nobody owns me nadya a toujours été plus animal que fille ou femme. elle a soif d'espace et d'une liberté illimitée. enfant, elle n'aimait rien plus que courir. courir encore, toujours, sans arrêt, jusqu'à ce que ses jambes la lâchent, précipitant son faciès obstiné contre l'herbe. une enfant, têtue, vibrante, qui ne consentait à rentrer à l'intérieur qu'à regret, l'estomac étrangement noué. elle a toujours regrettée d'être née femme, répugnant à vêtir toilettes délicates et jupes encombrantes et inconfortables. à l'instar de ses illustres ancêtres, sa quiétude, elle l'a plutôt trouvée dans l'art fort estimé du combat. dans l'énergie de son corps vif et souple, taillé pour l'effort et la confrontation. fighter d'aussi loin qu'elle s'en souvienne, nadya a toujours été en guerre. en guerre contre le monde, contre son sang et surtout contre elle-même. elle a toujours eut l'impression de devoir sa battre au quotidien, comme si l'existence elle-même n'était rien de moins qu'une éternelle bagarre. et ça a commencé à la fatiguer dès l'enfance tout ça. d'autant plus qu'elle guettait de son regard sombre son frère, si assuré, si impétueux et si léger. naegel qui évoluait naturellement en conquérant, sans même délivrer d'efforts en ce sens. nadya a toujours été baignée dans son ombre. une ombre tendre, réconfortante même, parfois, mais aussi infiniment crispante. lorsque, à la fin de ses six premières années d'école militaire, il a été accordé à nadya le choix de partir dans une autre caserne que celle, située à aureus, rejointe quelques années plus tôt par son frère, la brune a eut pour premier réflexe de manifester le désir d'être envoyée dans un autre endroit. Faire sa place ailleurs qu'auprès de son frère. exister sans qu'il ne demeure constamment à ses côtés. il n'en a pas été ainsi, cependant. en apprenant le désir de sa sœur de bouder la capitale, naegel l'a allègrement taquinée, laissant entendre qu'elle craignait simplement de ne pas pouvoir le surpasser. et elle a mordu à l'hameçon, nadya, rattrapée par ce vif instinct de compétition contre lequel elle n'est jamais parvenue durablement à lutter. elle a choisit aureus, au final. elle a choisit naegel et la confrontation constante allant de paire. AUREUS son arrivée au sein de la capitale constitua un tournant. elle intégra la caserne où s'épanouissait déjà son grand frère et elle n'a pas manqué, en dépit de son nom et en raison de son sexe, de s'attirer commentaires déplaisants et œillades moqueuses. elle a fait cependant face à tout cela avec force et prestance. sourde aux paroles désobligeantes, elle a laissé sa colère gronder tout son saoul au fond d'elle tout en s'efforçant de faire ses preuves sur le terrain. dissoudre les moqueries via l'action plutôt que par le biais trop léger des mots. et elle y est plutôt bien parvenue. heart elle ne s'est jamais sentie taillée pour les relations sentimentales, nadya, mais ça n'a pas empêché l'amour de lui tomber dessus. elle avait seize ans lorsque ça s'est produit. elle a croisé le chemin d'une fille, elles ont commencés à se fréquenter et leur relation s'est cimentée jusqu'à devenir officiellement et durablement une histoire d'amour. ça n'a pas été une surprise, son homosexualité. elle n'avait jamais ressentie d'attraction envers la gente masculine, la trouvant tout au plus divertissante. elle a commencé à trouver refuge dans son couple. un pilier contre lequel appuyer parfois sa tête trop lourde. une épaule, une main tendue. et puis son père a décidé de la fiancer à un homme. wedding nightmare un mauvais rêve. un cauchemar éveillé. nadya a eut l'impression que le monde achevait de se refermer sur elle quand son père lui a sobrement annoncé qu'il l'avait fiancée. elle se souvient parfaitement de ce qu'elle a ressenti à ce moment là. une colère vive et un peu déroutante l'a emplie. un sentiment d'injustice grossissant l'a attrapée à la gorge. son père choisissait de la vendre elle, alors qu'il n'avait encore jamais été question pour l'instant d'unir naegel à une fille minutieusement choisie par leurs parents. encore une fois, c'est la différence de traitement entre son frère et elle qui se laissait entrevoir. sauf que cette fois, c'était pire que tout. un mariage... elle n'aurait pas été plus réjouie d'attirer dans la cellule d'une prison. c'est ce que lui évoquait pareil union : une cage impérieuse, voluptueuse. elle a bien essayé de lutter contre tout ça, mais le jour du mariage a finit par arriver. on  l'a vêtue d'une imposante robe blanche tout en s'efforçant d'ignorer son regard vide, condamné. savior elle ne s'est jamais considérée comme une demoiselle en détresse, nadya. mais elle a quand même été sauvée. pas par un prince, ça non, mais plutôt par sa petite amie. elle a appris l'implication de celle-ci chez les veuves lors de l'horrible journée de son mariage. c'est son amante qui l'a débarrassée de son nouveau calvaire en faisant assassiner son époux quelques semaines après l'union. si elle n'a pas trempée directement dans le meurtre, nadya était néanmoins dans la confidence. elle est donc complice, un fait qu'elle a grandement essayé d'oublier sans jamais y parvenir. siblings jusque dans les pires moments de sa vie, nadya est toujours parvenue à trouver un refuge dans sa famille et, plus principalement, dans sa fratrie. protectrice envers ses deux sœurs cadettes mais aussi envers son grand frère, elle s'est toujours fait un véritable devoir de protéger son sang, quitte à verser le sien dans le processus. elle a toujours beaucoup plus crains de perdre quelqu'un de proche plutôt que de se perdre elle-même. et jusqu'à mai dernier, elle était parvenue à maintenir sa fratrie en vie, et unie. death ça s'est passé à rezbia, lors de ce qui aurait dut être une journée axée autour de la joie et de la fête. mais le monde a viré au chaos. les silences ont attaqué et clove, la plus jeune sœur de nadya, a été assassinée. un meurtre odieux, insupportable, porté par les mains ennemies d'un oblivion. en essayant de protéger son autre sœur, ruth, clove oaklong est décédée. son corps a explosé. une scène horrible à laquelle nadya a assisté de loin. un souvenir affreux dont elle sait qu'il la hantera toujours. a new world après un été marqué par le deuil, le monde a explosé début septembre 2677. aureus est tombée entre les mains des rouges. peu de temps avant, naegel, devenu chef de famille après la mort de leur père, avait réintégré leur famille au sein du cercle, renouant un lien ancien avec la famille Sielle. c'est donc dans le sillage de sa famille que nadya a quitté précipitamment aureus pour atteindre le nouveau royaume de valdierva. now désormais établie à rezbia et commandante au sein de l'armée de son nouveau roi, nadya s'efforce toujours d'encaisser le décès de sa soeur. la guerre aide en ce sens, contribuant à lui changer les idées. si elle a suivi son frère au sein du cercle, elle n'en est pas pourtant une fervente adepte. si elle gardera bien de l'énoncer à naegel dont le nouveau caractère anti-mutant n'est décemment plus un secret, nadya pense que toutes personnes étant nées avec un pouvoir s'élèvent au dessus du sang rouge. les silences doivent être exterminés pour clove, cela elle ne transitera pas dessus, mais cette haine ne s'étant guère à la race mutante toute entière en ce qui la concerne.

OLDER BROTHER ; Naegel est de quatre ans son frère aîné. Leur relation a toujours été un peu malmenée par leurs positions respectives, à la fois semblables et pourtant opposées dans certains aspects. S’ils ont tous les deux été élevés dans d’optique de devenir des combattants d’élite, la différence de sexe n’a pas manqué de constituer une barrière. Nadya est une femme, qu’elle le veuille ou non et dans un monde où les préjugés ont la vie dure, il est ardu de se distancer de ce qu’elle ne peut (et ne veut) pas changer en elle.
Nadya a le sentiment d’avoir dut se battre depuis l’enfance pour affirmer sa position en ce monde. Alors que son frère s’est vu ouvert les différentes portes sans mal, Nadya, elle, a dut s’accrocher pour ne pas se laisser distancer. Elle a essayé de rester dans le sillage de son frère, voir même de le surpasser et une compétition s’est développée entre eux. Une guerre fraternelle, qui n’en a jamais été vraiment une, au final. Car ce que Naegel a, ce que son sexe et sa position d’aîné lui apporte, Nadya ne pourra jamais le lui dérober. C’est hors de sa portée, quoi qu’il arrive, quoi qu’elle dise, quoi qu’elle fasse. Leur père, de son vivant, ne s’est d’ailleurs jamais gêné pour le répéter inlassablement à sa fille. Là où Naegel a toujours jouit d’une certaine liberté, Nadya a dut se conformer à une existence plus réglementée. Son frère pouvait se permettre de se montrer impétueux, volage, sans qu’aucune critique ne soit formulée ouvertement. Il en allait différent pour Nadya. Elle était toujours peu étriquée, enserrée dans un uniforme trop ajusté, trop étroit.
Elle a toujours eut le sentiment de manquer d’air et ça a joué dans sa relation avec son frère. Elle voyait Naegel évoluer en conquérant et elle le jalousait. Une émotion verdâtre, nocive, mais qu’elle ne parvenait pas à distancer.
Elle n’est pas en colère contre Nae pourtant. Et elle ne le déteste vraiment, vraiment, pas. Pas même quand il l’agace à un point innommable, quand elle brule de le gifler pour le faire taire. si la colère est inévitable la haine elle ne saurait cohabiter avec l'affection viscérale que dédie nadya à son frère.
si elle s'agace fréquemment des privilèges liés au sexe qui la sépare de son frère, elle a parfaitement conscience que naegel n'a aucun poids dans cette injustice. il n'a pas choisi devenir au monde avec un paquet entre les jambes, pas plus que nadya elle-même n'a eut son mot à dire pour ce qui est d'en être dépourvue.

c'est donc une relation fraternelle mouvementée, parfois ternie par la jalousie, qui unit nadya à naegel. un lien filial qui demeure malgré tout inébranlable, aussi solide qu'au premier jour. nadya sait pertinemment que son frère donnerait bien volontiers sa propre vie pour sauver la sienne et elle ne doute pas qu'il est tout aussi conscient de la réciproque.

MORE s'il ne l'a jamais interrogée ouvertement à ce sujet, naegel est néanmoins certain que sa sœur n'a aucune attirance envers la gente masculine. il ne la juge guère là-dessus (ce serait de particulièrement mauvais goût, vu qu'il est lui-même bisexuel) et ne la condamne pas de garder cette partie d'elle sous silence. il ne comprend que trop bien cette volonté.

heyy toi.   pour commencer, si ta lecture t'a mené jusqu'ici, cela signifie que ce personnage t'a plu, ne serait-ce qu'un peu, alors pour ça merci.   je tiens beaucoup à nadya et le lien qui l'unit à naegel compte beaucoup pour moi (j'adore jouer les fratries de mes persos  )  c'est vraiment une relation que j'ai envie de jouer et d'exploiter en rp.    du coup évidemment je l'attend avec grande impatience.   sur ce, je ne vais pas m'étendre davantage en paroles, je passe donc aux petits points classiques.  

PSEUDO le nom de famille est complètement non négociable (normal, hu  ) oaklong forever, faut venir grossir les rangs de cette belle famille.   quant au prénom j'aime bien Nadya, oui, et je l'ai utilisé dans ma fiche, mais ça reste éventuellement négociable. (mais bon, si vous gardez l'intégralité du pseudo ça m'arrange un peu quand même, j'avoue  )

AVATAR j'adore Keira et y a quelque chose dans son visage que j'adore pour Nadya   une forme de vulnérabilité, mais aussi de classe et puis quelque chose de dur aussi je trouve. elle est parfaite et je l'ai toujours eut dans un coin de ma tête pour incarner Nadya. (à) malgré tout elle reste négociable, pour une autre brune qui dégage le même genre d'aura.  

PRESENCE + NIVEAU RP les exigences stipulées par le staff à ce sujet sont également les miennes. j'ajouterais juste à cela que si vous avez discord (pour parle plus facilement que via l'usage des mps) et pinterest c'est un petit plus.  

PRENEZ-LA!!  

et ayez pitié de mon petit coeur les gars, ne la tentez pas si vous n'êtes pas motivés. les mauvaises surprises, les déceptions, c'est toujours un petit coup au moral.