— PNJ ; those who fall — MESSAGES : 1490
AVATAR + © : FACELESS. (AV/BIGBADWOLF) POINTS : 7790
| ⟨ TOME 2 ; CHAPITRE 2 ⟩ THE WRATH OF THE GODS (reyna) | Dim 12 Jan - 21:44
| Reyna est au temple de Valdios, à Rezbia, pour espérer se faire entendre des Dieux. Les prières ne semblent pas de trop aujourd’hui, alors que le continent est toujours plongé dans l’obscurité, que la maladie et la mort viennent semer la désolation sur tout le royaume. A genoux face à une statue du Dieu, représenté assis à une table avec son tigre fidèlement couché à ses pieds, Reyna ferme les yeux, les suppliques au bout des lèvres. Lorsqu’elle les rouvre, la statue semble avoir changé de position. Le regard de Valdios, fixé jusqu’alors sur la carte étalée face à lui, est désormais braqué sur elle. La Sielle est paralysée, ses genoux semblent ancrés dans le sol. Le Dieu se redresse sur sa chaise et se penche vers la jeune femme. Tous ses mouvements sont lents mais maîtrisés. “Tout ce qui n’est pas d’argent ne mérite pas ta pitié. Tout ce qui n’est pas d’argent se doit de disparaître.” Le tigre à ses pieds se redresse et rugit en direction de Reyna, un geste qui semble la sortir de sa stupeur. La Sielle tombe en avant, les paumes contre le sol. Quelques personnes alentours lui lancent des regards curieux. Reyna les observe, mais personne ne semble s’interroger sur cette statue qui bouge et qui parle. Personne ne semble avoir remarqué quelque chose. Lorsqu’elle tourne à nouveau la tête vers la statue, cette dernière a retrouvé sa position habituelle. Seul reste ce sentiment qui est né en son coeur, cette rancoeur à l’égard de ces personnes aux joues rosies qui l’entourent et l’observent. GODS WILL FALL - 2019
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— CERCLE ; those who want the crown — MESSAGES : 1729
AVATAR + © : olivia holt + philtatos POINTS : 1241
AGE : (VINGT ANS) Poupée de porcelaine et de marbre, tu débordes de jeunesse et d’innocence alors que tu fais tes premiers pas dans l’âge adulte.
STATUT CIVIL : (FIANCEE) Main offerte pour quelques armes, voilà que tu sembles finalement offrir plus à la cause de ton cousin.
| Re: ⟨ TOME 2 ; CHAPITRE 2 ⟩ THE WRATH OF THE GODS (reyna) | Mar 14 Jan - 2:23
| Tu pries. Encore et toujours depuis des mois, tu pries. Chaque matin, chaque soir, avec la même ferveur et le même dévouement. Recherchant le salut des tiens, tu ne sais faire que ça, ne peut faire que ça. Tu n’as pas le corps d’une guerrière, n’en a pas les mains et encore moins l’âme. Tu ne peux aider à défendre tes terres. Tu n’as pas non plus l’esprit d’un politicien, n’es pas capable de faire de tes mots des armes terrifiantes et redoutables. Tu ne peux aider à diriger ton pays. Tu avais encore moins le cœur d’un juriste, n’en a pas le courage ni le discernement de faire ce qui est juste. Tu n’es que toi. Juste Reyna. La Sielle qui a le cœur trop tendre pour combattre, l’esprit trop idéaliste pour diriger et l’âme trop douce pour faire ce qui est nécessaire. Et si le doute et les derniers événements ont commencés à endurcir ton cœur si tendre, ce n’était pas assez. Ce ne serait jamais assez pour véritablement aider, ce n’était pas dans ta nature que de diriger. Pas encore. Peut-être jamais. Certainement pas maintenant pour réellement aider. Alors tu te mets à genoux et trouves ton utilité dans la prière. Tu fais moultes offrandes, tu chantes, loues les louanges des Dieux. Et tu pries. Chaque jours, encore et encore et encore. Dès que tu n’es pas autrement occupé, tu te trouves au temple, à genoux devant tes créateurs. Tu pries pour le retour du soleil, pries pour la fin de cette guerre qui n’a que trop fait souffrir. Tu pries encore pour toutes les âmes de ton monde, pour toutes les innocentes victimes des jeux des plus grands, celles qui n’ont jamais rien demandés mais qui se retrouvent piétinées tout de même. Mais c’est les êtres tendres à ton cœur qui trouvent le plus souvent leur place dans tes prières et supplications. Tu pries pour ton frère et ses amours douloureux, pour ton cousin qui accuse plus de blessures que de victoires,pour Keira et son époux si loin, pour Ysalys et son fils dont le sort t’est inconnu, pour Parveen qui te manque terriblement, pour Cassandra qui doit affronter tant d’épreuves seules et pour tout les autres. Tous ces dizaines d’autres qui ont tous une place en toi, de part leur solaire existence. Chaque vie est précieuse, telle était ta conviction, telle était ta vision. Si les Dieux vous ont fait différents, vous n’en étiez pas moins complémentaires. Les Argents avec leurs pouvoirs, les Rouges avec leur physique et intelligence et les Mutants, les parfaits équilibres entre leurs races aînées. Pourquoi se battre entre vous, quand vous n’étiez que races sœurs ?
A genoux devant la statue de ton créateur, tu fermes les yeux un instant, sur le point de commencer tes suppliques. Lorsque tu les ouvres de nouveau, tout ton corps semble se figer immédiatement. Alors que la représentation de Valdios se devait de regarder l'immense carte devant lui, ses yeux avaient changés de place. C’étaient sur toi qu’ils étaient à présent fixés, te transperçant de part en part de par leur intensité. Tu étais paralysée. Là à ses pieds, tu n’arrivais plus à bouger, à peine à respirer sous les hurlements de ton cœur. Et il bouge, le divin. Il s’anime et se lève avec une lenteur témoin de ses prouesses physiques. Valdios se penche vers toi et tu pourrais défaillir dans l’instant. “Tout ce qui n’est pas d’argent ne mérite pas ta pitié. Tout ce qui n’est pas d’argent se doit de disparaître.” dit-il, sa voix résonnant dans ton cœur et dans ta tête. Le rugissement de son tigre résonne brusquement et tu tressailles si violemment que tu en tombes en avant, tes mains percutant le sol. Ton cœur mène une danse saccadée, ta respiration est lourde. Tes yeux parcourent les pieux, ne comprenant pas les regards curieux qu’ils te lancent. Ne voyaient-ils donc pas qu’un Dieu venait de s’animer devant eux ?! N’avaient-ils pas entendu ses mots, vu sa majesté ?! Tu tournes de nouveau le regard, mais devant toi, n’y a plus rien. La pierre est redevenue pierre, vide et immobile de vie. Tu ne peux que la contempler d’un air tout aussi perdu que terrifié. Avais-tu rêvé ? Trop désireuse d’entendre des réponses, avais-tu imaginé ton dieu finalement te répondre ? Non, pensas-tu, regardant tes mains trembler légèrement. Ça n’avait pas été un rêve. Un dieu c’était matérialisé devant toi, t’avait parlé. T’avait regardé et t’avais jugé digne de recevoir ses paroles. Et il t’avait demandé d’haïr.
Tu caches ton visage, sentant les larmes et la nausée te prendre, alors que tu ne sembles plus supporter le regard des gens aux joues rosies sur toi. Tu pourrais te mettre à sangloter, si tu te laissais aller. Ton dieu t’avait demander d’haïr. Toi qui n’avais toujours que prêché paix, qui n’avais jamais demandé que la protection de tes êtres chers, qui n’avais jamais rien réclamé pour toi-même, ton te répondait finalement pour te demander l’aversion de tous ceux qui n’étaient pas de ta race. Tu sanglotes finalement. Là, aux pieds d’une statue sans pitié, devant les regards incrédules d’une foule qui ne comprenait pas ce qu’il t’arrivait, tu te mis à pleurer silencieusement. Ton cœur semble se briser sous le poids de ce qu’on te demande. “Valdios, pardonne moi.” murmures-tu entre deux cris silencieux. “Je ne comprends pas. N’ais-je pas toujours été pieuse et honorable ? N’ais-je pas toujours respecté tes commandements ? Pourquoi me punis-tu ainsi ? Pourquoi me demandes-tu de changer comment tu m’as fait ? Est-ce un test ? Une épreuve pour juger de ma foi et de mes convictions ? Oh Valdios, ne m’as-tu pas enseigné d’aimer nos races soeurs ? D’aimer chaque membre de ma famille, qu’importe la couleur de leur sang ? Je suis une Sielle, Monseigneur, une de tes descendantes. Tu nous as toujours appris qu’il n’y a rien de plus précieux que la famille, rien de plus tendre que la loyauté fraternelle. Tu me demandes de me faire parjure de tout ce qui m’a été appris, de tout ce que je me suis jurée d’être. Tu me demandes de me briser et de me reconstruire en un être que je ne connais pas, en une créature qui m’est déjà abjecte. Pourquoi, Valdios, pourquoi ? Tu me demandes de tuer, mon dieu ? Tu me demandes de rougir mes mains du sang des miens ? Est cela que tu attends de moi, mon créateur ? Ou bien ais-je simplement mal interprété tes paroles ? Pitié, Valdios, je ne désire pas leur mort, ils ne m’ont jamais porté atteinte, ne m’ont jamais blessée ou détestée. Ils m’aiment et je les aime en retour, comme tu nous l’as enseigné. Je t’en supplie, Seigneur, ne me demande pas de me faire parjure de tes mots. Ne me demande pas de tuer ma famille. J’en suis incapable …” Ta voix se brise, tes sanglots résonnent dans cette pièce sacrée. Prostrée devant cette divine statue, tu te dégoûtes toi-même de la haine qui naît dans ton cœur. Jamais auparavant n’avais-tu été aussi perdue.
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— PNJ ; those who fall — MESSAGES : 1490
AVATAR + © : FACELESS. (AV/BIGBADWOLF) POINTS : 7790
| Re: ⟨ TOME 2 ; CHAPITRE 2 ⟩ THE WRATH OF THE GODS (reyna) | Sam 25 Jan - 19:38
| Un silence pesant s’installe entre la statue du dieux Valdios et la jeune Sielle alors qu’elle cesse de parler, attendant une nouvelle intervention du tout puissant. Cette fois-ci, le dieu ne se déplace pas à nouveau, mais ses yeux semblent s’illuminer, confirmant la présence de Valdios dans le temple - et la même lueur semble briller dans les yeux du tigre à ses côtés. ”Tout ce qui n’est pas d’argent ne mérite pas ta compassion. Tout ce qui n’est pas d’argent n’est pas digne de ton attention. Soit ma voix et répand mes paroles auprès des tiens. Ensemble, vous êtes forts et puissants.” Un vent semble souffler au sein de la pièce alors que la vie quitte la statue pour de bon. Une certaine détermination, née de cette nouvelle rancœur qui habite son cœur, grandit maintenant chez la Sielle. GODS WILL FALL - 2019
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| Re: ⟨ TOME 2 ; CHAPITRE 2 ⟩ THE WRATH OF THE GODS (reyna) |
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