“I'm not ready to lose you” & @airen lokarth - Novembre 2677
La nuit a jeté son voile depuis quelques jours et bien que Nikolai ne soit pas un grand fan du soleil, il a le moral en berne et des cernes qui se creusent sous les yeux. Le rythme étrange perturbe tout le monde, aussi bien Airen qu’Alek et cela n’arrange en rien leurs affaires. Pourtant, les choses n’allaient pas trop mal jusqu’ici, les économies embarquées du blond ayant pu leur permettre de pas demeurer dans une auberge ou à l’hôtel trop longtemps, maison toute trouvée qu’ils se sont mis à louer à défaut d’acheter dans un premier temps par mesure de précaution. Ou sûrement parce que Nikolai avait finalement décidé de ne plus s’attacher au matériel, du moins il allait essayer. Allongé dans le lit, il met un certain temps à trouver le sommeil, ressassant en boucle leur fuite d’Aureus, les informations obtenues sur ce qu’il se passait dorénavant là-bas ou ailleurs dans tout le royaume. Il avait beau être parvenu à rebondir côté professionnel, plus attaché que jamais à l’idée de ne plus voir de barrière entre les sangs, Nikolai ne parvenait réellement à faire le deuil de son ancienne vie. Pas même le souvenir d’avoir potentiellement tué ne venait le troubler, c’était bien plus profond que cela. Lové contre Airen, il cherche la chaleur du brun comme jamais depuis que la fraîcheur semble s’être liée à la nuit, éternelle lune qui n’a de cesse de le tourmenter. Visage niché dans le creux du cou du Rouge, c’est épuisé qu’il se laisse enfin sombrer après des heures à tourner en rond.

***

Des murs blancs et froids, une odeur aseptisée qu’il déteste plus que tout. Il n’a jamais aimé les hôpitaux. Cette fois les effluves sont légèrement différentes, bien plus cuivrées et fortes, des relents dignes de lui remonter les entrailles au point d’en vomir. Nauséeux, il sent le froid de la pièce s’imprégner à son derme pour mieux venir lui glacer les os. Tremblotants, il peine à comprendre la réalité des choses et l’odeur de mort qui plane jusqu’à ce qu’il n’entende les roues des brancards. Figé, il fronce les sourcils et recule de deux pas pour s’éloigner de la porte, heurte une table à roulette d’où s’effondre des ustensiles métalliques souillés. Pas le temps de s’y attarder cependant que les portes battantes s’ouvrent à la volée et dévoilent les draps blancs. Nikolai tente de parler à l’un des brancardiers, de le héler pour savoir ce qu’il se passe. Aucune réponse, rien de plus que des gestes méthodiques qui font froid dans le dos. Les brancards se rejoignent les uns après les autres, couleur grise teintant la blancheur des draps et ne laissant plus qu’un message de mort. Le myocarde du blond s’agite, bat plus vite et plus fort à chaque seconde qui passe. Il croise les bras, comme pour se donner du courage, hausse encore le ton mais rien. Pas une seule réaction de la part des autres, que le son des roues qui grincent sur le sol, des plocs incessants et le silence morbide qui lui agresse les oreilles. Alors il s’avance, se rapproche de ces maudits brancards en vue d’espérer rejoindre la porte mais n’y parvient pas. Ce n’est qu’à ce moment-là qu’il voit les deux hommes se rapprocher également des draps. Le premier se soulève et Nikolai sent son souffle se bloquer dans ses poumons. Au deuxième, il sursaute, porte la main à ses lèvres et se raccroche au rebord métallique dudit brancard. « Arrêtez. » qu’il ordonne mais les autres continuent, se déplacent et bientôt ce ne sont plus les visages de ses parents qu’il voit mais celui de son frère qu’il a laissé à Rezbia avec sa sœur. Il en vient à redouter le brancard qui reste. « Non, non, pitié non. ». Des larmes salées roulent sur ses joues, celles qu’il n’a pu contenir sous l’horreur, cœur battant à ses tempes. Lorsque le dernier drap est soulevé, Nikolai plaque ses mains sur ses yeux et refuse de les ouvrir, tremblant, l’agonie au fond de son myocarde battant. Il n’y a plus un seul son dans la pièce si ce n’est celui de ses sanglots et de son angoisse. Malgré tout, il ose, décale un doigt puis deux jusqu’à finalement rouvrir les yeux. A la vue du visage inerte d’Airen, de sa peau si pâle et froide, Nikolai s’effondre, heurte le carrelage souillé du sang des siens. Jamais douleur n’a été aussi vive au creux de son cœur quand il ouvre encore les yeux…  

Un bond. C’est un bond qu’il fait rouvrant les yeux sur une pièce à la lueur tamisée. Pas celle du soleil, celle de la lumière électrique qu’Airen vient probablement d’allumer. Dans son sommeil, Nikolai s’est agité et des sillons marquent ses joues. Il a même hurlé. Perdu, les prunelles embuées de larmes il respire trop vite, littéralement en proie à l’angoisse et à une douleur si vive qu’elle n’en est que plus réelle. Dans la panique, il baisse les yeux sur ses mains et ce qu’il y voit le tétanise de peur. D’un geste il commence à essuyer ses mains sur les draps, le matelas, tout ce qu’il trouve pour faire disparaître le gris qui se mélange au rouge. Alors seulement il tourne les yeux et aperçoit le brun. « Par tous les dieux… » qu’il s’exclame en pleurant à chaudes larmes comme jamais encore il ne l’avait fait. Mains tremblantes il se précipite contre le Rouge . Ils n’ont pas quitté le lit. « J’ai cru que t’étais mort. ».  


 

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Son corps tout entier tremble contre celui de son amant, incapable de se calmer malgré la présence rassurante du brun. Encore perdu dans les images aux airs trop réels, Nikolai tente de faire du mieux qu’il peut pour reconstruire la façade qu’il arbore constamment mais ce n’est que vaine tentative. Les larmes chaudes persistent à rouler sur ses joues alors que les doigts d’Airen caressent tendrement ses cheveux. Je suis là, Nik. Je suis là. Regarde. Cœur battant la chamade d’une angoisse jusque-là jamais connue, faiblesse lui explosant en pleine tronche, Hallaryn ne sait pas comment gérer. Les émotions, ces choses qu’il devait sans cesse contrôler par le passé pour ne pas devenir un danger public à cause de sa capacité. Toujours trop émotif le blond en réalité, déjà depuis son plus jeune âge. A trop devoir se construire un mur pour ne pas flancher, quand il était rattrapé par elles il ne savait jamais comment gérer. Et cette nuit en était une preuve de plus. Sanglotant, cherchant à balayer les images de son cauchemar de ses yeux bleus, il laisse le Rouge attraper sa main encore souillée de sang et la poser tout contre son cœur pour lui prouver qu’il est bel et bien vivant. Au travers de son derme, il sent les battements un peu rapides mais réguliers de l’homme qu’il aime et ça l’apaise un peu, commence à lui permettre de se détendre face à ce constat on ne peut plus réel. Mon cœur bat toujours, je suis avec toi, mon amour. Front pressé contre son épaule, Nikolai souffle, tente de reprendre une respiration décente et calmer ses larmes à mesure qu’il reprend un semblant de contenance. Les images persistent à le hanter mais il fait front, tente de se convaincre au baiser d’Airen sur son crâne et à ses mots qu’il a raison, que ce n’était qu’un vulgaire cauchemar. Il tremble encore comme une feuille prête à se briser quand il n’est pourtant pas facile à briser. « Ca paraissait tellement réel Ren… Le froid glacial… Le silence… Le… Sang... Toi… Inerte. En sang. ». Le blond recule pour observer le visage du brun de ses prunelles rougies par les perles salées. Lentement, il remonte ses mains dans son champ de vision pour constater avec nervosité que les traces de sang rouge et argent sont toujours là. « Comment tu expliques ça ? ». A nouveau, il frotte ses mains contre les draps, cherche à se débarrasser des marques carmines et grises. En vain. Il ne peut rien faire de plus et la seule chose qu’il peut faire à présent, c’est grogner de perplexité tout en étant soulagé que ses cris n’aient pas réveillés Aleksander.  

La fatigue liée aux effets visiblement néfastes de la lune n’aident en rien Nikolai à se calmer. Passablement sur les nerfs et à fleur de peau, il renifle de manière peu reluisante, aussi peu reluisante qu’Airen d’ordinaire, d’ailleurs. N’osant plus le toucher de ses mains sales, il ne sait pas comment interpréter la chose et ça le terrifie. Tout cela parait comme un mauvais présage. Un présage de mort qui le tétanise depuis qu’ils ont dû quitter Aureus et un terrain connu. Le jeune homme n’a jamais été contre l’aventure, bien au contraire, mais à l’heure actuelle il se sent responsable d’Airen et d’Alek qu’il ne supporterait pas de perdre. Pas plus qu’il ne supporterait de perdre son père, sa mère, son frère et sa sœur. Quand bien même il ne les aient pas revus depuis un moment, exception faîte de son paternel. Il avait fait en sorte d’avoir des nouvelles dès leur arrivée à Beniria étant donné qu’ils ne rentreraient pas à Valdierva. Prenant une grande inspiration, Nik prend ensuite le temps d’expirer plusieurs fois de suite sans quitter le Rouge des yeux. « Je suis désolé… J’aurais pas dû réagir comme ça… » qu’il finit par dire, plus calme et lucide qu’il ne l’était quelques secondes plus tôt car en proie à la panique. « C’est juste que… J’supporterais pas de te perdre. ». Il en deviendrait fou. « J’ai pas accepté de passer outre mon déni pour que tu me claques entre les doigts. ». Hallaryn retrouve de sa superbe dédaigneuse et boudeuse, langue acerbe capable de lancer des remarques cinglantes à qui s’y attendrait le moins. Malgré tout, ça tambourine dans sa poitrine et lui martèle les côtes. Ce cauchemar il ne se l’explique pas, ces traces de sang non plus. « Tu penses que ça pourrait… Être les dieux ? ».  Des deux, Nikolai est sûrement le plus croyant, quand bien même ses croyances ne soient pas des plus étoffées étant donné qu’il est plutôt stoïque face à ce genre de récits et surtout pragmatique à ce sujet. Néanmoins, la question reste entière et probablement un poil légitime.


 

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Jamais encore il ne s’était mis dans des états pareils. Jamais l’angoisse ne lui avait causé une telle agitation au point de faire exploser ses émotions en un flot infini de larmes chaudes. Serré contre Airen, Nikolai a bien du mal à s’apaiser face aux images qui hantent encore ses prunelles, comme l’impression désagréable de rester bloquées derrière ces dernières. Ce n’est pas faute au brun de le réconforter comme il peut par sa tendresse. Une tendresse incroyable qu’il note dans un coin de sa tête sans pour autant parvenir à se détendre. Seule la main du Lokarth contre sa joue et la caresse de son pouce le mettent en sourdine un léger instant où son souffle parait reprendre sur un rythme plus régulier. Ce n’était qu’un rêve. Pour sûr, son toucher avait l’air des plus réels, mais son cauchemar l’était tout autant. Le froid glacial qui était venu ronger ses os, les odeurs aseptisées et nauséabondes synonymes de la mort. Tout était là. Comment expliquer alors les traces de sang sur ses mains qui refusent de partir ? Du sang argent et rouge, comme s’il avait tué quelqu’un. Si Alek n’était pas argent de sang, nul doute que Nikolai aurait pu croire lui avoir fait du mal et paniquer encore. Mais leur fils allait forcément bien, endormi non loin d’eux. Jamais trop loin. Tu t’es blessé, Nik ?! Contre les réflexes d’Airen il ne peut pas lutter et le sent instantanément l’inspecter sans même prendre la peine d’y aller de main morte. « Non, justement. Je n’ai rien. Ce n’est pas mon sang… Ni le tien. ». Enfin… Pas dans la réalité qui est la leur en tout cas. Et si c’était prémonitoire ? Son sang se glace à l’intérieur à cette seule pensée et Nikolai manque défaillir. Sa respiration réaccélère, véritable angoisse qui l’étreint sans qu’il ne parvienne à s’en débarrasser. Il lui faut être obligé de s’allonger contre son amant pour voir enfin ses larmes cesser de couler. Sans crier gare, il se colle davantage au rouge et passe ses bras autour de sa taille, enfouit son visage dans son cou pour en humer son odeur et parvient, enfin, à se calmer au bout de plusieurs minutes. Hallaryn en vient même à s’excuser de lui-même, une première sans doute… Comme quoi l’éclipse faisait des miracles à force de détraquer leurs habitudes coutumières. A moins que cela ne soit que la résultante de leur déménagement forcé ?

Lentement, il recule son visage pour plonger ses yeux rougis dans les siens et l’écoute en silence. Rassuré par les paroles, il tente de faire de l’humour malgré ses traits qui conservent les marques de sa crise de panique. Bien, parce que je compte pas partir. T’es coincé avec moi, maintenant, Hallaryn … Au baiser sur le front, Nikolai sourit en coin et s’efforce de regagner de sa prestance, quand bien même il sait que c’est foutu, Airen est le seul à l’avoir vu ainsi. Lui-même ne se savait pas capable de verser autant de larmes en une seule fois. Fierté bafouée. « Coincé, coincé… » qu’il dit sur un ton qui se veut léger et taquin. « Je pourrais t’accuser de kidnapping. ». Fier de sa bêtise, il hausse un sourcil avant de venir déposer ses lèvres sur les siennes. Se lovant à nouveau contre lui, il profite du silence pour se calmer davantage et reste ainsi de longues secondes à réfléchir, jusqu’à laisser échapper le fond de sa pensée. Et si c’était les dieux ? Si c’est le cas, c’est bien la première fois qu’ils se mettent à parler. Le scepticisme du brun ne l’étonne guère mais ça ne l’empêche pas de pincer les lèvres. Il n’est pas dans les habitudes de Nikolai de laisser une théorie sans réflexion. Après tout, c’était lui qui se réveillait souvent au beau milieu de la nuit en proclamant à Airen qu’il avait eu une idée. « Tant que ce n’est pas prémonitoire, je peux éventuellement accepter qu’il s’agisse des dieux. Je refuse de te perdre, toi ou Alek ou quiconque de ma famille. ». Le redire, encore une fois, pour s’en imprégner, pour que le Rouge le sache et ne l’oublie pas. Jamais. Puis, en silence, se remettre assis dans le lit, ramener ses jambes contre lui et enrouler ses genoux de ses bras à mi-chemin entre l’éveil et la réfléxion. Tout cela l’intrigue, et le terrifie en même temps. « Moi qui aie tendance à ne pas aimer la chaleur du soleil, je dois bien admettre qu’il me manque. ». Il soupire, élan de râlerie, c’est subitement plus fort que lui, preuve qu’il va mieux s’il est capable de ruminer et de pester comme seul un argent gâté est capable de le faire.  


 

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Lové contre Airen, il finit par se calmer, apaiser son rythme cardiaque et le flot paniqué de ses propres pensées. Le cauchemar n’est toutefois jamais bien loin, logé tout contre la surface de son derme, prêt à gratter les méandres de son esprit mais le Rouge attire toute son attention sur lui, volontairement ou involontairement d’ailleurs, ce qui ne va pas pour déplaire à Nikolai qui reprend alors du poil de la bête. Lentement, ses lèvres viennent lui donner un chaste baiser et il sourit à la réponse du brun qui le lui rend. Les mots qui s’extirpe ensuite de ses lèvres n’ont d’effet que de le faire rougir et il ricane pour tromper ce qu’il ressent. « Tout comme tu as su visiblement voler le mien au point que je me sois déporté de la gente féminine… ». Nouvelle taquinerie toutefois nimbée de la stricte vérité. « Je suis même persuadé que tu es fier de toi » qu’il ricane de plus belle avant de se lover à nouveau contre sa peau, écoutant les battements réguliers du cœur du Rouge. Il demeure ainsi un certains temps, son esprit vagabondant dans des analyses rocambolesques de ce que tout ceci pouvait bien signifier, les traces rouges et argentées demeurant toujours à ses doigts. C’est alors que l’hypothèse s’échappe dans le silence, les craintes également, dont celle de les perdre tous, lui et Alek compris. Surtout lui et Alek même. Il ne le supporterait pas, au fond de son cœur et de son âme il le sait. Depuis qu’il a arrêté de nier, Nikolai s’est noyé dans ses propres sentiments dont il ne peut plus s’enfuir. Cela paraitrait bien surprenant à certains argents mais Airen avait fini par devenir son ancre. Il avait toujours été là depuis des années, et d’autant plus aujourd’hui. Lorsque ses lèvres reviennent trouver les siennes et qu’il le couvre ensuite de baisers, le blond ne dit un seul mot, se contente de se laisser faire tout en frissonnant de douceur. Parfois il pourrait presque se gifler d’être sans doute aussi niais, mais il en oubliait l’idée quelques secondes plus tard, perdu dans les attentions du brun ronchon. « J’y compte bien. » qu’il ajoute une dernière fois avant de fermer les yeux quelques instants, laissant un soupir s’envoler de ses lèvres.

Après plusieurs secondes, il s’éloigne de la chaleur du Lokarth, se redresse dans le lit, assis, puis ramène ses jambes contre lui, pensif. Il se permet néanmoins une remarque sur l’absence du soleil, sa disparition plus qu’étonnante et tente de briser définitivement l’atmosphère qui était encore anxiogène quelques minutes plus tôt. D’un baiser sur sa tempe, Airen semble être bien amusé de ses mots. Une bonne chose que tu m’ais moi et ma chaleur corporelle, alors, non ? Le coup dans l’épaule part tout seul, sourire se dessinant au coin des lèvres de l’Hallaryn. « Vantard… » qu’il souffle d’un murmure en souriant plus franchement. Silence retombe sans que Nikolai n’en soit troublé, c’est toutefois au tour du brun de le briser quelques secondes plus tard. J’ai eu un drôle de rêve aussi. Nik tourne la tête vers lui et hausse légèrement les sourcils. « De quoi as-tu rêvé ? ». Relâchant ses jambes, il se met assis en tailleur pour mieux pouvoir observer Ren et se demande de plus en plus si tout ceci n’est qu’une vulgaire coïncidence ou si les Dieux ont bien quelque chose à voir là-dedans d’une manière ou d’une autre… Ce serait profondément étonnant, lui qui y croit tout en n’étant toutefois pas un adepte des plus loyaux. « Un cauchemar ? ». Au moins, Nikolai est rassuré de savoir qu’Alek ne s’est pas réveillé à cause d’eux, il irait toutefois s’assurer que le bébé dormait bien à poings fermés dans sa chambre… Par sécurité.      


 

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