– FAMILLE ; sans doute sa seule faiblesse : sa famille. Quiconque s’en prend à sa famille s’en prend à lui. Que ce soit Tonia, soeur qu’il voit encore comme la prunelle de ses yeux ou le reste de sa famille. En commençant par Targen à qui il voue une admiration sans borne tel un borgne. Il représente ce que son paternel n’était pas : un père qui met en avant la force et le combat sans en taire son humanité, sans l’étouffer par une animosité sanglante. Il en a toujours été plus proche, encore plus depuis le décès de son père. Il en jouait le petit Hector. Du favoritisme envers son oncle. Certains des plus malveillants diraient qu’il ne fait que tirer les ficelles d’un jeu pervers de pouvoir, machiavélique qui ne cherche que les faveurs du ministre, tandis que les rares connaisseurs d’Hector n’oseraient remettre en question sa véhémence. – ARMÉE ; avant même de savoir marcher il connaissait déjà les principes directeurs du combat. Remplacer l’art qu’est la littérature par l’art du combat. Parcours sans faille, en commençant par l’école militaire jusqu’à ses douze ans, suivi de son apprentissage jusqu’à ses dix-huit ans, fin stratège autant sur la théorie que dans la pratique. Enfant à l’éducation élitiste, adolescent brillant par ses résultats, homme virtuose des arts militaires. Maestro de la famille, il a suivi docilement l’éducation ascétique du patriarche Macanthos pour devenir le redoutable Général que l’on connaît. Sa maîtrise est autant appréciée qu’elle est redoutée. – MARIAGE ; marié de ses vingt-et-un ans à ses trente-huit ans, autant d’années à supporter celle avec laquelle il ne partageait qu’aversion. Aussi froide d’un glaçon, la mégère qui aimait commérer. Maider, prénom aussi désagréable que son tempérament rigide. Pourtant on aurait pu penser que cette austérité commune aurait été la clé de voute d’une entente, mais la haine l’avait emporté. Dans son intimité, Hector n’était toutefois pas aussi froid qu’il en avait l’air. Nonobstant, Maider n’avait jamais été ce que l’on peut qualifier de femme agréable. Alors quand il apprit qu'elle avait des intentions mortifères envers sa personne, il comprit qu'il devait la devancer. La femme chuta dans l'escalier en marbre de la demeure familiale. Classée en tant qu'accident. – CONFRÉRIE ; son allégeance envers la Confrérie du soleil n’est plus à démontrer. Il ne vit et respire que pour sa famille et la Confrérie. S’il est inévitable que ses ambitions sont égoïstes, autrement dit récupérer la couronne, il se donne corps et âme pour ce mouvement depuis sa création, à plus forte raison compte tenu de sa position de patriarche des Macanthos. Il sait qu’il a été éduqué pour gagner, faire triompher les siens, c’est la mission qui a toujours reposé sur ses épaules. Par égo ou pour son plaisir personnel il y parviendra coûte que coûte. Sa loyauté envers les Zarkari reste intacte. La Confrérie fait partie de sa vie autant que de son être, un soleil gravé sur son coeur, tatoué sur le torse. – ENFANTS ; petite colombe de 18 ans, Chiara ressemble à son père et pas seulement physiquement. Enfant calme, méthodique et ambitieuse, elle est aujourd'hui devenue une jeune adulte de 18 ans au caractère bien trempé. Si elle devait avoir un frère de 2 années son cadet, Silas, le petit est subitement décédé alors qu'il n'était qu'un nourrisson. Après cela, l'épouse ne put à nouveau enfanter, s'égarant dans une dépression sans fond qui la rendait plus acariâtre et hargneuse qu'elle ne l'était déjà. MUSIQUE ; peu le savent, mais Hector est un fin musicien, virtuose du piano depuis gamin.