plus loin possible de tout ce qui ressemble à cette union. » une avalanche de vérités dites avec des mots francs, qu'on n'pouvait confondre sous une image quelconque- il n'était plus question de lit, là ; l'observation des yeux perdus de Keira Gavon trop frappante pour qu'il prétende à quoique ce soit d'autre. Et c'était Akali, au moins. Peut-être aurait-il pu livrer ces mots en pâture à sa mère aussi- la Matriarche qui ne comprendrait que trop bien, la haute stature de confiance et de conscience. Personne n'pourrait inverser le temps, pourtant- réécrire ce qui semblait gravé dans un marbre inaltérable. « Au final, tout c'qui fait sens, c'est la responsabilité qui vient avec le fait de se marier comme ça. » de quoi justifier leur soif constante de plus- tout ce dont ils n'se contentaient pas, tous, Argents aux ambitions toujours plus vastes. L'échappée, toujours ailleurs que dans ce qui était censé ressembler à un foyer- l'habitation aux murs froids ; autrefois son recueil solitaire, aujourd'hui un logement qu'il fuyait plus qu'il n'l'aurait jamais cru. C'était pour ça, sans doute, qu'il s'attardait là à Rezbia, alors même qu'Aureus était le noyau qui le happait sans cesse. Les aveux de son amie, alors, eurent un arôme familier- il eut assez de compassion pour s'sentir désolé pour elle, esquisser une moue qu'elle ne remarqua sans doute pas, trop occupée à éviter tout contact visuel ; la contrition de l'abjection tendant ses muscles jusqu'aux traits de son visage. « Peut-être que c'est pour ça que les mariages d'alliance sont préférés alors-... il y a des choses qu'on n'peut pas se permettre. » caprices qui ne leur appartenaient pas- ils n'étaient pas des Dieux, contrairement à c'que certains pouvaient croire ; mortels, ils saignaient et agonisaient comme n'importe qui d'autre. Là une condition immuable à laquelle il n'avait pu échapper à de bien nombreuses reprises- s'il n'avait pas développé d'instinct de survie primaire et propre à tous, il n'en serait pas là.
« T'es un mauvais exemple, c'est sans doute à cause des gens comme toi qu'on en est là. » qu'il préféra ironiser dans un sourire- loin du poids d'une accusation avec fondement. Akali, rien d'autre qu'une Princesse qui avait elle aussi, sans doute, sa vision édulcorée d'un monde où le cœur était gouvernail de quelques lois profondément inscrites en elle. Il n'voulait pas savoir, pas vraiment, quelles faiblesses idéalistes pouvaient habiter les gens comme elle. Comme Keira. Terrible, voilà qu'elle jetait des mots disgracieux- et pour une seconde orgueilleuse, Achil se demanda si son fiancée avait déjà utilisé cet adjectif pour le décrire lui. Si elle en avait usé de certains du même acabit- de ceux qui avaient plané dans les conversations qu'elle avait eues en secret avec d'autres, le dramatique sort auquel son père l'avait condamnée. « Hm, oui. A n'en pas douter, elle aurait sans doute préféré elle aussi. » l'amertume à l'allure d'un sourire- qu'il offrit à son ami, ce sentiment qui coulait en eux déjà si vite, en quelques mots échangés. L'émotion partagée, qui lui fit baisser sa garde pourtant si habituelle, Achil, trouvant la main de sa camarade d'infortune pour y apposer une légère pression des doigts- un fugace instant complice dans le silence de mots qui n'auraient pas de sens. « Si les applaudissements doivent être un certain réconfort selon toi, alors t'auras qu'à te dire que j'y mettrai toute ma volonté. » la moquerie évidente, histoire d'lui rendre un peu de l'impression âcre qu'elle avait lâché sur lui dès qu'elle était arrivée. « Je suppose qu'à un moment ou un autre, tu es censée voir le privilège dans l'acte de te faire marier à une personne quasi-inconnue. Et que c'est ce genre de sagesse-là qu'on attend de nous. » retour d'un gamin critique et aigre, visage qu'il n'offrait pas à n'importe qui- la prestance autrement si importante, l'honneur des Argents avant toute chose, l'âge et l'expérience qui venait avec ; il n'y avait que de rares personnes avec lesquelles Achil abandonnait tout ça.

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AGE : 25 ans. Les années passent et les responsabilités s'enchaînent. Loin d'être idiote, la jeune femme sait ce qui l'attend bientôt : le mariage et son devoir de donner des héritiers. Même en étant la préférée de son père, la petite fille chérie, cet amour ne la sauvera pas de sa future prison dorée.
STATUT CIVIL : célibataire. Akali le sait, sa beauté en charme plus d'un. Ils sont tous à ses pieds ; elle n'a jamais eu à se rendre seule à un bal, elle n'a jamais eu de complexe sur sa beauté si ce n'est sur son nez trop long pour elle et ses orteils disproportionnés. Pourtant, aucun de ceux qui la courtise depuis des années n'a réussit à attirer son attention. Ils veulent tous la même chose, son lit et sa richesse, heureux de mettre une Sielle à genoux. La jeune femme veut plus que cela parce qu'elle mérite mieux. éprise. Il y a pourtant un homme qui agite son estomac, qui fait se resserrer sa gorge. Alors qu'elle sait que cette attirance malsaine pour celui qui l'observe la nuit parfois ne devrait pas exister, qu'elle ne sera pas bien acceptée, son coeur ne peut pas s'empêcher d'avoir des soubresauts pour Rakan Gavon.

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Re: we care for each other. (achili_#1)  |  Lun 25 Nov - 6:20

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Akali et Achil


Les rires rauques et cristallins qui se mêlent comme un souvenir d’antan. L’œil se détache un instant de l’interlocuteur pour se promener sur les jardons vides à cette heure tardive. Le soleil en train de se coucher – ne profitant pas assez de l’instant présent car bientôt il disparaitrait pour de longues semaines – la jeune Sielle restait silencieuse face au mal être de son ami. Les barrières de l’âge adulte s’étaient érigées entre eux ; même si l’innocence s’insufflait dans le lien invisible qui les liait, les entailles des leurs différents les tenait trop éloignés, l’écart de rang entre les deux argents, l’écart de responsabilité aussi, Achil toujours trop près des combats au goût d’Akali – inquiétude discrète. La jeunesse dorée d’Akkadia désœuvrée lorsqu’il s’agit de mûrir, grandir dans ce monde qui ne laisse pas réellement de choix – respect des anciens qui dictent la vie de chacun. Elle ne sait pas les secrets de cachent son ami et pourtant, elle aimerait lui dire qu’elle est là pour lui, elle aimerait lui dire qu’elle gardera son secret s’il en avait un, elle aimerait lui dire que rien n’a changé depuis la tendre époque de l’innocence. Les mots, rêches, restent coincés au fond de sa gorge parce qu’elle ne sait plus comment s’y prendre ; la peur de découvrir une vérité qui l’obligerait à garder un nouveau secret des oreilles de son roi, chef de famille. Ce sont d’abord des révélations surfaites qui dont dites, pour finalement qu’il ose révéler ses impressions sur la jeune mariée à qui la Sielle n’avait encore jamais adressé la parole mais qu’elle savait cousin de son amant. Le regard lourd, elle fixe son ami, les cheveux de jais en bataille sur sa tête, les traits tirés par un cœur qui se serre face à l’incompréhension de sa nouvelle femme, l’âme meurtrie parce un quelconque secret qu’elle ne sait pas. Pourtant, elle ne demande pas, trop polie pour insister, trop aimante envers lui pour oser venir déranger son cœur plus qu’il ne l’est déjà – ne souhaitant pas faire plus de mal. Tout ce qu’elle sait, c’est que la situation de la famille de naissance de la nouvelle Valeska n’est pas des meilleures – nom des Gavon, traitre presque. Plus encore, Keira a été arrachée à ses racines et elle aurait pu certainement, fuir au loin d’Achil mais elle ne l’a pas fait. La princesse sait le déchirement ressenti lorsqu’on doit faire un choix qui divise son cœur en deux. Ses yeux se posent plus intensément sur le Valeska, son ami, pour qui elle veut être là, à qui elle veut donner une partie de son amour sans rien attendre en retour que son bonheur. Sourire triste sur son visage, ne pouvant se réjouir des paroles qu’elle vient d’entendre mais pourtant, un brin d’espoir qu’elle ose lui montrer, aussi, ses yeux pétillants de la joie qu’elle se permet de lui donner. « Tu n’as pas à porter le monde sur tes épaules. J’ai conscience que nous ne sommes plus des enfants. Je sais ce qui nous sépare à présent, Achil, mais je ne veux pas être une princesse ou une Sielle, je veux juste être Akali pour toi. S’il te plait, n’oublie jamais que je suis là. » Quoiqu’il arrive, quoique tu puisses dire, tu es comme la famille. Elle espérait qu’il savait. Cette discussion, ils auraient dû l’avoir depuis longtemps, elle aurait dû être plus présente à Aureus au lieu de sortir tous les soirs en donnant du souci à son père. Elle aurait dû être plus mature depuis déjà bien longtemps, trop occupée à prendre soin de son image plutôt que de ses amis. « Je suis désolée. J’aurai dû être une meilleure amie. J’aurai dû être présente. » Qu’elle dit la voix cassée, prenant soudainement son bras avant de poser la tête sur son épaule, comme elle avait l’habitude de le faire alors qu’ils n’avaient pas encore dix printemps. Quelques instants de silence où elle ne profite de le sentir près d’elle loin de la folie du château et des manigances politiques, loin de ses responsabilités de nouveau mari qui préoccupent tant son esprit. Peut-être qu’elle essaie de lui donner le réconfort de la chaleur de son corps, lui faire oublier par quelques gestes tendres les interrogatoires, les morts, les atrocités qu’il voyait beaucoup trop souvent. Relevant sa tête, elle l’observa un instant les lèvres pincées, consciente qu’il ne s’agissait pas d’elle mais de lui à cet instant. « Je suis certaine que tu as essayé de la comprendre, déjà. Je sais aussi que tu ne te confies pas facilement… peut-être que si tu essayais d’ouvrir ton cœur véritablement elle ouvrira le sien. Crois-moi, choisir de suivre son mari plutôt que sa famille dans ce chaos, ça veut dire qu’elle ne s’imagine pas ailleurs qu’avec toi. » Dit-elle, retenant quelques larmes sur ses propres stupidités alors qu’elle a fait le contraire de Keira, elle a choisi sa famille. Son cœur saigne mais elle ne dit rien, parce que ce n’est pas à son tour mais à celui de son compagnon d’enfance de recevoir quelques étincelles d’amour. « Rien n’interdit d’essayer de trouver quelques douceurs dans la responsabilité. » Qu’elle répond songeuse, imaginant curieusement l’amour infini de Prim et Prima. « Les dieux aussi ont aimé malgré les responsabilités, ils sont devenus fou d’amour. Pourquoi ne pourrait-on pas essayer alors ? Tu serais peut-être surpris par la douceur qui se dégage de Keira. » Phrase dite avec douceur, pas pour le brusquer mais simplement pour lui donner réflexion, le sortir des sentiers si droits qu’il se plait à emprunter. Ce sont les blagues qui s’enchaînent et la chaleur d’une amitié presque retrouvée lorsqu’il passe sa main sur la sienne. La princesse sert ses doigts qui prennent les siens avec une tendresse qui lui avait manqué, geste qu’elle ne se permettrait pas avec d’autres hommes par peur d’un malentendu. Certainement qu’elle est un mauvais exemple, elle ne dira pas le contraire – elle était même le pire. Incapable de prendre camp, elle suivait aveuglément tout ce que son père lui dictait en lui vouant une admiration sans faille, incapable d’affronter ses véritables sentiments, elle se fourvoyaient préférant faire du mal aux personnes qui lui étaient proches. Au final, Akali n’était sincère avec personne, elle n’était sincère ni avec sa famille, ni avec Rakan, ni avec Achil en ce moment même ; toujours une part de secret dans les mots qui sortaient de sa gorge – le temps n’arrangeait rien, au contraire, elle s’enfonçait toujours plus profondément dans les trépas de son esprit. Incapable de rire aux blagues de son ami, elle retenait l’énorme boule qui se formait dans sa gorge et qui menaçait de sortir à tout moment ; parce qu’elle en avait marre de n’être que l’ombre d’elle-même. Parce qu’elle se rendait compte des gens qui s’éloignaient ou plutôt d’elle qui s’éloignait d’eux. Le regard se fit lourd alors qu’elle refusait de lui mentir, pas à lui, pas encore. « Tu n’en auras pas l’occasion. » Tenta-t-elle pour blaguer, peut-être pour faire passer la pilule de ce qu’elle s’apprêtait à dire. « Je ne compte pas l’épouser. Je ne veux pas. » Qu’elle souffla, secret jamais dit à personne encore – confiance aveugle. Alors elle serra sa main un peu plus fort, de peur de le perdre. « Je suis amoureuse de Rakan. Personne ne pourra jamais remplacer Rakan. Je ne peux pas vivre sans lui. » Les mots avaient été prononcés. Pour la première fois, elle avouait, pour la première fois, elle se sentait prête, pour la première fois, elle ne mentait pas à une personne qu’elle aimait. Elle ne trahissait pas sa famille, elle aimait sa famille, Rakan n’était même pas un ennemi ; mais elle désobéissait, ou plutôt, elle avait dans l’intention de désobéir – impardonnable chez des argents. Peut-être que son père comprendrait et quand bien même, c’est Noah qui aura le dernier. Elle n’avait aucun plan pour éviter ce mariage, elle était à ce moment même encore piégé dans la situation – et elle ne savait pas, que Kiran réussirait à lui retourner le cerveau – mais à ce moment présent, Akali disait ses réelles émotions, elle disait ce qu’elle avait gros sur le corps. « Je sais ce qu’il en coûte de faire un choix en divisant son cœur entre famille et responsabilité matrimoniale. Je parierai tout ce que je possède que tu as infiltré le cœur de ta femme plus que tu ne le crois. » Supposa-t-elle, haussant les épaules, plus vraie que jamais. Parce qu'elle avait choisi sa famille et qu'elle en avait perdu son cœur.
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Re: we care for each other. (achili_#1)  |  Mer 8 Jan - 2:37
(Feeling helpless I look for distraction)
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Tendre douceur, et le souvenir d'un printemps d'un autre temps ; les paysages familiers d'une enfance qui était morte avant l'heure. Ces Argents et plus de sacrifices encore qu'il n'en fallait. Pour rien d'autre que l'arôme lointain d'une gloire à l'horizon ; des regrets en océans d'amertume, à vouloir remonter le temps. Il n'y avait qu'à peine le temps de regarder en arrière, ressasser des jours qui étaient passés ; rien d'autre que les souvenirs d'un temps révolu, vieux folklore du cœur, les babillages d'un autrefois qui s'était laissé mourir depuis longtemps. L'âge n'avait été que justice instillée dans les veines, érosion des idéaux sur le ciment d'un réel immuable. Peut-être leurs ambitions étaient-elles trop vastes- la réflexion, inflexion du doute, fermentation des échecs et de l'incompréhension qui venait avec. Et tout c'qu'ils avaient donné, là à leurs pieds, antibiotique aux idéaux, le rappel de c'que c'était, d'être eux. De bien des façons, un fardeau- de ces couronnes d'épines que d'autres enviaient- un renom dont ils n'pouvaient pas se plaindre, le crucifix de ce qui aurait pu être. Aureus l'avait happé bien trop tôt- gosse du Sud lancé dans une carrière toute tracée depuis longtemps : la voie de platine comme l'ichor, élitistes attentes insufflées dans les chairs.Tant habitués à tout ça qu'ils en étaient les hermétiques acteurs, architectes d'un monde à leur image- Akkadia comme eux,  dans les utopies qu'ils écrivaient du sang des autres. Rares étaient les faciès aujourd'hui, capables d'éveiller quelque brin d'espoir- l'or d'un rayon chaleureux, qui se détachait des âmes amassées dans les arrière-cours des grands châteaux. Akali était astre unique dans un empire galactique, rempli de corps morts ; astéroïdes froids flottant dans un firmament figé. Elle avait le sourire franc, une candeur jusqu'à sur chaque grain de peau. Qui sait, peut-être parce qu'il était trop attaché à une enfance effacée, amnésique des décennies qui étaient passées et avaient altéré ce qu'ils avaient été au tout début. Sielle et Valeska, lancés sur un futur qui avait sculpté les corps et esprits- un récital à une maturité qui n'avait été qu'à moitié désirée. Elle avait été l'oreille attentive à ses doutes, la confidente pour quelques temps d'égarement, les inflexions qu'il ne s'avouait même pas à lui-même. Peut-être n'aurait-il jamais la capacité de construire les mots qu'il fallait, pour décrire l'articulation complexe des sentiments qui s'faisaient la guerre dans ses tripes. Subsistait l'assurance qu'elle comprendrait ou comprenait déjà un tant soit peu ; l'amie aux prunelles si honnêtes. Elle arrivait parfois avec ses gros sabots sans prévenir, explosait de lumière et captait son attention- toujours un sourire comme il y en avait eu peu dans la capitale, le miel des généreux qui luttaient encore contre l'inaltérable d'une société et de ses exigences.
La créature omnivore à laquelle il se soumettait lui, trop aisément ; il avait été le fiancé patient et muet, fils suivant des indications bien distinctes. De ces mots au pesant de plomb qu'il n'avait pas discutés. Et Keira Gavon, propulsée dans ses bras comme un cadeau inespéré pour les siens- l'opportunité de remonter la pente, l'échappée à des abysses dont les siens n'avaient fait que murmurer la vérité. Même Akali ne savait pas. Et il s'demandait encore si la promise avait su. Avait su pourquoi si brusquement on l'avait rattachée à un parfait inconnu. Pourquoi tant avait reposé sur ses jeunes épaules. Pourquoi les mois s'étaient envolés si vite, scellant la destinée avec un cadenas doré. Et lui, rien d'autre à offrir que des excuses qu'il ne pourrait jamais être en mots ; le regret nécessaire comme le mal insidieux qui s'était instillé dans la vie de la jeune inconnue. Un sacrifice choisi, au profit d'une famille qu'il ne pouvait pas faillir. Il en allait de leur survie, la prospérité d'un lignage qui le méritait et qui survivrait, nom irremplaçable sur les pages d'une Histoire qui serait leur. « T'es une Princesse, cela dit. » il préféra l'ironie à la vérité- le sérieux de la demande dissout dans une fausse appréciation polie du titre qui lui retombait sur l'échine, à la jeune femme. N'était-ce pas ce dont ils rêvaient tous ? N'était-ce pas pour ça que le Cercle existait, que les sacrifices s’amoncelaient ainsi, baignant d'une sève carmin une Akkadia qui mourait peu à peu ? « J'veux dire, d'après ce que je sais des convenances, est-ce que je peux seulement t'appeler Akali, encore ? » la moquerie claire cette fois-ci, complicité dans un ricanement soutenu. Des mots simples pour ignorer les implications qui venaient avec les vœux qu'elle faisait, ces promesses à l'arôme de toujours- de l'enfance à ce qu'ils étaient devenus aujourd'hui. Quand il était avec elle, c'était facile d'oublier le chemin parcouru et les actes accomplis pour arriver là. « Je n'savais pas que tu te préoccupais tant de ce mariage et de ce qui adviendrait de tout ça. » il se retrouva à lâcher un rire nerveux en la sentant si près d'elle, imbibée de cette culpabilité qu'elle avait exprimée en mots si honnêtes ; « Je ne crois pas qu'il y aurait eu des mots que tu aurais pu trouver pour rendre toute cette histoire plus supportable. » et ne le comprenait-elle pas, après tout ? N'était-ce pas la même chose pour elle, maintenant que l'étau de ce même devoir se resserrait autour d'elle ? De bien des façons et bien souvent, leurs chemins s'étaient séparés- emportés à des destinées différentes, et pour bien des épreuves, il avait dû faire sans elle.

Et pour aussi peu qu'elle connaissait – sûrement – celle qui était devenue son épouse, elle n'avait sans doute aucun secret à livrer, aucune astuce à donner. Rien d'autre que le défaut de mots superficiels censés alléger la conscience. « Je doute que quelqu'un comme Keira Gavon ait envie d'entendre ce qui peut peser sur mon cœur ou à ma conscience. » deux mondes trop différents- des desseins en dérivation l'un de l'autre, forcés ensemble par des mains extérieures qui n'attendaient que des choses claires d'eux. Ils s'en fichaient, du sentimentalisme, de si c'était facile ou difficile- de s'ils étaient un tant soit peu capables de combler l'autre. « Si elle n'avait pas été à Aureus déjà, je suppose que le choix aurait été tout à fait différent. Et aujourd'hui, alors qu'elle a découvert que sa famille a passé des années à lui mentir, que ce soit son propre père ou n'importe quelle autre branche des siens qui se retrouve à l'autre bout du pays. Aujourd'hui qu'elle découvre que Noah est le leader d'un groupe anti-gouvernement et que certains de ses amis en font partie-... au moins je suis la trahison qui fait le moins mal. La personne de laquelle elle attendait le moins. »  au moins il y avait ça- il n'était que lui, et l'assez peu d'affection ou d'égard qu'ils avaient l'un pour l'autre, que la plaie n'soit pas trop douloureuse, comparée à toutes les autres. Il soupira, alors- l'abattement comme abdication, les prunelles fuyardes d'une évidence qu'il n'avait pas envie de souligner plus avant. « Probablement pas le genre de conversation pessimiste que tu veux avoir, maintenant que tes fiançailles ont été officialisées. »  parce qu'elle non plus, elle n'avait pas choisi ; un palpitant volage sacrifié dans sa liberté, pour d'autres devoirs qui devenaient véritable pression sur son dos. Peu importaient les souhaits d'Akali, il y avait sûrement une raison, politique, économique ou n'importe quoi d'autre qui justifiait qu'elle se retrouve offerte de la sorte à un Kiran Xi'Nora pour qui elle n'avait aucune attache. Ç'avait été le sort de Noah, le sort de Nysa- le sien à lui ; un collet autour de la gorge, imposé par des êtres aimés. « Probablement que je devrais être un meilleur ami aussi. J'n'ai pas l'impression de pouvoir trouver les mots dont tu as besoin. » quitte à mentir qui sait. Il n'avait rien à dire dans cette union décidée pour elle, pieds et poings liés, tous les deux, l'un autant que l'autre. « Rakan Gavon, c'est ça ? Je suppose que tu n'aurais pas pu faire un pire choix, à un moment plus inopportun. » et malgré tout, il eut un rire, un souffle pour alléger un réel pressant, sur Keira elle aussi. Le patronyme synonyme d'ennemis aux quatre coins du pays, des Trinitaires, des Ad Maius Bonum, de ceux qui s'opposeraient encore et encore à une Valdierva qui voulait tout. « On a sûrement tous retenu quelque-chose de différent, des histoires des Dieux. J'ai l'impression qu'ils ont surtout été un avertissement. Sur les dangers du cœur. » un pessimiste rarement sentimentaliste ; c'était c'qu'il était, Achil le pragmatique qui pensait trop. Cœur muet en comparaison de la tête- la raison qui faisait sens. Au moins, elle était plus tendre, elle, à même d'offrir des mots nimbés d'un sucre trop délicat pour ce qu'était devenu leur univers- encore de quoi lui arracher un rictus, le coin des lippes traître à un idéal qui n'existerait sûrement jamais. Un possible qui avait été tué avant l'heure, à cause de ceux qui avaient tiré les fils de leurs êtres pour mieux les attacher de force. Peut-être que le devoir serait toujours là, la valeur compas et gênante dans quelque rapport qu'ils construiraient avec Keira, si tant est qu'ils arrivent à quelque-chose. « Tu sais, ça semble compliqué à comprendre... peut-être que ce sera plus compliqué pour toi, dans ta situation. Mais-... il y a forcément quelque-chose qui vient avec les engagements qu'on prend, dans un mariage. Peut-être que certains peuvent appeler ça des sentiments. Peut-être que c'est comme ça qu'on s'adapte, qu'on commence à croire à plein de choses, plein de futurs plus faciles à appréhender. Tout ce que je sais c'est que je n'aurais jamais pu quitter la capitale sans savoir qu'elle était sauve, et qu'elle sortirait de la ville quoiqu'il se passe. » il souffla, d'une confession qui ne faisait qu'à peine sens pour lui, si ce n'était dans l'honneur d'un engagement qu'il voulait tenir- de ces promesses faites devant témoins, l'immaculé de l'or à l'annulaire. « C'était important-... qu'après tout ça, elle puisse au moins compter sur ça. » sur lui d'une certaine façon ; qu'elle le veuille ou non, que ce soit son attention à lui qu'elle cherchait ou non. Peut-être aurait-elle préféré trouver un autre visage familier dans la marée humaine qui s'était déchaînée à Aureus. Mais ç'avait été lui, et faute du reste, ç'avait au moins garanti sa survie. « Il semblerait que quoiqu'on fasse, on se retrouve dans une situation compliquée. Et avec trop de Gavon dans notre entourage. » l'humour indispensable pour mieux vivre l'abattement, il semblait qu'il y avait toujours un brin de misère et de désarroi au tournant, pour eux. Qu'elle soit amoureuse n'changeait rien au cycle de décisions. Qu'il ne l'ait pas été n'avait rien changé non plus. C'était tout simplement clair, on n'leur demandait pas leur avis, et ils n'avaient que l'un et l'autre pour vraiment croire qu'ils avaient le droit d'exprimer les maux du cœur.

@akali sielle

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