⟨ TOME 2 ; CHAPITRE 2 ⟩ THE WRATH OF THE GODS

tome 2, chapitre 2

the wrath of the gods
they want a fight? we'll bring them a war.

09 FÉVRIER 2678
Peu après l’annonce de la catastrophe de Mn’io, la famille royale - qui avait déjà ouvert les portes du palais aux nécessiteux de leur royaume - s’est vue devenir hôtesse d’un véritable hôpital au sein de ses murs. Un hôpital placé au sein même de l’immense salle du trône, dont les magnétrons de Rezbia ont littéralement repoussé les murs de titan et de fer pour l’agrandir. Le roi l’avait annoncé, après tout, tous les nécessiteux seront les bienvenus. Difficile de faire marche arrière après cette annonce et surtout après cette catastrophe. Mais quand on le leur demandait, la famille royale ne semblait pas embêtée par cette situation.

Pourtant, depuis des jours, on n’avait pas encore autorisé la cour à descendre dans la salle du trône. C’était trop dangereux, disait-on. Il y avait trop de malades, trop de risques sanitaires. Mais désormais l’attente ne pouvait plus durer. Le roi et sa famille avaient exigé de pouvoir se rendre dans la salle du trône, afin de rendre visite aux malades et aux réfugiés qui avaient été victimes du tsunami. Certains membres de la cour sont autorisés à les rejoindre, pour discuter avec tous ces gens, et comprendre comme chacun pouvaient les aider.

La salle du trône est méconnaissable. Des dizaines de lits s’étalent partout, le trône n’est d’ailleurs plus présents, déplacé ailleurs, quelque part dans une salle de réception dans les étages. La première personne à poser un pied dans la salle est le roi, Noah Sielle. Suivi de son épouse, que l’on voit sortir pour la première fois depuis des semaines, et de toute la famille. Seuls les enfants ne sont pas présents, pour ne pas leur faire courir le risque d’être contaminés.

Certains membres de la cour sont également présents : des seigneurs et des dames des grandes maisons, des fiancés de la famille royale, des gardes, aussi et des femmes de foi.

Les règles de sécurité son claires : éviter les contacts au maximum, pour ne pas contracter les maladies qui se propagent. Le spectacle est affreux, mais nécessaire. Le ton n’est pas à la fête, ici, mais au réconfort que les dirigeants tenteront d’apporter aux victimes.

explications:
- Le château des Sielle a été ouvert par le roi le 27 novembre 2677. Depuis, les personnes qui en ont besoin y sont accueillis et peuvent y dormir. Depuis les tsunami, les réfugiés sont remontés à Rezbia et ont réussi à y arriver aux alentours de 15 janvier. Depuis, la salle du trône a été réaménagée en hôpital d'urgence.
- Aucun membre de la cour ne peut se rendre dans la salle du trône sans autorisation spéciale de la part du gouvernement et des médecins. En effet, les équipes médicales devaient s'assurer de la sécurité sanitaire du lieu.
- C'est le 09 février que le roi, sa famille et la cour peuvent enfin se rendre dans la grande salle. Il y a certes encore de nombreux malades, mais il y a surtout des amputés, des borgnes, des personnes qui ont perdu leur maison et qui ont besoin de manger, de boire et de dormir au chaud.
- La température est fraiche, par rapport aux étages. Il y fait un peu plus d'une dizaine de degré, tout simplement à cause de la taille de la pièce, qu'il est difficile de chauffer.
- Chacun est autorisé à se rendre près des victimes afin de leur apporter nourriture, réconfort, et oreille attentive.
- Veillez à rester court dans vos rps. N'hésitez pas à fournir un petit résumé en quelques points de votre rp (en spoiler sous votre réponse).

GODS WILL FALL - 2019

De retour la veille du siège en cours à Chromin, le roi n’a eu le temps que de se reposer une courte nuit avant de devoir vaquer à ses autres occupations royales. Aujourd’hui, c’était une opération purement politique qu’il devait mener… Et peut être plus que ça, aussi. Car Noah Sielle n’était pas aussi dur qu’il aimait le faire paraître. La sensibilité qu’il dissimulait sous un regard sombre et une posture rigide menaçait de ressortir alors qu’il s’approchait des portes de la salle du trône. C’était important pour lui, indispensable d’accueillir son peuple chez lui pour leur permettre de se remettre sur pied, d’avoir un peu de répit dans la difficulté de leurs vies. Forcés à avoir sa reine à son bras, Noah appliquait une pression inconsciente sur le métal qu’elle portait sur elle, autant de colère que du reste. Il devait à tout prix garder une image forte et pourtant… En voudrait-on réellement au roi de montrer un peu de sentiment face au désarroi des siens ? Il hésitait encore, en face des portes.

Celles-ci finissent par s’ouvrir, et dévoiler la pièce agrandie, et pourtant qui semble si petite. Il y en a partout. Dans tous les coins. Une odeur particulière vient frapper les narines de Noah, mais ce n’est pas la même odeur désagréable qui flottait à Chromin. C’est une odeur de médicaments, de produits antiseptiques, et puis d’autres choses - des gens. Son regard scanne la pièce, et puis il s’avance, entrainant Nysa avec lui, alors qu’il se refuse de la lâcher. Les dieux savent à quel point il a besoin d’elle, malgré sa colère. Elle lui a manqué, ces derniers jours, plus encore alors qu’il observait les murs imprenables de la cité assiégée, au sud de Valdierva. Peut être qu’elle aurait pu lui souffler la solution, si elle avait été là. C’était elle la militaire, pas lui.

Il ne faut pas longtemps à Noah pour être alpaguer par une femme, tenant une petite fille contre son sein. Le roi se dirige vers l’argent, sa peau plus pâle encore que celles des autres membres de leur sang. La gamine a le visage un peu plus rouge, les cheveux sombres, elle ressemble tant à Neela. « Madame. » Il avance une main gantée - obligatoire, pour des raisons sanitaires. La main se pose sur son épaule, et il y exerce une pression qui se veut rassurante. « Comment allez-vous ? », dans sa voix, des accents de sincérités. Ici ils ne sont qu’argents ou mutants, et peut être que c’est pour ça qu’ils ont droit à la compassion du roi.

résumé:

9 février 2678
Il a laissé Meera dans ses quartiers pour l’occasion, conscient qu’elle risquerait d’attiser les regards curieux des plus jeunes réfugiés. Si elle avait été plus docile avec autrui, peut-être l’aurait-il emmené afin que cela divertisse un peu les plus nécessiteux mais Thorn jouait surtout la sûreté et ne devinait que trop bien la raison de sa présence requise. Il s’agirait là de sa première apparition en public en tant que Macanthos aux côtés des Sielle. Les traits fermés derrière toute l’assemblée royale, le blond se retient de venir triturer l’anneau métallique à son doigt. Cela faisait dorénavant un peu plus de deux mois qu’il l’arborait, et s’il avait fini par s’y habituer, conscient que quoi qu’il arrive jamais les siens ne pardonneraient, certains jours il était plus difficile à porter que d’autres, et aujourd’hui en était un, car l’information ne tarderait pas à courir les rues puis les frontières. L’allégeance conditionnée deviendrait officielle. Attitude solennelle aux épaules, lorsque les portes s’ouvrent il suit lentement le mouvement. Ce qui le frappe en premier, ce sont les odeurs aseptisées qui semblent embaumer l’immense pièce toute entière, puis ses prunelles bicolores se posent sur les gens, leur détresse et leur souffrance qui le frappe de plein fouet. Il s’y était attendu, ce n’était pas la première fois qu’il assistait à un tel spectacle de désolation. Il y en avait également sur les champs de bataille, et ils n’étaient pas si différents. Pour autant, malgré son air sérieux, il ne pouvait nier être atteint par la douleur qui grandissait en ces lieux. Tandis qu’ils avancent et qu’il garde un œil sur @Noah Sielle et les siens, notamment sur @Nysa Sielle qu’il n’avait pas revu depuis très longtemps, il se sent rapidement scruté d’en bas. Quatre paires d’yeux appartenant à des têtes brunes qui ne le quittent pas du regard, comme attendant quelque chose. Thorn déglutit, peu certains de ce qu’il est censé faire car bien plus habitué à se battre, il ne se laisse néanmoins pas démonter et cherche alors du regard une ou plusieurs personnes disposées à distribuer de quoi nourrir les bouches affamées. Les marmots continuent de le fixer, semblables à des oisillons, mais Thorn Macanthos n’avait strictement rien d’un père et encore moins d’une mère…

résumé:

On avait daigné la sortir de sa chambre pour la faire parader dans une salle du trône transformée, remplie de personnes malades. Nysa sait qu'elle n'est qu'un pion aujourd'hui, dont la monarchie souhaite se servir pour dorer davantage son image. Voilà que la reine que l'on soupçonne d'être malade refait surface pour venir à la rencontre du peuple. Quelle belle histoire. Elle a bien tenté de négocier sa présence, la louve, de négocier sa liberté en échange de quelques heures auprès du peuple, mais les gardes sont restés muets, et Nysa pense qu'ils lui auraient ri au nez, s'ils avaient osé le faire. Et la simple idée de formuler cette requête auprès de Noah lui semble tout aussi risible, quand elle y pense. Surtout après qu'elle ait profité de son absence durant les derniers jours pour aller voir Nathanael. Elle a bien vu que quelque chose n'allait pas, ces dernières semaines. L'agitation qui régnait au sein du palais était palpable. Alors, finalement, elle avait réussi à tirer les vers du nez à une servante, lorsqu'elle était venue lui donner son repas. L'armée du royaume était partie prendre la ville de Chromin, et Noah lui-même était parti assister au siège. La nouvelle avait rendu Nysa folle. Elle aurait dû être là-bas, avec lui, avec eux. C'était son rôle à elle, de diriger les armées. Elle avait la formation pour, après tout. Mais au lieu de ça, on la laissait croupir dans cette chambre qu'elle avait fini par haïr, tellement coupée de la réalité qu'elle était finalement la dernière à apprendre ce qui se passait au sein de son propre royaume. L'inquiétude lui avait fait perdre patience, et alors qu'elle ne pouvait rien faire pour ceux qui étaient partis là-bas, elle savait qu'elle pouvait faire quelque chose pour ceux qui étaient restés ici, à commencer par son fils qui se retrouvait désormais seul, sans père ni mère auquel se raccrocher. Elle ne s'était pas posé la question longtemps et n'avait pas réfléchi aux conséquences. A son retour, Noah avait bien sûr été informé de sa petite rébellion, et désormais, alors qu'elle se tenait à son bras, il ne manquait pas de lui faire percevoir son mécontentement. L'anneau à son doigt ne cessait de se resserrer puis de se desserrer, tout comme le collier qu'on l'avait forcé à porter à son cou. Qu'importe, Nysa pouvait composer avec ça, elle l'avait déjà fait auparavant, après tout.

Elle feint un sourire de circonstance la louve, pas trop joyeux, mais qui se veut compatissant. Pourtant, même si la misère de son peuple la touche, elle a bien du mal à se laisser gagner par l'émotion qu'elle sent régner dans cette pièce aseptisée. Blasée par les mois d'enfermement, préoccupée par d'autres soucis que les leurs. Elle ne cesse de penser à cet avertissement qui lui a été envoyé par les Dieux, alors que les conséquences de leur inaction se dévoilent face à elle. Des centaines de corps malades, d'âmes meurtries. Des personnes qui pleurent, qui gémissent, alors que les guérisseurs et autres soignants se déplacent entre les lits de fortune. Nysa suit @Noah Sielle sans protester, la sensation d'être à nouveau accrochée à son bras, aux yeux de tous, lui semble étrange. Feindre la normalité, comme si la situation dans laquelle ils étaient n'était pas chaotique. Une femme finit par les arrêter, et alors que son époux s'adresse à elle, les yeux de la louve se porte sur la fillette qu'elle porte dans ses bras. Le rouge qui colore ses joues ne la trompe pas. Une mutante. Nysa sent son cœur se serrer alors qu'elle repense à leur fille, à Neela. Sans réfléchir ni accorder un regard à Noah, elle s'adresse à la mère. « Puis-je? » Accompagnant ses paroles d'un geste envers la petite fille. La mère lui confie l'enfant, peut-être soulagée de pouvoir reposer ses bras un instant. Entre les bras de la Sielle, la fillette hésite un instant, méfiante, mais Nysa lui offre un sourire qui se veut rassurant. « Tu as de la chance d'avoir une maman qui veille aussi bien sur toi. » Le sourire ne s'efface pas sur ses lèvres, mais il est teinté d'une tristesse que la reine a bien du mal à masquer. Elle pense à ce que cette petite fille a déjà perdu, ce qu'elle a déjà vécu à un si jeune âge. Personne ne devrait avoir à traverser toutes ses épreuves.

résumé:

wrath of the gods ★ 09.02.2678.
Quelque chose d'une impatience sourde, qui murmure dans les veines pâles ; trop de jours, à attendre de seulement pouvoir pénétrer la pièce cloisonnée, porter assistance à ceux qui y crevaient loin des regards — et l'inaction, comme une peine intolérable, trop réduite à l'impuissance, depuis trop longtemps. Condamnée à observer le monde délité tous ses yeux, témoin d'une mort qui s'était étalé à l'horizon obscur, muette, figée face au cataclysme qu'elle ne pouvait défaire ; attendre, toujours, dans l'angoisse et le désœuvrement, sans distraction pour arracher l'esprit aux tourments qui venaient l'assaillir. Attendre, pendant que l'aimé était au loin, dévorée d'angoisse à l'idée qu'il ne revienne pas ; attendre, le miracle d'un soleil reparu qui ne se dessinait pas sur l'encre des cieux, alors même qu'il n'y avait plus de mots, plus de prières, et le seul silence comme refuge lorsque de demeurait que le froid et la mort. Attendre. Trop longtemps, à espérer que le roi s'élève, brise la serrure de la salle condamnée de l'or de sa couronne ; l'envie d'aider, accrochée au cœur dans tout ce qu'elle était d'altruisme, sauver ceux qui ne pouvaient se sauver eux-mêmes, comme elle s'était sauvée elle-même. Détournée des dieux, offerte aux hommes. Alors elle s'engage, sur les pas du cousin et de l'épouse à son bras (@Noah Sielle & @Nysa Sielle), se fond dans le sillage de souverains, presque trop empressée ; et le monde s'efface, dans le spectacle de la désolation qui lui brise quelque peu le cœur, l'âme trop humaine dévastée du spectacle. Et un instant, elle pleure les morts et les disparus, pleure ceux qui sont hors de portée, clan exilé sur les terres à jamais altérées d'une Hidter devenue île. Elle se fait masque léger, pourtant, la douleur dissimulée au monde, comme si elle pouvait seulement apaiser dans le masque de douceur ; elle ne peut effacer les traits tirés, pourtant, un épuisement enchaîné à sa peau par l'angoisse perpétuelle, une inquiétude qui ne se lassait de repousser le sommeil et de déchirer les nuits. Et comme tous, elle se disperse, éloigne ses pas vers un coin isolé de la pièce, les yeux fixés sur une trop jeune mère, les courbes juvéniles témoins d'une enfance qui ne l'avait pas quittée. She's not older than I am. Only just a child. No one should know such horror so young. Alors elle s'agenouille, s'établit à la hauteur de la gosse effrayée, les lèvres peintes en un sourire doux, offert sans retenue à la réfugiée, tend une couverture tricotée distraitement lors des nuits solitaires, comme si elle pouvait seulement dormir, lorsqu'il était loin, exilé vers une Chromin qui n'avait su plier. Une grimace compatissante, lorsqu'elle contemple la gamine batailler avec la laine, le poupon nouveau-né serré contre son sein ; alors elle se fait allégorie de douceur, figure séraphine d'une tendresse nichée dans le cœur, qui était tout ce qu'elle était d'essence, tout ce que le monde n'avait su arracher. 'Attendez, laissez-moi vous aider.' Le regard s'accroche au sien, s'empreint d'une sourde confiance ; et d'un hochement du menton, la jeune mère témoigne de son assentiment, fait glisser le nouveau-né dans ses bras. Qu'importe, que les recommandations aient imposé de garder la distance ; qu'importe, qu'elle puisse tomber malade, lorsqu'eux tous crevaient en silence, la longue agonie d'avoir tout perdu. Alors elle berce l'enfant contre sa poitrine, quelque peu troublée du poids chaud contre sa peau ; et revient alors le désir sourd de fonder une famille, alors même que le monde courait à l'extinction — un souffle de vie, pour écarter la mort. C'était tout ce qu'ils étaient, finalement ; des survivants, quelques flammes ténues dans l'obscurité ; et dans un soupir léger, elle laisse les iris délavés courir sur les visages offerts à elle, et en un geste souple, s'assoit parmi eux, comme si elle était de leur nombre, l'enfant serré contre son sein. We're the same. Survivors. We've all lost something in all of this. Des apatrides, des rescapés ; tous frappés d'une même angoisse qui s'accrochait aux rythmes effarés des cœurs qui l'entouraient, des gosses trop jeunes, frappés de la pulsion trop rapide d'une nervosité qui ne les avait probablement jamais lâchée. Alors elle se fend d'un sourire énigmatique, une lueur joueuse accrochée dans les prunelles, se penche vers ceux qui l'encadrent, comme pour capter leur attention ; et c'est l'ichor, qui vient bruisser dans ses veines d'argent, comme dans l'expectative de ce qui suivrait. 'Vous savez quoi? Jouons à un jeu. Je commence à chanter, et si vous reconnaissez, vous prenez la suite, d'accord? Et j'aurai une surprise pour vous.' Un clin d'oeil joueur, comme pour ponctuer les mots ; dissimuler le plan qui se dessinait dans sa psyché, alors qu'elle chantonne à voix basse quelques notes d'une vieille ballade d'Aldion. Et lorsque les voix se joignent à elle, dans une hésitation, dans la curiosité, un bruissement sourd dans le coin de la pièce immense, c'est à Qaan qu'elle s'offre, l'harmonie de vie glissée sous les paumes.

DE: THANATOS [ MAÎTRE — DIX + CINQ + CINQ + UN + SEPT // VINGT-HUIT] ; RÉUSSITE fille de qaan, c'est les cœurs de ceux qui l'entourent qu'elle ralentit insidieusement au rythme de leurs voix, un discret apaisement organique insufflé dans leurs veines. // ~~ÉCHEC trop distraite, trop fatiguée ; elle ne parvient à façonner les rythmes des cœurs à sa volonté, ne peut qu'offrir le maigre apaisement d'une chanson vaine.~~

C'est les coeurs qu'elle commence à tisser du bout des doigts, ruban sinueux du sang dans leurs veines déployé à l'harmonie du rythme lent de leurs voix, un doux ralentissement du myocarde pour procurer l'apaisement, alors que s'égrènent les notes sur les lèvres fatiguées. Un sourire, et la chanson s'éteint, quelques sourires hésitants affichés alors qu'elle applaudit, le cœur vaguement plus léger ; et c'est une main qu'elle enfonce dans son sac, en tire une boîte en fer-blanc emplie de douceurs qu'elle dépose au centre du cercle, un doudou en crochet comme œuvre d'une soirée solitaire, qu'elle glisse contre le poupon niché dans son bras. 'Je serais vous, je ne toucherai pas aux biscuits. C'est moi qui les ai faits.' Une grimace comique, comme pour dissiper la tension de l'atmosphère ; parce qu'elle ne pouvait rien faire de plus. Impuissante, toujours.

Spoiler:

Le membre 'Keira Valeska' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'compétences (intrigu' : 10, 5, 5, 1, 7

Quelques carrés de tissus suffisaient à transformer un coin de l’immense pièce en infirmerie improvisée. Le seul endroit qui parvenait à offrir un semblant d’intimité à des dizaines et des dizaines de réfugiés, le temps de recevoir une brève consultation médicale ; quelques médicaments ou un onguent pour les plus chanceux. Les moins chanceux, eux … avaient le droit de recevoir la visite de Bruna.
Si elle venait de manière régulière, elle n’avait plus à affronter la mort tous les jours, ici. Les premiers jours avaient été terribles, mais un semblant d’organisation avait rapidement émergé. D’ordinaire, elle se contentait désormais d’assister, de son mieux, les docteurs et autres guérisseurs débordés. Mais aujourd’hui, sur leur table improvisée, un drap originellement blanc recouvrait un vieillard qui n’avait pas passé la nuit - l’artificielle. Elle l’enlèverait plus tard, le temps que sa famille lui rendre un dernier hommage.

Un mouvement dans les voilages attire son attention, et la jeune femme, en plein inventaire - critique - des ressources de l’infirmerie, se retrouve presque nez-à-nez avec un bambin. Abaissant son masque, elle lui décocha son plus beau regard noir, alors qu’elle s’abaisse pour se mettre à sa hauteur. Pour toute réaction, Ul éclata de rire. Après tout, il n’avait que trois ans, et l’interdiction de venir fouiner à l’infirmerie devait l’inciter, justement, à venir tester les limites. Malheureusement pour lui, elle savait exactement à qui le ramener.
On va retrouver ta mère, d’accord ?
Ne souffrant aucune réponse, elle glissa quelques doigts gantés dans la paume minuscule du gamin, avant de le traîner à l’extérieur de l’infirmerie. Rajustant son masque sur son nez, un bref coup d’oeil dans la pièce lui apprit qu’il y avait sensiblement plus de monde qu’à l’ordinaire. Ni médecins, ni malades, ni gardes. Leurs accoutrements, leurs postures ne laissait aucun mystère sur leur identité ; les habitants du palais s’étaient enfin décidés à se pavaner parmi la plèbe. Un peu tard pour cela, pensait-elle, mais d’un autre côté, mieux valait tard que jamais. Ils avaient encore besoin d’aide.
Accompagnée du jeune Ul, elle commença à arpenter les allées formées par les lits de fortune - avant de remarquer où se trouvait la mère du bambin. Celle-ci se trouvait en pleine conversation avec le couple royal ( @Noah Sielle @Nysa Sielle ), l’obligeant à se rapprocher du convoi royal. Bruna aurait voulu être discrète, chose impossible alors qu’elle approchait la réfugiée, impensable alors que l’enfant se détacha de son emprise pour se réfugier dans les jupons de sa mère en riant. Bruna sourit à la femme, malgré le tissu qui masquait son visage. Sentant une certaine attention glisser sur elle, elle se força à s’incliner devant la royauté, la voix de la madonne Hallaryn chantant à ses oreilles.
Demi-tour pour Bruna, alors qu’un malade lui fit signe, non loin. Elle prit place à ses côtés, alors qu’il lui confiait une couverture déchirée. Cela ne devrait pas prendre très longtemps. C’était aussi ça, aider. Rapiécer un carré de tissu du bout de ses doigts, avec l’impulsion de son pouvoir. C’était prendre du temps pour ce genre de choses, pour être humain tout en oubliant les sons, de ces estomacs affamés, de ces poumons torturés.

Spoiler:

9 FÉVRIER 2678, REZBIA
Depuis l’avènement du tsunami, le château de Rezbia s’était muté en un véritable refuge, quartier général des laissés-pour-compte, de ceux que la vague avait expulsé avec violence de leur chez soi. Des survivants, alors que sous le poids du torrent, des centaines d’autres avaient péri sans même avoir seulement la chance de s’échapper. La salle du trône avait perdu de sa splendeur pour répondre au besoin grandissait de la population de Valdierva, les murs dépouillés de ces artifices qui ne faisait qu’enjoliver l’espace, et le siège suprême, délogé de ces quartiers. Des lits de camps offraient un brin de réconfort à ceux qui avaient tout perdus alors que des praticiens dévoués se démenaient au chevet des plus nécessiteux. Les visages éteints de ces pauvres gens, c’est le triste spectacle qu’elle découvrait, alors qu’elle suivait le cortège royal qui mettait les pieds en ces lieux pour la première fois depuis de nombreuses semaines. Accrochée au bras de Loras, son fiancé, le regard affligé par la détresse humaine qui se dégageait de cette pièce, Kristina tentait d’afficher un air contrit mais rassurant, mais c’est le désespoir qui se logeait dans le creux de ses iris. Elle déglutit, soudainement inconfortable, le cœur se serrant dans sa poitrine. Pointe de panique qui la prit par surprise, angoisse à fleur de peau, la jeune femme ne remarqua pas que sa poigne s’était raffermie sous ses doigts. L’interrogation silencieuse de son promis n’obtient qu’un vague juste de la tête de sa part, comme si elle tentait par ce simple geste de chasser les idées noires qui grouillaient dans un coin de sa tête. Alors que les uns et les autres s’éloignaient dans des directions opposées, la Ravinsky délaissa son futur époux afin de se mêler à la foule. Elle parcourt d’un pas lent l’espace dénaturé de son occupation légitime, incapable pourtant de s’arrêter et de porter assistance, d’une quelconque façon que ce soit, aux gens qui l’entourent. Des sentiments contradictoires accaparent son cœur et son esprit. L’argentée parvient cependant par s’apaiser au bout de plusieurs minutes, ignorant l’œuvre discrète de Keira Valeska, non loin d’elle. Continuant à déambuler entre les rangées de couchette provisoire, ce n’est que lorsqu’elle remarque une jeune femme seule au visage terne, dont le ventre arrondi déforme sa robe de seconde main, que l’Ombre s’arrête. Le cœur se pince, derrière sa cage thoracique, en souvenir de ce petit bout de vie qu'elle continue de chérir malgré les nombreuses années qui se sont écoulés depuis son trépas. Son regard s'égare le temps d'un bref instant en direction de Noah, mais elle ne s'y attarde pas. S'approchant de la future mère, elle affiche sur ses lèvres un sourire qu'elle espère chaleureux, sécurisant, avant de se poser à ses côtés sur le lit de fortune. – Tout ira bien, nous vous inquiétez pas. Vous êtes en sécurité ici. La jeune femme acquiesce en silence malgré le torrent de larmes qui déferle le long de ses joues. Elle n'a pas besoin de mots pour exprimer les craintes qui l'habite, ni même la tristesse des pertes que la crue des eaux à apporter avec elle. N'ayant rien de plus à lui offrir que sa présence, elle prends délicatement entre ses doigts la main de cette étrangère, cherchant à lui insuffler, sans doute, un peu de son propre courage.

Spoiler:

9 FÉVRIER 2678, REZBIA
Il n'était pas là de gaité de cœur. Non. Certainement pas. Il trouvait cela ridicule. Comme si cela pouvait bien changer quelque chose. Autant de temps après en plus ? Ridicule. Mais les règles de la cour étaient simples et il devait les suivre, même s'il n'était qu'un étranger parmi ces gens au noble sang. Accompagné de son épouse, ils jouaient tout deux au jeu qu'il leur était dicté. Elle était une parente éloignée du roi après tout… Elle ne devait pas faire déshonneur et ainsi était aussi le dessein de son infortuné époux.

La misère ne l’avait jamais touché. Sans doute puisqu’il en avait été l’enfant, également. Tout comme la douleur ou la tristesse. La souffrance n’était que fioriture dans ce monde agonisant. Il n’était qu’un spectateur dégobillant mentalement face à tant de démonstration de compassion et inversement d’envie d’attention. Mais son visage ne montrait rien. Pas plus de courtoisie ni de chaleur rassurante. Ni même du dégoût ou de l’impatience. Il avait l’impression de n’avoir connu que cela. Comme si le temps se jouait de lui, pour le ramener plusieurs années en arrière, alors qu’il n’était qu’un adolescent. Il se savait différent, un autre homme. Et pourtant, il ne pouvait renier cette partie de son histoire. Et pendant qu’il se doutait que la plupart des argents présents ici n’avaient sans doute jamais côtoyé l’indigence d’aussi près, lui passait dans les rangs des lits. Laissant traîner son regard ici et là. Parfois laissant échapper un léger sourire, comme pour dire… Bien que son esprit était déjà loin. Sans doute à Ibao, auprès de sa sœur et de son frère, ainsi que de kiel, son plus fidèle ami. Ils avaient besoin de lui autant que l’inverse était vrai. Surtout en cette période trouble. Cela faisait bien trop longtemps qu’il n’avait pas eu de leurs nouvelles. Trop longtemps.

Et pendant qu’il observait de loin, une comparse thanatos utiliser son pouvoir - qu’il aurait été capable de reconnaître entre mille - il gardait une distance plus ou moins importantes avec le cortège royal, tout en faisant croire à son regard, son sourire et sa présence compatissante, dévouée et véritablement intéressée.

Spoiler:

tome 2, chapitre 2

the wrath of the gods
they want a fight? we'll bring them a war.

La salle du trône vibre désormais d’une énergie différente. Réfugiés et malades se mêlent aux nobles ainsi qu’à la famille royale de Valdierva. Si les horreurs des dernières semaines sont bien loin d’être oubliées, la présence et le soutien de la cour réchauffe les coeurs, semble donner un nouvel espoir pour ceux qui avaient peur de tomber dans l’oubli. Même si quelques personnes choisissent de rester en retrait, peu convaincues par la présence du roi et de ses sujets, la majorité préfère se saisir de cette main tendue, de cette distraction qui leur est offerte.

Tous semblent occupés à différents coins de la pièce, lorsqu’un cri résonne dans la salle du trône agrandie. Les visages se tournent vers la provenance de ce son. Les gardes présents adoptent, déjà, une attitude plus défensive. Un jeune homme titube jusqu’au centre de la salle en se tenant la tête entre ses mains. Tous s’écartent sur son chemin, par peur ou agacement. Finalement, l’homme s’arrête, ses mains retombent mollement le long de son corps, et lorsqu’il relève la tête, une lueur étrange semble briller dans ses yeux. Le brouhaha qui régnait jusqu’alors dans la pièce n’est plus, et c’est un silence pesant qui enveloppe désormais toutes les personnes présentent ici. Un garde s’approche de l’homme, pour l’évacuer de la salle, mais tombe à genoux avant de pouvoir le toucher. Immobile, le garde semble essayer de lutter, mais c’est impossible, son corps ne répond plus. L’homme le manipule à l’aide de son pouvoir de thanatos. “L’amour triomphera toujours sur la famille.” Le sang argenté s’écoule désormais de la bouche, du nez et des oreilles du garde. Ce dernier finit par s’écrouler, mort, au sol.

explications:
- Le château des Sielle a été ouvert par le roi le 27 novembre 2677. Depuis, les personnes qui en ont besoin y sont accueillis et peuvent y dormir. Depuis les tsunami, les réfugiés sont remontés à Rezbia et ont réussi à y arriver aux alentours de 15 janvier. Depuis, la salle du trône a été réaménagée en hôpital d'urgence.
- Aucun membre de la cour ne peut se rendre dans la salle du trône sans autorisation spéciale de la part du gouvernement et des médecins. En effet, les équipes médicales devaient s'assurer de la sécurité sanitaire du lieu.
- C'est le 09 février que le roi, sa famille et la cour peuvent enfin se rendre dans la grande salle. Il y a certes encore de nombreux malades, mais il y a surtout des amputés, des borgnes, des personnes qui ont perdu leur maison et qui ont besoin de manger, de boire et de dormir au chaud.
- La température est fraiche, par rapport aux étages. Il y fait un peu plus d'une dizaine de degré, tout simplement à cause de la taille de la pièce, qu'il est difficile de chauffer.
- Un thanatos commence à agir étrangement dans la pièce. Alors qu’un garde tente de l’arrêter, il utilise son pouvoir pour l’immobiliser avant de le tuer. Il tient un discours incohérent, mais qui semble avoir du sens pour lui.
- La salle du trône plonge dans le chaos alors que chacun tente de fuir l’homme. Les gardes cherchent à mettre en sécurité la famille royale, avant tout, puis les nobles. D’autres tentent d’arrêter le thanatos, fou, mais ce dernier use de son pouvoir pour attaquer et se défendre.
- Chaque personne participant à l’intrigue doit désormais lancer un dé, dont les conséquences vous seront dévoilées plus tard. (Int - chap. 2)
- Veillez à rester court dans vos rps. N'hésitez pas à fournir un petit résumé en quelques points de votre rp (en spoiler sous votre réponse).

GODS WILL FALL - 2019

Bien sûr que tu étais là, le contraire aurait été impossible. Dès qu’ils étaient arrivés, tu aurais aimé aussitôt les rejoindre. Les rejoindre pour … Tu ne le savais pas, mais les laisser ainsi, seuls et enfermés, te semblait bien cruel. Tu savais que c’était pour leur sécurité, la leur comme la votre. Tu voulais les aider, pourtant. Ca s’était niché dans ton coeur, cette envie de leur porter secour, de leur tenir la main, juste, d’être simplement là pour eux. Petite créature bien trop douce, tu ne supportais pas de savoir des malheureux si proches de toi sans que tu ne puisses les atteindre. Alors quand ton royal cousin ouvrit finalement les portes de cette infirmerie improvisée, n’y eu pas la moindre hésitation en ton sein : tu devais être là. Attendant derrière le couple monarchique, tu te contenais à peine, mordillant tes lèvres dans une attente vibrante. A tes côtés, Keira, comme toujours. Elle non plus n’avait pu rester à l’écart.

Tu pénètres dans la pièce et c’est l’odeur antiseptique qui t’agresse en première. Cette même odeur de malade, de mort. Puis vient le bruit, puis vient la vision de ces centaines de lits et de malades jonchés à même le sol. Les larmes te viennent aux yeux. Tu voudrais tous les aider. Tu voudrais les prendre dans tes bras, embrasser leurs joues et leur assurer que tout irait bien. Mais tu ne le pouvais pas, ce n’était pas possible. Tu ne pouvais rien contre la maladie ou la mort, encore moins contre les coeurs brisés. Et les larmes n’aident nullement, n’avaient jamais aidés, véritablement. Alors, tu les avales, serre les épaules et relèves la tête. Le peuple de ton cousin n’avait aucunement besoin d’une princesse pleurnicharde. Doucement, tu d’approches d’un homme bien mal en point, tenant à peine assis et n’arrivant à manger que grossièrement. “Laissez moi vous aider.” articulas-tu gentiment, prenant lentement le bol et la cuillère de ses mains. Tu n’eu pas besoin de regarder son contenu pour savoir qu’il n’avait rien de bien ragoûtant. La cuillère se lève jusqu’à tes lèvres, tu souffles et tu commence à nourrir le pauvre homme presque tendrement.

Quelques minutes passent ainsi, quand un cri déchire la salle. Comme des centaines d’autres, tu relèves la tête pour en savoir la provenance. C’est un homme titubant qui en semble être l’auteur. Il paraît bien mal en point et, proche de lui que tu es, tu commences déjà à te relever pour lui demander s’il désir ton aide, quand il semble juste … s’arrêter. Bras ballants, il ne bouge plus et tu sens ton estomac se nouer de nervosité. Debout, tu le regardes un instant avant de faire un pas. “Monsieur … Vous allez bien … ?” Il relève la tête et une étrange lueur brille dans son regard. Tu recules aussitôt d’un pas. Un garde s’approche, mais à peine est-il à côté de l’étrange inconnu qu’il paraît se figer. “L’amour triomphera toujours sur la famille.” A ses côtés, le garde commence à convulser, son sang argenté coulant par ses orifices, avant de s’écrouler au sol. Tu ne peux retenir le cri horrifié qui s’échappe de ta bouche. Tu recules encore, souhaitant te mettre le plus loin possible de cet homme.

spoiler:

Le membre 'Reyna Sielle' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Int - chap. 2' :
⟨ TOME 2 ; CHAPITRE 2 ⟩ THE WRATH OF THE GODS WMhWQoFy_o

Il les observe tous, après avoir trouvé de quoi nourrir les quatre têtes brunes qui désormais le suivaient à la trace comme s’il était leur mère. Le couple royal ainsi que tous les Sielle et autres membres de la Cour. Son regard s’attarde un moment sur la silhouette de @Kristina Ravinsky mais il détourne bien vite ses prunelles bicolores, l’un des enfants tirant sur sa manche. Macanthos se déride, offre un sourire au bambin avant que le hurlement ne résonne et qu’il perde son expression détendue. Un homme chancelle jusqu’au centre de la pièce, tout le monde s’écarte sauf @Reyna Sielle qui fait un pas vers lui. Thorn a un battement de cœur qui dérape en la voyant faire et n’aime guère ce qui se profile. Se décalant lentement en vue d’être à proximité au cas où, le blond ne quitte pas la sienne des yeux tel un aigle prêt à foncer sur une proie commettant l’erreur de bouger. C’est finalement le garde se précipitant en direction de l’homme qui fait les frais de l’étrangeté de la scène. L’amour triomphera toujours sur la famille. Le garde à genoux commence à saigner et il n’en faut pas plus à Thorn pour passer derrière Reyna et la tirer par la taille pour l’éloigner à une distance raisonnable. « Reste derrière moi. » qu’il adresse à la jeune femme, faisant office de bouclier. Il n’engage aucun combat, simplement observateur de la scène même si l’air se fait lentement électrique tout autour de lui. Il n’hésiterait pas à se servir de son pouvoir si l’homme décidait de faire quoi que ce soit d’autre. « Qu’est-ce que vous voulez ? » qu’il ose malgré tout demander.

Résumé:

Le membre 'Thorn Macanthos' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Int - chap. 2' :
⟨ TOME 2 ; CHAPITRE 2 ⟩ THE WRATH OF THE GODS WMhWQoFy_o

L’altruisme ne n’était pas vraiment dans ses habitudes ; Akali n’était pas de ceux qui s’en allait faire du bénévolat pour la simple envie d’en faire – on ne lui avait jamais appris ça. Elle comprenait les raisons politiques qui poussaient sa famille à descendre dans la salle des trônes transformée en hôpital même si ça l’effrayait ; l’inquiétude son cousin, @Noah Sielle, puisse tomber malade était grande – ils avaient besoin de lui, elle avait besoin de lui. Malgré la présence de tous les gardes autour d’eux, la jeune femme ne pouvait pas s’empêcher de lancer des regards vers lui, pour vérifier, alors qu’elle devrait plutôt se tenir près des malades pour faire son devoir ; sauf qu’elle s’inquiétait trop pour sa famille. C’est sa cousine, @Reyna Sielle qui attira son attention, bien trop proches des personnes infectées ; de quelques pas, Akali s’approcha sachant le Roi bien mieux entouré, parce que dans son champ de vision, entre le Macanthos et l’homme qui s’était mis à agir avec une attitude effrayante, il y avait trop d’ennemis qui circulaient autour d’elle. Le nez revêche et la panique qui fit monter son sang, la Sielle s’élança vers sa cousine en même temps que @Thorn Macanthos, décidait à mettre de la distance entre Reyna, les malades et les Macanthos. « Je vais prendre le relais avec Reyna. » Qu’elle prononce d'une voix froide plaçant un bras devant sa cousine comme pour la protéger du mauvais ennemi; au fond, ce n’est qu’un nom de famille, elle s’y ferait, elle apprendra bien à lui faire confiance – sauf que dans l’immédiat, c’est trop compliqué. Pourtant elle ne dit rien lorsqu’il demande à l’homme ce qu’il veut, elle le fixe, prenant soin de garder Reyna derrière elle ; parce qu’on protège les plus jeunes chez les Sielles et elle attend la réponse de l’homme, elle aussi – observant Thorn pour la première fois depuis qu’il est arrivé.

Résumé:

Le membre 'Akali Sielle' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Int - chap. 2' :
⟨ TOME 2 ; CHAPITRE 2 ⟩ THE WRATH OF THE GODS Y50qXxUA_o

wrath of the gods ★ 09.02.2678.
L'apaisement, tissé du bout des doigts dans les rubans souples du sang de ceux qui n'étaient que réfugiés, apatrides, malmenés par le joug d'une existence cruelle qui les avait balayés du revers de la main, colère vengeresse de démiurges qui s'étaient imposés en titans, rappel amer qu'ils n'étaient qu'humains. Quelque chose de précieux, pourtant, un inestimable que nul céleste ne pourrait jamais appréhender — la mortalité en cadeau, jamais en fardeau. Une explosion à la vie, dans les ténèbres qui les avait balayés ; la salle du trône n'était plus que spectacle de compassion, preuve qu'ils n'étaient pas condamnés, tant que l'humanité subsistait, fleurie dans les cœurs qui s'offraient sans retenue. Qu'ils soignent les vivants ; il serait alors amplement temps de pleurer ceux qui ne l'étaient plus. Alors elle s'accroche à l'étincelle d'espoir ; berce l'enfant contre son sein, son cœur à l'harmonie de la paix de ses voisins, l'envie d'oublier combien il était loin, Achil, d'oublier l'angoisse qui nécrosait lentement l'âme. Il n'était rien qu'elle puisse faire de plus ; l'impuissance, comme une chape de plomb sur les épaules trop frêles. Rien, pour effacer la violence qui avait tout submergé ; rien, si ce n'était panser les cœurs, et aspirer à un peu de paix, à un peu de répit.
La naïveté d'y croire, pourtant ; nulle accalmie, à l'horizon d'un monde qui les dévorait de chaos — tout n'avait jamais été que sursis, le souffle d'un redoux avant que frappe le monde. C'est un souffle dans l'atmosphère, un bruissement dans ses veines, qui vient parcourir son échine en un frisson macabre ; le cœur, au diapason de la pièce, ébranlé de ce qui se murmurait dans son dos — et c'est trop tard, qu'elle comprend, trop tard, qu'elle réagit. Les yeux horrifiés, écarquillés sur un autre qui se constitue chef d'orchestre , pourvoyeur de vie et de mort, alors que figée dans l'instant, elle ne peut que contempler — effondrée, soudainement, lorsque le fil se rompt, voix d'une vie éteinte, envolée dans la nuit, le trépas ressenti jusque dans la moelle, silence assourdissant venu déchirer le myocarde. Prostrée, un instant, dans la mort qui était venu caresser l'âme ; le deuil, éprouvé dans sa chair, larmes versées pour un anonyme dont elle ne connaissait rien — un seul partage de ses derniers instants, d'une fin vécue à ses côtés, une part d'âme abandonnée à son spectre. Tremblante, lorsqu'elle contemple le Thanatos, incarnation du pire qui s'accrochait à leurs veines ; et brusquement, saisie de l'envie de l'effacer, parce qu'ils n'auraient jamais dû être ainsi. Ils étaient pourvoyeurs de vie, jamais de mort ; et dans l'envie de le soumettre, c'est l'écho d'une voix lointaine qui s'accroche à ses souvenirs — assez, pour la retenir à la raison. Si quelque-chose arrive, tu te sauves toi, avant toute chose. Les paupières closes, un instant, alors qu'elle s'abandonne à sa respiration, une vague d'apaisement dans les veines. Achil. Jamais combattante — simplement humaine, l'empathie comme puissance accrochée à l'âme. Very good, then. Une inspiration, une expiration ; et lorsqu'elle rouvre les yeux sur ceux qui l'environnent, c'est déterminée qu'elle s'élève, le nouveau-né serré plus fermement contre sa poitrine, redressée d'un mouvement souple. 'Très bien. Suivez-moi. Il faut qu'on s'éloigne d'ici.' Les iris durs, qui viennent courir sur la foule, s'accroche à quelques visages ; et le cœur manque un battement, soudain, en voyant @Reyna Sielle si proche du monstre — protégée, pourtant, par un @Thorn Macanthos qui s'était constitué bouclier. Et un élan, pour l'entraîner vers elle ; elle se contient, pourtant, trop consciente que le Macanthos saurait la préserver mieux qu'elle ne le ferait jamais, qu'elle-même ne serait que danger. Alors c'est à une créature couronnée d'or aux traits vaguement familiers (@Kristina Ravinsky) qu'elle s'adresse, les muscles empreints d'une tension belligérante. 'Kristina! -- Il faut les sortir d'ici. Vous pouvez m'aider?' Et les iris durs, enfin, lorsque c'est un autre Thanatos (@Cynéad deQ'ianto) qu'elle repère plus loin, rien de plus qu'un inconnu dont elle ne savait rien, si ce n'était la convergence des dons qui coulait dans leurs veines, de ces simples intérêts qui avaient un jour retenu son attention. 'Vous, là -- Vous êtes un Thanatos, pas vrai? Alors soit vous m'aidez à sortir ces gens d'ici, soit vous m'assommez ce type en vitesse. Rendez-vous utile.' Elle ne s'attarde pas, la gosse ; déjà, c'est un bras qu'elle passe sous les épaules de la jeune mère pour la soutenir dans ses pas, alors qu'elle guide son groupe vers Kristina, l'enfant endormi dans son étreinte. Et l'urgence, accrochée à ses veines, dans une seule pensée désespérée. We need to get out of here. Une conviction, pourtant, quelque chose d'une flamme vengeresse allumée à l'âme. And then I'll come back and take him out myself if I have to.

Spoiler:

Le membre 'Keira Valeska' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Int - chap. 2' :
⟨ TOME 2 ; CHAPITRE 2 ⟩ THE WRATH OF THE GODS Y50qXxUA_o

tome 2, chapitre 2

the wrath of the gods
they want a fight? we'll bring them a war.

Alors que le thanatos est finalement tant bien que mal maîtrisé par les autorités et autres thanatos, d’autres cris se font entendre dans la salle. Désormais, trois autres personnes ont été touchées, et commencent à s’en prendre aux argents présents dans la pièce. Uniquement aux argents. La panique règne dans la salle, et désormais il devient clair qu’il faut protéger la famille royale et la cour, et faire évacuer le plus d’argents possibles.

explications:
- Le château des Sielle a été ouvert par le roi le 27 novembre 2677. Depuis, les personnes qui en ont besoin y sont accueillis et peuvent y dormir. Depuis les tsunami, les réfugiés sont remontés à Rezbia et ont réussi à y arriver aux alentours de 15 janvier. Depuis, la salle du trône a été réaménagée en hôpital d'urgence.
- Aucun membre de la cour ne peut se rendre dans la salle du trône sans autorisation spéciale de la part du gouvernement et des médecins. En effet, les équipes médicales devaient s'assurer de la sécurité sanitaire du lieu.
- C'est le 09 février que le roi, sa famille et la cour peuvent enfin se rendre dans la grande salle. Il y a certes encore de nombreux malades, mais il y a surtout des amputés, des borgnes, des personnes qui ont perdu leur maison et qui ont besoin de manger, de boire et de dormir au chaud.
- La température est fraiche, par rapport aux étages. Il y fait un peu plus d'une dizaine de degré, tout simplement à cause de la taille de la pièce, qu'il est difficile de chauffer.
- Un thanatos commence à agir étrangement dans la pièce. Alors qu’un garde tente de l’arrêter, il utilise son pouvoir pour l’immobiliser avant de le tuer. Il tient un discours incohérent, mais qui semble avoir du sens pour lui.
- La salle du trône plonge dans le chaos alors que chacun tente de fuir l’homme. Les gardes cherchent à mettre en sécurité la famille royale, avant tout, puis les nobles. D’autres tentent d’arrêter le thanatos, fou, mais ce dernier use de son pouvoir pour attaquer et se défendre.
- Chaque personne participant à l’intrigue doit désormais lancer un dé, dont les conséquences vous seront dévoilées plus tard. (Int - chap. 2)
- Veillez à rester court dans vos rps. N'hésitez pas à fournir un petit résumé en quelques points de votre rp (en spoiler sous votre réponse).

GODS WILL FALL - 2019

Comme tout le monde, Noah est surpris par l’homme qui titube dans la pièce, et plus encore par ses agressions. Par réflexe, sa main vient tirer @Nysa Sielle, pour l’attirer vers lui. Il ne porte pas plus attention que ça à l’enfant entre les bras de la Sielle, mais ne lui ordonne pas non plus de la lâcher. Il ne laissera pas un enfant seul dans ce chaos, pas encore, alors qu’il se souvient douloureusement de ce qu’il avait vécu avec Nathanael, il y a de cela quelques mois. « Ne t’approche pas », intime-t-il à son épouse. Malgré tout ce qu’elle a fait, il refuse de la voir faire l’héroïne.

« Madame. », il se retourne vers la femme, et la tire elle aussi derrière lui. « Rassemblez vos enfants et allez vous mettre à l’abris. », le ton est digne d’un roi, et ne laisse pas de place à l’hésitation. Noah, lui, constate avec horreur que @Reyna Sielle s’adresse à l’agresseur. Furieux contre sa cousine, mais aussi effrayé de ce qui pourrait arriver, il abandonne son épouse pour s’approcher d’elle. Heureusement, @Akali Sielle est déjà près de la cadette de la famille, ainsi que @Thorn Macanthos, en qui il apprend à avoir confiance. Mais alors qu’il tente de les rejoindre, il se fait arrêter par un garde - le seul qui ose, manifestement. « Majesté, retournez auprès de la reine. » Noah le dévisage un instant, alors qu’il entend @Keira Valeska interpeller @Kristina Ravinsky. Est-il censé toutes les laisser seules ? « Sortez les princesses de ce merdier au lieu de vous occuper de moi ! », il gronde, encore plus furieux. Mais alors que finalement le mutant se fait maîtriser, d’autres semble perdre la tête autour d’eux.

Le membre 'Noah Sielle' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Int - chap. 2' :
⟨ TOME 2 ; CHAPITRE 2 ⟩ THE WRATH OF THE GODS Y50qXxUA_o

Akali n’a pas le temps d’entendre la réponse de l’homme, elle ne sait même pas s’il répond à Thorn. Tout ce qu’elle observe c’est un thanatos qui se jette sur elle au milieu des cris ; il la tient comme si sa vie en dépendait et la Sielle peut sentir qu’il commence à user de son pouvoir – son sang se met à bouillir, elle est victime de convulsion. La princesse n’arrive plus à avoir accès à son pouvoir, trop déconcentrée par la douleur alors que ce sont des cris à présent qui sortent de sa bouche ; quelle ironie du sort, de savoir qu’elle allait mourir sous les mains d’un thanatos alors que son amant en était un. Un homme se jette sur lui cependant, ou une femme, un garde, une malade, un noble, elle n’en sait rien, tout ce qu’elle reconnait, c’est une silhouette qui tente d’éloigner le thanatos de son corps. Sous le choc du combat, la blonde est projetée violemment à terre et elle se cogne la tête sur le carrelage ; alors qu’elle a le temps de relever sa tête, c’est du sang qui s’écoule de son front – elle peste.

Réussite : Le thanatos n’a pas eu le temps de s’en prendre à elle de nouveau. La jeune Sielle se lève, titubante, ayant l’impression que son crâne cogne fort. D’abord, elle titube, bousculée dans parmi la foule, elle entend des gens hurler son nom, certainement les gardes ; il lui faut plusieurs minutes pour reprendre ses esprits et de ses yeux, elle cherche @Reyna Sielle et @Thorn Macanthos, ceux qui étaient le plus proche d’elle. Au loin, elle entend la voix de @Noah Sielle, alors qu’elle tourne et tourne sur elle-même pour chercher un visage familier, le sang coulant toujours sur son visage.
Échec : Une douleur encore plus violente s’empare d’elle, c’est du sang qui se met à couler de son oreille ; elle est en train de mourir, ébouillantée vivante puis tout s’arrête alors qu’elle est à bout de souffle. La jeune Sielle relève la tête, ayant du mal à se lever complètement étourdie. Le thanatos a bien failli la tuer, elle a chaud, elle ne sent pas bien ; Akali n’est pas certaine d’arriver à se relever.

Résumé:

Le membre 'Akali Sielle' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'réussite/échec' :
⟨ TOME 2 ; CHAPITRE 2 ⟩ THE WRATH OF THE GODS QvqBdrab_o

Recoudre la couverture offrait à Bruna un moment de répit. L’occasion de se concentrer sur autre chose qu’un corps froid - ou de regarder la misère trop en face. Elle pouvait laisser ses pensées divaguer, s’envoler ailleurs quelques secondes. Quelques merveilleuses secondes, avant que l’homme ne se sente obligé de faire la conversation.
Ce n’était pas le point fort de Bruna, qui n’aimait pas se prêter à ce genre d’exercices plus longtemps que nécessaire. Elle se mura dans le silence, se plongeant dans sa tâche et bien contente d’avoir un masque recouvrant la moitié de son visage. Le réfugié abandonna rapidement l’idée de lui poser des questions, préférant lui raconter une histoire - son histoire - afin de faire la conversation pour deux.
Jusqu’à ce que son récit ne s’arrête net, suspendu entre deux mots.
L’argent lève les yeux pour voir son visage attentif, concentré. Elle suit son regard pour tomber sur la scène ; voir un acteurs tituber au centre d’un cercle formé pour lui.
L’amour triomphera toujours sur la famille.
Un murmure rendu hurlement dans le silence. Un des gardes s’affaisse, embrassant la mort et le parquet d’un même mouvement. Il n’y a que ce geste qui fait réagir Bruna, celle qui cherche la tranquillité au beau milieu du carnage. Elle ne voit pas les hommes fuyant, les mères affolées, les membres de la royauté faisant preuve de bravoure ou cédant à la panique. Emportant la couverture avec elle sans même réfléchir, c’est vers la silhouette inerte qu’elle se dirige. Mue par l’habitude, mue par la seule certitude de devoir être là, à ses côtés.
En esquivant les corps bousculés dans tous les sens, elle finit par prendre refuge exposée, au chevet du garde à terre. Ses doigts cherchent un pouls mais ne trouvent que l’inertie macabre. Bruna recouvre le corps de sa couverture, ferme les yeux de l’homme une dernière fois.
Funérailles à deux.

C’est alors qu’un second vent de panique souffle sur la salle. D’autres changent de directions ; et malgré les enchevêtrements de membres qui obstruent sa vision, qui menacent de la renverser, Bruna s’additionne à la foule. Elle ne comprend pas tout, elle espère que le pauvre mort ne se fera pas écraser dans la panique. L’instinct de survie la pousse à fuir, la situation avait été presque maîtrisée avant qu’elle ne dégénère de nouveau. Mauvais augure, mauvais augure.
Une enfant heurte ses tibias, ou bien l’inverse peut-être, et sans réfléchir la moléculaire la récupère entre ses bras, son corps trop frêle ne la pesant presque pas. Les corps se pressent, la liberté à portée de main. Fuis.

résumé:

Le membre 'Bruna Lokarth' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Int - chap. 2' :
⟨ TOME 2 ; CHAPITRE 2 ⟩ THE WRATH OF THE GODS WMhWQoFy_o

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