— PNJ ; those who fall — MESSAGES : 1490
AVATAR + © : FACELESS. (AV/BIGBADWOLF) POINTS : 7790
| ⟨ TOME 2 ; CHAPITRE 2 ⟩ THE WRATH OF THE GODS (ulysses) | Dim 12 Jan - 21:49
| Ulysses Montgomery est en train de partager un repas avec des amis, ils discutent et rigolent malgré le froid et la nuit éternelle qui s'est emparée d'Akkadia. De la fenêtre, il aperçoit un rayon de lumière aveuglant, il n'en croit ses yeux, d'un geste il se lève faisant racler sa chaise sur le sol. On le regarde mais il ne semble plus rien entendre. "le soleil est revenu." sans attendre une réponse, il s'élance vers l'extérieur pour laisser la chaleur solaire baigner son corps de sa lumière, mais une fois dehors, il réalise que le Soleil est toujours absent, la lune toujours immuable. L'éclat de lumière pourtant n'a pas disparu et l'appelle jusqu'au plus profond du jardin, Ulysses marche dans la neige, il frissonne d'être sorti sans manteau mais ne ressent toutefois pas le froid mordant de l'hiver. Il n'a d'yeux que pour elle, une femme somptueuse, bien plus grande et magistrale que toutes les autres, sa peau d'ébène est sans pareille, la grâce qui se dégage de son corps ombragé sans égal. S'il ne distingue son visage, il est aveuglé par la couronne illuminée qui repose sur sa tête. Ses yeux le brûlent, mais son corps ne ressent pas la chaleur, il ne ressent plus rien. Ses genoux tombent au sol, s'enfoncent dans l'herbe glacée, une marque des respect qu'il n'a pas voulu donner. Mais qu'il donne tout de même. "Ne cherche plus le Soleil, il est vil et trompeur. Ne contemple plus la lune, elle est sournoise et infidèle. Seuls comptent les liens de la fratrie. Fais moi confiance…" les écho de ce dernier mot emplissent l'air, se multiplient jusqu'à ce qu'il n'entende plus que cela. Quand ses yeux s'ouvrent à nouveau, la femme a disparu, le noir est revenu, son habit est trempé et Ulysses tremble de froid et de rage. Une colère sourde contre le soleil et la lune à la fois. Il lui faut retourner à son repas, à ses invités, il lui faut prévenir et sauver, arrêter de courir après un soleil qui ne le mérite pas. GODS WILL FALL - 2019
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— CONFRÉRIE ; those who want it back — MESSAGES : 433
AVATAR + © : N. SIMOES - moses. (ava) - mars (signa) et code signa (ice and fire my queen) POINTS : 1014
AGE : ⟨ TRENTE-CINQ ⟩ années de pures folies, à s’écorcher les mains et s’égratigner les genoux, rompant le vin et battant l’alcool à tout va avec tous ceux qui souhaiteront troquer leur minable vie contre quelques instants de bonheur.
STATUT CIVIL : S'il se montre bien incapable d'amour pour quiconque en dehors de sa famille, ce n''est que pour mieux tromper son monde. Amoureux de l'idée de l'amour, il se laisse parfois -souvent ?- attendrir par les douces courbes d'une charmante demoiselle que les dieux ont placé sur son chemin. ⟨ CÉLIBATAIRE ⟩ encore aujourd'hui, il attend avec impatience, secrètement, le jour où il construira sa propre famille.
| Re: ⟨ TOME 2 ; CHAPITRE 2 ⟩ THE WRATH OF THE GODS (ulysses) | Lun 13 Jan - 4:29
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tome 2, chapitre 2
the wrath of the gods, beniria w/ @the parcae Le temps s'est arrêté. D'un seul coup. Il avait l'impression de ne voir plus que cela. La lumière. Forte, puissante, chaleureuse. Ses invités - ses amis – n'existaient plus à cet instant. Rien n'était plus important que cette lumière. Ce phénomène qu'il avait tant espéré revoir ces derniers jours, ces dernières semaines. Il avait eu l'impression de perdre la raison et de ne plus être en adéquation avec son monde sans cette étincelle de vie, ces rayons qui réchauffaient son cœur. C'était le soleil. Il était de retour. Son visage ne pouvait contenir sa joie et le fracas de son myocarde l'obligeait à rejoindre la source de cette étincelle d'espoir. Sa chaise se retournait sans qu'il n'en détourne le regard, bien trop hypnotisé par cette source divine qui l'avait tant manqué. Un halo d'espoir naquit dans son cœur et ce bougeoir flamboyant guidait ses pas jusque l'extérieur. Mais sa lueur d'espérance ne fut que de courte durée, lorsqu'une fois dehors, il comprenait que ses rêves n'étaient finalement point réalisés. L'astre diurne n'était pas de retour et pourtant cette splendeur flamboyante ne cessait de l'attirer, comme obnubilé. Insensibles à tous les éléments extérieurs, il se devait de la rejoindre, de la trouver, de comprendre. Tel un automate sans foi, ni loi, l'argent continuait d'avancer. La source était une femme aux attributs divin et à la splendeur sans égal et s'il fut submergé quelques secondes auparavant de joie et de félicité, c'est une impression écrasante d'être en contact avec une dimension différente qui fait ployer ses articulations. S'écroulant à même le sol, sur l'herbe gelée et glacée."Ne cherche plus le Soleil, il est vil et trompeur. Ne contemple plus la lune, elle est sournoise et infidèle. Seuls comptent les liens de la fratrie. Fais moi confiance…" Bourdonnement frénétique, insidieusement installé dans sa cavité crânienne. Il n’était pas prêt. Il n’était pas préparé et pourtant il avait l’impression que la femme venait de laisser une emprunte indélébile sur son âme. À l’orée d’une migraine, les yeux fermés, grimaçant, il essayait tant bien que mal de comprendre ou d’analyser. Mais cela lui était impossible.
Les secondes étaient devenues des minutes et le froid se faisait de plus en plus ressentir. La chair de poule sur la peau et les vêtements trempés. Il ne lui restait plus que ce sentiment de s’être fait avoir. Seul dans le noir, au milieu de cette tempête de neige où règne le désespoir dans ces ténèbres infinis, il avait cette nette impression qu’on se payait sa tête. Seul, au milieu du néant, abandonné de tous, il avait ce sentiment qui montait en lui : la frustration. Contre tout et tous. Contre lui, d’avoir été aussi naïf et aussi bête de croire que le soleil ne reviendrait que pour lui. Contre la vie, sa famille et ses obligations, de l’empêcher de vivre comme il le souhaite et l’entend. Contre les dieux, de l’avoir lâchement abandonné, lui et les siens, argents, mutants et même les rouges qui souffraient de cette situation. Amer et vide, il se relevait, épuisé et triste. D’un pas lourd et lent, il voulait reprendre la direction de la maison qu’il venait de quitter quelques secondes plus tôt.
Perdus et impuissant, il soufflait tout en luttant contre la neige. Gelé et grelottant de froid, las de tous ces évènements, il lâchait un hurlement, qui déchirait la nuit éternelle.
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