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propagée par les Veuves: Alors que de nombreuses personnes ont été empoisonnées à Aureus ces derniers temps, il semblerait que la contamination des eaux ne soit pas une conséquence des manifestations de ce 5 septembre mais provient de la malveillance des Perles, par désir de vengeance suite à la perte d'une part du marché sur la Capitale suite à l'instauration de la république d'Aureus. Des hommes ont été aperçus la nuit, déversant des liquides dans l'eau d'Aureus, à la peau bien trop claire et au regard mauvais.
propagée par les Perles et la population d'Aureus: Il a été raconté par ceux présents sur la scène de crime qu'une rose avec des épines a été trouvée sur le corps d'Alexandre Shelby. Quelques minutes plus tard, à peine, un malheureux homme de main des épines rouges fut trouvé non loin de la maison de l'ancien dirigeant. Il se murmure que les épines rouges seraient à l'origine de cet assassinat, énervé par les contraintes qui leur étaient imposées par le nouveau gouvernement d'Aureus.
propagée par la population de Rezbia: Voilà plusieurs semaines que les apparitions publiques de la reine Nysa Sielle se font rares. Si la famille royale n'a pour l'instant pas offert d'explications à son peuple, cela n'empêche pas certains de spéculer sur la nature de cette absence. On murmure au sein du palais que la reine serait malade, et que c'est pour cette raison qu'on ne la voit quasiment plus sortir de sa chambre et qu'elle ne semble plus s'impliquer dans la vie du royaume. Cette rumeur commence à se répandre comme une traînée de poudre à travers le royaume de Valdierva.
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 demain dans la bataille, pense à moi (hirabella)

 :: Rezbia :: Château des Sielle  
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Arabella Gavon
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demain dans la bataille, pense à moi (hirabella)  |  Mer 22 Jan - 16:25
demain dans la bataille, pense à moi -- @hiram gavon Elle s'en est allée tôt ce matin-là. Pour une affaire. Un corps retrouvé aux abords d'une usine désaffectée non loin d'une frontière commune avec Akkadia, et qui l'a fait se lever au beau milieu de la nuit - si tant est que cela puisse encore se dire. Elle a quitté le lit en silence, et s'est préparée de la même manière. Il était un peu plus de quatre heures quand elle a quitté le château des Sielle au volant de sa voiture, et qu'une première nausée lui a soulevée le cœur. La deuxième est venue la troubler deux heures plus tard, quand elle s'est retrouvée face aux paupières grandes ouvertes d'un jeune homme que tout soupçon de vie venait de quitter - d'après les premières constatations d'un médecin, qui soutenait bientôt la possibilité d'un homicide d'après les marques sur le corps de ce pauvre garçon qui laissait certainement dernière lui une famille endeuillée. Pas encore complètement habituée à certains aspects de ses nouvelles fonctions, la brune ne peut s'empêcher de laisser aller son esprit ça et là chaque fois qu'elle se voit confrontée à de telles situations. Loin d'être blindée face à la noirceur du monde, elle ne regrette pourtant pas sa tenue de juge qu'elle prend le temps d'épousseter de temps à autres. Et c'est à ça qu'elle pense en reprenant le volant. Deux nouvelles heures de route en contre-sens durant lesquelles elle songe à l'endroit où elle pourra bien ranger tout ça maintenant. Peut-être que son frère lui accordera l'usufruit d'une pièce inoccupée du château, pour s'abîmer les yeux sur les dossiers que lui transfèrent la police - entre autres - afin de défendre les intérêts du royaume. D'ailleurs, voilà la raison pour laquelle ce nouvel emploi s'avère bien plus grisant que le précédent. Bien-sûr elle aurait pu continuer de rendre ses jugements à Rezbia, mais tout l'intérêt de son ancienne place - passé l'engouement de son début de carrière - c'était de modeler les lois à sa manière selon les clients qui se présentaient. Et surtout l'anneau qu'ils portaient au doigt, tous ou presque. Mais aujourd'hui ces magouilles n'ont plus lieu d'êtres, et elle se sait plus importante où elle se trouve, au milieu de tout ce qui se passe à Valdierva, plutôt qu'où elle aurait pu être, autrement dit enfermée entre les quatre murs d'un bureau où ne se seraient succédés que ses plus riches habitants pour des histoires sans aucune importance. Mais assez de penser au travail, se dit-elle en garant sa voiture au même emplacement que la veille. Et l'on en vient au troisième haut-le-cœur.

***

Le matin-même, assise devant son bureau. Celui au sein des appartements qu'elle partage avec son époux, pour qui elle prend le temps de rédiger une petite note qu'elle replie adroitement. Et elle la glisse dans une enveloppe, qu'elle s'en va bientôt déposer sur son oreiller avant de quitter la pièce - mais non pas sans l'avoir regardé dormir, et sourit un petit peu trop longtemps devant son air paisible, tout en sachant pertinemment qu'il déteste quand elle fait ça. Mais qu'importe, il lui pardonnera bien vite même s'il vient à se douter de cette brève tendance au voyeurisme quand il découvrira les mots. Parce que ce jour n'est pas comme les autres, bien qu'il ne le saura pas avant de l'avoir retrouvée.

Peux-tu m'accorder un peu de temps sur l'heure de midi ? Ici-même, dans notre chambre. Je sais bien que tes journées sont chargées ces temps-ci, mais ça me ferait plaisir que tu puisses te libérer, ne serait-ce qu'une petite demi-heure.

Avec tout mon amour,
Arabella.

Ce n'est pas la première fois qu'elle s'adonne à ces petites attentions, alors il prendra celle-là au même titre que les autres. Elle espère néanmoins que son sommeil restera aussi doux, pour ne pas que celle-ci se perde au milieu de leurs draps. Parce qu'au-delà de lui déclarer son amour au travers des derniers mots, elle tient particulièrement à le retrouver aujourd'hui. Parce qu'elle n'est pas certaine que l'occasion se représentera de sitôt, et moins encore que son courage sera toujours là demain. Il s'en va même peut-être déjà, alors qu'elle aussi quitte la chambre sans un bruit et commence à parcourir les couloirs du château. Par habitude, et sans vraiment se rendre compte des décors qui l'entourent. Parce qu'elle est perdue dans ses songes, et trop occupée à lutter pour ne pas rebrousser chemin, et tout annuler.

***

Retour au présent. Elle ouvre la porte de leurs appartements, et commence à déposer sur leur lit toutes les petites choses dont elle aura besoin - en faisant abstraction de son estomac qui la dérange bien de nouveau. Des nuanciers, des échantillons de tapisserie et de différents matériaux qu'elle a fait parvenir de ça et là au travers de Valdierva. En l'espace d'une petite semaine, parce que cette nuit encore elle se demandait si elle allait véritablement avoir le courage de le faire aujourd'hui. C'est son bipeur qui l'a sortie de ses songes vers trois heures et demie du matin qui a terminé de la convaincre. Parce qu'elle pourrait filer comme une voleuse en ne lui laissant rien d'autre qu'un petit mot lui demandant de la rejoindre ici-même - à défaut des jardins comme le prévoyaient ses premiers desseins, mais cette nuit éternelle est venue tout compliquer. Par ce biais, nul besoin non plus de soutenir les céruléennes qui l'auraient assurément fait vendre la mèche, ou s'épancher en paroles qu'il aurait toutes plus ou moins perçues comme des mensonges - à raison. Mais de toute façon il n'est plus temps de faire des hypothèses, puisqu'elle vient de terminer sa disposition et alors qu'elle s'apprête à enlever le manteau qui lui tient encore chaud, la porte de leur chambre s'ouvre sur son bien-aimé. Et elle sourit, en réfrénant tout juste un geste, une manie qu'elle se surprend à faire depuis quelques semaines, mais qu'elle s'efforce de faire disparaître en société. Tu n'es pas si submergé par le travail finalement, devrais-je en conclure que tu ne veux simplement pas passer plus de temps avec ta femme d'habitude ? La plaisanterie se lit aisément dans son intonation, puis elle se dirige vers lui et se love dans ses bras. Avant de se hisser sur ses pointes de pieds pour lui voler un baiser.

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Hiram Gavon
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AGE : ( trente six ans ) qu'il s'acharne à vouloir rester un homme droit, si on oublie sa double allégeance de l'époque, mais voila que ces trente-six années de droiture vole en éclat à cause d'une soeur qu'il considérait autrefois comme une erreur.
STATUT CIVIL : ( marié ) à sa muse, douce arabella qui s’est octroyée l'entièreté de son palpitant. l'un comme l'autre semblent avoir un goût prononcé pour la dramaturgie, laissant un froid dévastateur s'installer entre eux.

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Re: demain dans la bataille, pense à moi (hirabella)  |  Mar 4 Fév - 22:54
DEMAIN DANS LA BATAILLE, PENSE À MOI;
w:@arabella gavon.

En un sursaut, le militaire ouvre les yeux, encore bien nerveux à l’idée de s’abandonner dans les bras de Morphée, quand bien même il ne fait plus ce cauchemar à répétition. Il laisse un soupir s’échapper entre ses lippes, soulagé d’être réveillé, et il se tourne pour voir l’heure. Il est tôt, mais visiblement tard pour celle qui occupe l’autre côté du lit, qu’elle a quitté des heures plus tôt. Il se souvient avoir entendu son bipper sonner, mais il était trop fatigué pour simplement regarder le réveil. Il ne peut néanmoins réfréner une pensée, une inquiétude, se demandant si elle n’est pas trop fatiguée. Cette pensée lui fait pincer les lèvres, et froncer les sourcils, mais son expression ne tarde pas à changer lorsque ses iris bleutés se posent sur le bout de papier posé sur l’oreiller voisin. Enveloppe qui lui arrache  un sourire, et qu’il reste quelque seconde à regarder bêtement. Ces petites attentions n’étaient pas rares, et si pour certains elles pouvaient sembler anodines, elles signifiaient bien plus pour lui. Il les aimait, ces bouts de papiers. Délicatement, il saisit l’enveloppe et l’ouvre pour en lire les quelques lignes.

Peux-tu m'accorder un peu de temps sur l'heure de midi ? Ici-même, dans notre chambre. Je sais bien que tes journées sont chargées ces temps-ci, mais ça me ferait plaisir que tu puisses te libérer, ne serait-ce qu'une petite demi-heure.

Avec tout mon amour,
Arabella.


Ses sourcils se froncent, et un air interrogateur vient transformer son visage. D’innombrables questions lui viennent en tête, et il essaie vainement de deviner si elle mijote quelque chose, avant de renoncer en secouant la tête. Quoiqu’il advienne, il se débrouillerait pour avoir le temps de passer à l’heure du déjeuner. Il avait toujours du temps, pour elle, quelle que soit la raison. Alors il repose le mot sur le lit, le temps de se préparer et d’avaler un encas, puis revient le chercher pour le ranger dans la poche intérieure de sa veste, une petite voix lui soufflant de garder précieusement ces lignes.

***  

Les pas sont rapides, l’allure est vive. Les heures, il les a comptait jusqu’à ce que l’horloge daigne sonner les douze coups de midi. L’impatience est maitre de son être, il n’a qu’une hâte, c’est de franchir les portes de leurs appartements pour la retrouver. Chose qu’il ne tarde pas à faire, mais il s’arrête quelques pas après avoir franchit l’entrée afin de quitter sa veste pour dévoiler une chemise blanche dont il déboutonne légèrement les premiers boutons. « Tu n’es pas si submergé par le travail finalement, devrais-je en conclure que tu ne veux simplement pas passer plus de temps avec ta femme d’habitude ? » Sa plaisanterie le fait sourire, rire même, et il l’accueille sans sourciller dans ses bras. Il prend un instant, pour renifler le doux parfum de ses cheveux qu’il ne se lassera jamais de sentir, et il accepte ses lèvres sur les siennes. Si l’envie de la retenir contre lui pour, à son tour, lui voler un baiser, il se retient. « Je suis démasqué. » dit-il, sur le ton de la plaisanterie, accompagnant son ton d'une moue faussement contrariée. Moue qui disparait aussi vite qu'elle est apparu, pour laisser un sourire animer son visage, et une étincelle de malice vient illuminer son regard. « Visiblement, c’est toi qui semble submergée par le travail, vu l’heure à laquelle tu es partie ce matin. Dois-je m'inquiéter, moi aussi ? » Le ton est taquin, le regard rieur. Un instant précieux comme il les aime, en sa compagnie. Ses prunelles azures dans ses orbes sombres, il finit par céder à la tentation et lui voler un baiser comme elle l’a fait les minutes précédentes, avant que son attention ne soit captée par d’autres choses. Toujours contre elle, il ne s’en détache que par curiosité pour s’avancer de quelques pas vers le lit, où repose les nuanciers et les échantillons. Il reste immobile quelques secondes face aux diverses choses éparpillées sur le lit, avant de se retourner vers elle, un air interrogateur sur le visage. « Qu’est-ce que c’est ? » ose-t-il demander, à mille lieux d’imaginer de quoi il s’agit, et surtout à mille lieux d’imaginer que cette entrevue restera à jamais gravée dans l’esprit du futur père qu’il ne se doute pas être.

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Re: demain dans la bataille, pense à moi (hirabella)  |  Sam 8 Fév - 21:57
demain dans la bataille, pense à moi -- @hiram gavon Leurs lèvres se rencontrent de nouveau, après qu'elle se soit noyé dans les iris de l'être aimé. Après qu'elle est rit aussi, un rire franc, presque inconscient face à la moue faussement contrariée de son époux. Elle s'est laissée aller à admirer son visage enchaîner le mime de différents sentiments, et bien-sûr qu'elle a souri plus que de raison. Parce que sa simple présence suffit à raviver cette flamme en elle, celle de l'amour évidemment, mais de l'envie aussi, de lui, de rire, de vivre surtout, de profiter de chaque regard aimant qu'il pose sur elle et de la chaleur qu'ils laissent sur sa peau. Du confort de ses bras aussi, qui l'encerclent tendrement et assez fermement pour la gainer de confiance - et surtout de toute celle dont elle manque depuis quelques semaines. Peut-être bien, qu'elle laisse filer du même tons plaisantin. après tout la vie n'est-elle pas qu'une suite d'inquiétudes mon amour ? Elle laisse ses mains glisser contre son torse et terminer leur course contre le haut de ses cuisses, avant lui rendre sa liberté. De le laisser lui tourner le dos pour observer toutes ces petites choses dont est parsemé leur lit, et de nouveau ses lèvres s'étirent alors qu'elle attend. Qu'il se retourne, qu'il dise quelque chose. Qu'il comprenne - bien qu'elle sache qu'il s'avère pratiquement impossible de deviner où elle veut en venir rien qu'en détaillant les différents morceaux de métaux, de bois, les tissus ou les nuanciers dont chaque lamelle est pourvue de cinq couleurs qui au premier coup d'oeil semblent être toutes les mêmes. C'est ce pourquoi je voulais que tu m'accordes du temps ce midi. Elle se rapproche de lui, passe son bras dans le creux du sien et laisse aller sa tête contre son épaule. Et elle fixe cet amoncellement de choses et d'autres, sans vraiment savoir si elle veut simplement faire durer le suspens ou si au contraire, elle laisse s'écouler le temps pour s'éloigner du moment fatidique. J'ai déjà fait une première sélection de ce qui pourrait nous plaire à tous les deux, et qui reste dans l'esprit de nos appartements. Qu'elle commence, en se retournant machinalement vers le mur qui sépare leur chambre du petit salon, qu'il faut traverser pour se rendre jusqu'à la pièce dont il est question. Parce que nous n'allons pas tout modifier évidemment, seulement mon bureau. Puisque toutes les peintures ont été refaites cet été et les systèmes de sécurités améliorés au même moment, en vue de notre arrivée. Après il est vrai que je changerais bien les rideaux de toutes les pièces puisque ceux-ci ne me plaisent pas tant que ça finalement, mais avec cette nuit persistante, je ne suis pas sûre que ça serve à grand-chose. Perdue dans ses songes, son regard reste posé sur la tapisserie de leur chambre. Comme si elle pouvait voir au travers, alors que son esprit modélise tous les changements qu'elle a en tête.

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STATUT CIVIL : ( marié ) à sa muse, douce arabella qui s’est octroyée l'entièreté de son palpitant. l'un comme l'autre semblent avoir un goût prononcé pour la dramaturgie, laissant un froid dévastateur s'installer entre eux.

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Re: demain dans la bataille, pense à moi (hirabella)  |  Mer 4 Mar - 22:43
DEMAIN DANS LA BATAILLE, PENSE À MOI;
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Le ton est taquin, le regard est rieur, et l’excitation lui donne l’impression de raviver une flamme ardente qui ne s’est pourtant jamais éteinte. L’intensité s’essouffle avec le temps, dit-on, mais pas pour ces deux-là. Il n’y a qu’à voir la façon dont il la regarde pour le comprendre. Si différents et si complémentaires à la fois, c’est une évidence. « Peut-être bien, après tout la vie n'est-elle pas qu'une suite d'inquiétudes mon amour ? » Son sourire s’élargit de plus belle, et le palpitant s’accélère. Il aime ces instants avec elle. Il a l’impression de renaitre, il a l’impression d’être pleinement comblée, dès qu’elle est à ses côtés. Sa plaisanterie lui laisse échapper un rire, un rire franc et spontané qu’il ne s’autorise qu’avec elle ou presque. Il secoue la tête, une suite logique à sa réponse informulée, avant de se laisser à nouveau tomber dans les abysses de ses prunelles noisettes. Toute son attention était, jusqu’à présent, captivée par sa seule présence, mais elle est rapidement captée par les quelques échantillons étalés sur leur lit. A contrecoeur, ses mains quittent les hanches de sa muse et il s’avance de quelques pas vers le lit afin de mieux cerner de quoi il s’agit. Les sourcils légèrement froncés, comme lorsqu’à chaque fois qu’il réfléchit, il affiche un air perplexe face aux différentes matières composant les échantillons, ainsi que face aux différentes couleurs qui semblent à première vue, toutes les mêmes. Il s’apprête à poser davantage de question, mais elle le devance en glissant son bras sous le sien, et posant la tête sur son épaule. « C'est ce pourquoi je voulais que tu m'accordes du temps ce midi. » Aimanté au sien, son corps accepte sans mal le contact physique, et il ne peut s’empêcher de resserrer l’étreinte de son bras autour du sien. Il lui jette un regard, s’apercevant qu’elle aussi, elle fixe les choses posées sur le lit. « J'ai déjà fait une première sélection de ce qui pourrait nous plaire à tous les deux, et qui reste dans l'esprit de nos appartements. » Ses lèvres se pincent, et sa ride du lion se creuse davantage dans le creux de son front. La perplexité s’intensifie, se mélangeant à une sorte d’excitation. L’avait-elle convié ce midi pour repeindre leurs appartements ? Ces derniers temps, il l’avait trouvé à cran, et peut-être était-ce une nouvelle lubie, bien qu’il en doute fortement. Il la connaissait trop bien pour que ça ne soit que ça. Il connaissait ce regard, cette étincelle dans son regard. Etincelle de malice qui lui prouvait qu’il se passait quelque chose. Lorsqu’elle se retourne, il suit le mouvement, son regard allant vers le salon, puis vers la petite pièce du fond, qui n’est autre que le bureau. « Parce que nous n'allons pas tout modifier évidemment, seulement mon bureau. Puisque toutes les peintures ont été refaites cet été et les systèmes de sécurités améliorés au même moment, en vue de notre arrivée. Après il est vrai que je changerais bien les rideaux de toutes les pièces puisque ceux-ci ne me plaisent pas tant que ça finalement, mais avec cette nuit persistante, je ne suis pas sûre que ça serve à grand-chose. » Il comprend qu’elle parle de son bureau, dès lors qu’elle prononce le mot. Ses iris azures se posent de nouveau sur elle, et il la contemple un instant en pleine réflexion. Si il ne saisit pas où elle veut en venir, il se risque un petit rire. Une moquerie innocente, taquine, qui ne sert qu’à exprimer des sentiments qu’il tait. « Effectivement, mieux vaut attendre de voir le soleil réapparaitre avant de faire changer les rideaux. »  Son rire léger résonne, alors que ses yeux quittent la silhouette frêle qu’il entoure de son bras pour se reposer sur le bureau. Des questions s’enchainent, ses neurones fusent, cherchant en vain une solution qu’il ne trouvera certainement pas tout seul. « Je suppose que les différents échantillons serviront à refaire l’entièreté du bureau, mais pourquoi cette envie soudaine de renouveau alors que tout vient d’être refait ? » La question franchit ses lippes, alors qu’il repose les yeux sur elle. « Non pas que je ne veuille pas te donner mon avis concernant les couleurs et le choix des matériaux, mais.. » Il s’arrête net, laissant échapper un autre rire sincère, quoiqu'un peu nerveux. Il tourne la tête vers elle, et c'est comme si il était de nouveau pris au dépourvu par l'étincelle qui illumine ses iris noisettes. Il se trame quelque chose, il l'a désormais compris. Ses muscles se crispent un instant, et ses pensées s’enchainent, cherchant vainement ce qu'elle pourrait avoir derrière la tête. «  Je connais ce regard. Et si tu me disais ce qui se passe ? »

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