INTRIGUE Ne manquez pas le second chapitre du deuxième tome de l'intrigue. Plusieurs sujets ont été postés, vous pouvez tous les retrouver dans la partie intrigue.
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nouveaux dés De nouveaux dés ont fait leur apparition, pour vous aider à participer dans le grand jeu du pouvoir et de la politique. Toutes les explications se trouvent dans ce sujet.
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rappel du réglement: vous avez une question d'ordre administratif (lancer de dé, mouvements politique, actions qu'il est possible de faire ou pas, métier possible de faire ou non, etc) ? Vous pouvez la poser via mp au pnj (the parcae) uniquement, ou via le sujet des questions et suggestions. N'hésitez d'ailleurs pas à nous faire part de toutes vos suggestions pour améliorer le forum !
recensement rp: nous vous rappelons qu'il est de votre responsabilité de recenser au moins un rp au cours de la période de recensement de deux semaines actuellement en cours. La période actuellement est du 21/02 au 08/03 non inclus. Les membres qui ne se recensent pas sont automatiquement placés dans les membres en danger.
lancé de dé obligatoire si votre personnage fait partie d'un mouvement (le gouvernement compte comme un mouvement), veuillez lire ces explications sur les dés des traitres, et ensuite vous recenser le plus rapidement possible
Ce recensement est obligatoire et doit être fait avant la prochaine maintenance.
propagée par les Veuves: Alors que de nombreuses personnes ont été empoisonnées à Aureus ces derniers temps, il semblerait que la contamination des eaux ne soit pas une conséquence des manifestations de ce 5 septembre mais provient de la malveillance des Perles, par désir de vengeance suite à la perte d'une part du marché sur la Capitale suite à l'instauration de la république d'Aureus. Des hommes ont été aperçus la nuit, déversant des liquides dans l'eau d'Aureus, à la peau bien trop claire et au regard mauvais.
propagée par les Perles et la population d'Aureus: Il a été raconté par ceux présents sur la scène de crime qu'une rose avec des épines a été trouvée sur le corps d'Alexandre Shelby. Quelques minutes plus tard, à peine, un malheureux homme de main des épines rouges fut trouvé non loin de la maison de l'ancien dirigeant. Il se murmure que les épines rouges seraient à l'origine de cet assassinat, énervé par les contraintes qui leur étaient imposées par le nouveau gouvernement d'Aureus.
propagée par la population de Rezbia: Voilà plusieurs semaines que les apparitions publiques de la reine Nysa Sielle se font rares. Si la famille royale n'a pour l'instant pas offert d'explications à son peuple, cela n'empêche pas certains de spéculer sur la nature de cette absence. On murmure au sein du palais que la reine serait malade, et que c'est pour cette raison qu'on ne la voit quasiment plus sortir de sa chambre et qu'elle ne semble plus s'impliquer dans la vie du royaume. Cette rumeur commence à se répandre comme une traînée de poudre à travers le royaume de Valdierva.
Vous aussi vous voulez propager votre propre rumeur? Alors rendez-vous dans le recensement général pour remplir le champ "rumeurs et informations". Vous pouvez également consulter toutes les rumeurs et informations avérées au sein du registre des informations et rumeurs.
AGE : (25 ans) la jeunesse au corps qui parait pourtant déjà usé par le temps sous certaines attitudes ou mimiques. L'éducation trop lourde et violente a le don de marquer les corps d'une manière ou d'une autre, l'insouciance déjà partie depuis trop longtemps.
STATUT CIVIL : (Coeur bousillé) épris officieusement de l'ennemi (Erebe), qui de surcroît n'est pas du sexe opposé. Distance assassine qui le laisse sans la moindre vie, enfermé dans les tourments de la violence.
“time for kings” &@hector macanthos - 15 septembre 2677 Un nuage constant semble planer au-dessus de la tête de l’un des plus jeunes Macanthos de la famille. L’étiquette de Capitaine lui revient et pourtant en peu de temps il a comme l’impression d’avoir oublié tout ce que cela incombait. De Capitaine à traître pour redevenir Capitaine. Avant son séjour en prison il aurait tout donné pour ce rôle qu’il trouvait beau, qu’il trouvait grand, souhaitant gravir les échelons encore et encore. Mais à l’heure d’aujourd’hui sur les terres Zarkari il n’est plus sûr de rien. Les lions ont été couronnés la veille, dont Tonia à qui il a su trouver la force de sourire car dans le fond sans doute est-il content pour elle, même si cela ne changerait en rien leur relation. Du moins il l’espérait. Lorsqu’est venu le tour d’Hector, Thorn ne put retenir la pointe de crainte ou de méfiance de venir étreindre son cœur crevé. La crainte subite, face aux évènements récents et trop rapides, que les terres électriques ne redeviennent jamais leurs. La pensée intérieure qu’à l’état actuel des choses ils ne sont que les sous-fifres d’un empire qui a bien failli s’éteindre dans les flammes. Hector n’est le roi d’aucune terre pour l’instant, et ils n’en sont nullement les princes et princesses. Pourtant le plus jeune voudrait bien voir la clameur des Macanthos renaître. Et cette impression sournoise d’avoir définitivement tout perdu ne s’accentue que davantage. Il se trouve sur des terres méconnues, où il n’a jamais vécu. Aureus était en quelque sorte son fief, un terrain connu depuis vingt-cinq années bien tassées maintenant. Et aujourd’hui qu’en restait-il ? Que restait-il tout bonnement du jeune homme qu’il avait été là-bas ? Cela faisait tout au plus dix jours et Thorn avait l’impression que cela faisait déjà dix années.
Rien de mieux que tuer le temps par un entraînement, non ? C’est toutefois qui l’idée qui lui occupe l’esprit quand il déambule dans les couloirs du château Zarkari comme une âme froide et fermée. Il n’y a pour l’heure qu’une seule personne qu’il cherche à trouver et il est bien content de le trouver dans une des allées. « Hector, c’est toi que je cherchais. » qu’il lâche d’une voix posée en adressant un signe de tête respectueux à celui qui était dorénavant plus qu’un cousin et qu’il serait bien plus capable d’appeler roi qu’empereur pour Orion en réalité. « Je venais voir si tu aurais du temps pour… Te défouler un peu autour d’un combat improvisé ? ». De quoi lui occuper l’esprit, l’empêcher de penser. Il n’était plus que ça Thorn, enfermé dans l’effort pour ne pas sombrer, désapprouvant bien des choses en silence.
L'heure avait sonné, retentissement de ce nouveau régime politique par lequel était bercé leur territoire, royaume. Il en avait tant rêvé depuis gamin. Cet objectif ne lui était jamais sortie de la tête. Il n'avait jamais cru en autre chose, encore moins au régime que le gouvernement avait essayé d'ériger, pseudo égalité qui n'était qu'utopie. Dur labeur de ses nuits, combat masqué de ses jours, il était là l'objectif, à présent devant sous son regard. Bientôt ce serait un Empire. Main dans la main, Tonia et lui y était parvenu, rêve de leurs nuits devenus réalité. Ascension des aigles. Couronnement de l'impératrice, puis du roi.
Sans doute bien trop occupé par ses nouveaux impératifs, les exigences que ce régime naissant impliquait, il n'avait eu que peu l'occasion de croiser sa famille. Il les savait tous en sécurité à Karez, loin du danger, de la vermine, et c'est bien ce qui comptait pour lui. S'il se gardait bien de faire transparaître quoique ce soit, laissant ses quelques craintes lui tirailler les entrailles lors de ses quelques insomnies, c'est bien parce que s'attarder sur les affectivités qu'il y ait était bien une perte de temps quand celui-ci manquait déjà. La vie était réservée aux actions, aux combats et aux victoires, lorsque les rêves étaient là pour prendre le relai sur les niaiseries.
Il longe l'allée centrale du château des Zarkari, pensif, ce n'est qu'à l'appellation et au son de cette voix familière qu'il aperçoit Thorn se dirigeant vers lui. Hector sort d'une entrevue avec Orion. Encore de la politique. Ce type de discussion leur était bien habituel. Face aux craintes communes qui les berçaient, ils continuaient de marcher ensemble vers la victoire, pointant cette fois un plan d'attaque qui était bien plus audacieux. Le regard vague, il se plante finalement dans celui de son cousin. Son regard paraît chaleureux, de le voir sans doute, comme à son habitude, mais il y décèle comme une flamme victime d'un manque d'air, qui semble-t-il s'essoufflerait. Il faut dire que leur vie, à tous, a subi de gros chamboulements ces dernières semaines, il y a de quoi perdre ses repères. Il lui sourit en ajoutant : « J'ai toujours le temps pour mettre une raclée à mon cher cousin. » , les sourcils légèrement relevés. Tandis qu'ils se dirigent déjà vers le stand d'armement, il lui sert à nouveau : « Alors, comment trouves-tu l'air d'Othinara ? Peut-être un peu trop sec ? », il marque un temps d'arrêt, « En tout cas, aussi habitués à la chaleur sommes-nous, en cette saison les combats ici sont bien plus piquants. » Il continue de déambuler, son sang à ses côtés, comme ils le feraient à Beniria. Les armes ici n'étaient pas les leurs, mais ils devaient apprendre à les manier. Toutes. A présent silencieux, l'aigle royal avançait lentement toujours en tenu militaire comme aux habitudes qui le gouvernaient jadis et qu'ils poursuivaient, bien que l'atout avait changé.
Dernière édition par Hector Macanthos le Sam 5 Oct - 12:30, édité 1 fois
AGE : (25 ans) la jeunesse au corps qui parait pourtant déjà usé par le temps sous certaines attitudes ou mimiques. L'éducation trop lourde et violente a le don de marquer les corps d'une manière ou d'une autre, l'insouciance déjà partie depuis trop longtemps.
STATUT CIVIL : (Coeur bousillé) épris officieusement de l'ennemi (Erebe), qui de surcroît n'est pas du sexe opposé. Distance assassine qui le laisse sans la moindre vie, enfermé dans les tourments de la violence.
Re: (hecthorn) + time for kings | Sam 5 Oct - 12:03
“time for kings” &@hector macanthos - 15 septembre 2677 Les mosaïques et les dorures sont magnifiques, le Macanthos ne saurait le nier et il s’est parfois longtemps perdu dans leur contemplation à leur arrivée. S’il ne porte pas sa nouvelle tenue militaire à cet instant, c’est tout simplement car il attend que cette dernière soit légèrement reprisée, après avoir tout perdu à Aureus. Peut-être qu’au fond, à cet instant bien précis, ça l’arrange, ne sachant pas encore réellement trouver sa place dans toute cette affaire, et continuant de se sentir bien incapable de discutailler politique avec ses aînés, lui qui a toujours été dans le feu de l’action et la stratégie militaire plus que sur les manières réfléchies de procéder. A la recherche de son cousin, sûrement en quête d’objectif ou même de raison d’exister, Thorn n’est pas peu soulagé d’enfin le croiser. Lors de réceptions publiques, nul doute qu’il sait où serait sa place et comment s’adresser à lui, mais dans l’intimité des allées extérieures du château des Zarkari, il n’a aucune raison de déroger à ses principes personnels. J'ai toujours le temps pour mettre une raclée à mon cher cousin. La remarque lui fait plisser le nez tandis qu’il sourit légèrement en coin et croise ses mains dans son dos en lui adressant un signe de tête qui veut tout dire. « A croire que tu aimes un peu trop ça Hector. Es-tu si sûr de réussir cette fois ? ». Thorn sait pertinemment qu’il le pourrait bien, il a beau se débrouiller dans l’art du combat et être un Mercenaire de la Confrérie il n’en demeure pas moins que son aîné est un redoutable adversaire. Cela dit, il n’y a pas meilleure récompense que de pouvoir le mettre à dire en lui lâchant un j’crois que t’es rouillé aujourd’hui, Papy.
Tandis qu’il le rejoint du côté du stand d’armement où il se trouve des objets qu’il n’a jusque-là jamais encore utilisé, son cousin en profite pour faire la conversation. En tout cas, aussi habitués à la chaleur sommes-nous, en cette saison les combats ici sont bien plus piquants. Thorn penche la tête. « N’avons-nous jamais eu peur de suer dans la pratique de notre art ? » qu’il rétorque presque du tac au tac avant de réfléchir sur ce qu’il pense d’Othinara. Pour sûr, ce château et cette région sont bien trop vides. Il y manque cruellement quelqu’un. « Tu veux dire… Qu’après les interrogatoires de Nysa Sielle et mon passage en prison, est-ce que l’air d’Othinara est meilleur ? Car sur ce point, oui. ». Mais il est des plus amer, cet air. « Pour ce qui est du château et de la région en elle-même, c’est… Différent de mon modeste appartement de fonction à Aureus. Quand j’en avais un. ». Vaine tentative de faire de l’humour tandis que le nuage gris semble imperceptiblement trôner fièrement au-dessus de sa tête. La flamme intérieure vacille et parait s’éteindre de jour en jour. Inspectant les différentes armes qui se présentent à lui, le Macanthos finit par pincer les lèvres et décider d’y aller les mains nues. « Aucune ne m’inspire. ». Précision soufflée à l’intention de son cousin alors qu’il se met à ricaner. « Qui plus est, rien de mieux qu’un bon combat à mains nues, n’est-ce pas cher cousin ? A moins qu’à ton âge, tu n’aies besoin d’être rassuré par le port d’une arme… ? ». Tronquer l’ennui, tromper le manque qui se creuse au fond du gouffre qu’est dorénavant son cœur. Renouer avec cette sempiternelle mauvaise habitude, celle de pousser les gens dans leurs retranchements. Il sait qu’avec Hector la tâche n’est pas aisée, mais pour une fois, il a bien envie de s’amuser. Pour oublier. Ne pas penser. Ne surtout pas penser à l’envie qui lui hurle de quitter les lieux et la chaleur étouffante.
En compagnie de son cousin dans cette demeure étrangère à celle dans laquelle il a pu grandir, Hector ne semble pas dérangé par les lieux. En vérité, cela fait presque dix jours qu’il s’y trouve déjà et il a pu prendre ses marques. Peut-être est-ce dû à ses activités politiques pour le moins chargées, il n'a pas réellement eu le temps de profiter des lieux pour s’y promener. c'est une perte de temps pour lui, il préfère de loin se consacrer à ses activités habituelles. Néanmoins ce petit laps de temps en compagnie de son cousin ne peut être que plus ressourçant. Il peut y mêler l’efficacité d’un entraînement avec le plaisir de pouvoir torturer Thorn. Est bien là son rôle après tout.
Il s'est acclimaté aux taquineries de son cousin, Hector. Venant de lui il accepte bien plus qu’il n’aurait pu l’accepter de n’importe qui. Il sait aussi que son ton sonne presque comme faux. Il connaît bien trop son cousin, toutes ces heures passées à dompter sa colère, sa témérité, sa colère, il flaire l’amertume. Un ton trop faussement enjoué, feinte d’un passé à Beniria qui doit lui manquer à lui aussi. L’échiquier politique ébranlé, bien qu’une guerre se prépare, pourtant Hector sent le vent qui tourne. Celui qu’il avait tant espéré voir bifurquer en leur faveur. Ces changements sont arrivés et désormais, l’autan est là, à leur bénéfice. Tout peut arriver. « Cette femme n’a déversé sur toi que toute la haine qu’elle porte à notre nom. Cela est tombé sur toi comme ça aurait pu tomber sur l’un de nous. Et je ne doute pas de ta force, comme je n’en ai jamais douté, tu as su lui tenir tête jusqu’au bout, pour mieux la frustrer elle et sa famille. En revanche, s’agissant du château, je veux bien croire que l’atmosphère est tout différente de celle à laquelle tu as pu être habituée, plus tapageur encore, après tout il n’appartient pas aux Zarkari pour rien. » Il lui adresse un clin d’œil rapide avant de poursuivre. « Pourtant je te rejoins, l’air de Beniria n’a rien à lui envier. » Thorn lui fait alors part de son envie de combattre à mains nues et si Hector est bien plus habituée aux armes, l’idée n’est pas pour lui déplaire. « Seulement cette fois-ci. Juste parce que je considère que tu es assez à l’aise au combat pour pouvoir manquer un entraînement à main armée. Mais garde à l’esprit que sur le front tu garderas ton arme, en l’absence de laquelle, seul ton pouvoir pourra prendre la relève. » Alors qu’il s’éloigne légèrement pour marquer une distance entre eux, il se retourne pour lui faire à présent face, les deux poings relevés. « J’ai autant envie que toi d’y retourner et quand le moment sera venu nous le ferons. » Il vient alors loger son poing droit contre la joue du jeune garçon avant de lui flanquer son genoux dans les côtes. « Pourtant, fie-toi à moi, depuis que Beniria n’est plus un lieu sûr pour nous, nul part ailleurs tu ne seras plus en sécurité qu’ici. Et la cérémonie d’hier ne fait qu’en témoigner davantage. » Il ne doute pas que son cousin ait une habilité politique moins aiguisée que la sienne.
AGE : (25 ans) la jeunesse au corps qui parait pourtant déjà usé par le temps sous certaines attitudes ou mimiques. L'éducation trop lourde et violente a le don de marquer les corps d'une manière ou d'une autre, l'insouciance déjà partie depuis trop longtemps.
STATUT CIVIL : (Coeur bousillé) épris officieusement de l'ennemi (Erebe), qui de surcroît n'est pas du sexe opposé. Distance assassine qui le laisse sans la moindre vie, enfermé dans les tourments de la violence.
Re: (hecthorn) + time for kings | Sam 4 Jan - 18:42
“time for kings” &@hector macanthos - 15 septembre 2677 Observer son cousin, savoir y puiser en lui le lien familial qui les unie tous, eux, Macanthos, toutefois étroitement liés aux Zarkari par la Confrérie et par la future alliance entre Tonia et Orion. Les liens se rétrécissent et les familles s’unissent pour faire front. L’honneur et récupérer leurs terres sont probablement ce qui les poussent à continuer et au fond Thorn respecte cela, lui qui a eu la même éducation que les autres. Esprit libre que l’on a voulu tuer dans l’œuf, lorsqu’un rouge un peu trop ambitieux avait espéré savoir attiser la flamme des faveurs auprès du jeune garçon à l’époque. Son père n’avait pas lésiné sur l’éducation après cela et Thorn n’avait plus jamais approché un rouge sauf pour lui donner un ordre. Pour l’heure, ces considérations sont bien lointaines, appât de l’entraînement physique malgré la chaleur sèche et écrasante. Le sourire se glisse aux lèvres mais probablement surjoué, Hector n’est pas assez idiot pour ne pas le voir et le blondinet le sait pertinemment. Les mots de son cousin s’échappent néanmoins entre eux tandis qu’il opte pour ses propres poings. L’égo est touché positivement à ces paroles qu’il boit sans se soucier, foi quasi aveugle en Hector qu’il n’a jamais cachée malgré son franc parler. « Une chose est sûre, elle n’a guère apprécié mon absence de réponses et d’informations. ». Clin d’œil qu’il lui rend tout en ricanant à propos de la demeure Zarkari. « Nous sommes au pays du soleil après tout… ».
Seulement cette fois-ci. Le rire se fait plus franc cette fois-ci et il opine doucement du chef tout en levant ses poings à son tour. « L’arme sera toujours ma première défense, et le pouvoir en second, les poings ne sont qu’une option finale mais tu sais bien que lorsqu’Aureus était encore entre les mains du gouvernement ils n’appréciaient guère l’usage du pouvoir. ». Sourire en coin apparaît à ses traits, bien vite balayé par les prochains mots d’Hector. Retourner à Beniria, Thorn n’y allait pas souvent mais il n’avait que de superbes échos, quand bien même sa place demeurait à Aureus la majeure partie du temps, et qu’il ne connaissait surtout comme sa poche que le manoir qui s’y trouvait. Beniria était légèrement plus abstraite, il ne pouvait faire croire qu’il en connaissait chaque recoin les yeux fermés, cela n’était pas la vérité. Mais il voudrait apprendre à le faire, tout comme il souhaiterait être hors de ses murs, mais il valait mieux pour son cousin qu’il ne songe qu’à un vulgaire mal du pays… C’est à ce moment-là que le premier coup part et qu’il ne parvient pas à l’éviter, pris de court comme un idiot, les os heurtent sa joue et il souffle, non sans laisser échapper un léger rire de s’être fait avoir. Le genou qui monte jusqu’à ses côtes est toutefois évité de justesse et il profite de l’élan d’Hector pour essayer de le frapper au flanc puis au visage. « Tu sais bien que ma confiance t’est entièrement acquise Hector et que je ne suis guère fait pour les pourparlers politiques. ». Il tente une nouvelle frappe. « Promis, j’essaierai de ne pas abîmer ton visage, il serait odieux de ma part d’abîmer le minois de mon roi. ». Nouveau sourire, mais il est véritablement amusé pour le coup, allures de petits cons qui retrouvent légèrement pieds le temps d’un combat qu’il sait qu’il perdra probablement dans tous les cas…
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