pseudo - Amélie, Couleur De Lune âge - 24 ans pays - Canada comment as-tu connu le forum? pas bazzart PERSONNAGE EPHEMERE?- je compte bien que non !  smiley préféré - sur le mood du moment :    gif qui décrit le mieux ton personnage -

Spoiler:

“The things I do for love.” Des spasmes remuaient encore son corps alors que le sang s’écoulait lentement de sa gorge. Le couteau à la main, la silhouette tendue et le nez retroussé, Phèdre venait d’intégrer officiellement les Perles, à l’âge de vingt ans. Elle avait demandé aucun traitement de faveur et elle n’en aurait pas eu ; ce n’était ni le genre de Ziña, ni de son père. Étrangement, la première pensée qui lui traversa l’esprit était que sa sœur n’aurait jamais à le faire. Parce que Sylar n’avait besoin que d’une fille à marier, pour le reste les garçons s’en occupaient. D’autres recrues faisaient le ménage, pendant qu’elle tournait le dos en silence sans même lancer un regard à ses nouveaux compagnons, ses frères et sœurs d’armes à présent. Dans les toilettes de l’établissement où elle était partie se réfugier, elle se remit du rouge à lèvres. Phèdre était parfaite en toutes circonstances. Ce soir, elle irait certainement pleurer sous sa couverture et ce serait la dernière fois qu’elle pleurerait pour avoir tué quelqu’un. Elle s’était toujours accorder une chance de miséricorde avant de fermer la porte aux sentiments pour chaque nouvelle expérience. Elle poussa une fille trop ivre sans ménagement pour se dégager un passage, avant de rejoindre son groupe d’amis sur les fauteuils. Le verre de whisky qu’elle avait la main lui brûlait la gorge, rappelant le sang qui avait coulé plus tôt. Les effluves de l’âme qui s’envolait sous sa main, lui donnait encore froid dans le dos. Ce serait la bouteille qu’elle finirait ce soir. Les filles ou les garçons, ça lui été bien égal. Elle se laissa aller au corps qui s’approcha d’elle, profitant de la chair chaude qui s’offrait à sa bouche. Paradoxe perturbant avec la sensation glacée de l’homme qui venait de fermer les yeux à jamais. La main chaude l’entraina sur la piste de danse du cabaret. Elle ne croiserait personne ici, aucun riche ne fréquentait ces endroits. Phèdre détonnait sur la piste lorsqu’elle s’y trouvait, l’élégance qu’elle aimait afficher était complètement contradictoire avec les haillons portés par d’autres. Bien sûr, on ne la confondrait pas avec une argent, mais même dans la débauche, il devait y avoir de la classe. La nuit couvrait les histoires les plus terribles, elle maintenait les pires monstres en vie, elle cachait les plus vilaines cicatrices. La lune, sa meilleure amie inconstante, avait toujours recouvert son corps d’un manteau protecteur. Phèdre ne se souvenait plus très bien comment elle était rentrée cette nuit-là. Peut-être que les sbires de son père l’avaient ramené, peut-être que c’était la personne avec qui elle s’était retrouvée, elle s’en fichait. Son cœur et son âme s’étaient envolés il y a plusieurs heures maintenant, si avant ils étaient protégés par une carapace elle doutait qu’ils existent encore. Pour une raison inconnue, elle se leva ce matin-là de bonne heure pour se rendre au Tempio Sacro. A genoux, elle murmura : « Pardonnez-moi. J’ai pêché. » Comme si ces quelques mots expiaient chaque semaine ses mauvaises actions. Comme si à chaque fois, ça rendait le fait de se relever et de recommencer, plus facile. Ses talons claquaient sur le parvis du temple, alors qu’elle se dirigeait vers son lieu de travail, pensant à tout ce qu’elle faisait par amour. Par amour aveugle pour son père. Par amour passionné pour son nom. Par amour malsain pour les Perles. Par amour haineux pour sa sœur. Par amour pour le pouvoir.

“Pawns are the soul of the game.” Ses talons claquaient sur le sol froid de la maison des Nylander. Quarante minutes déjà qu’elle tournait en rond devant cette putain de porte. Son père était en train de faire une rencontre importante avec ses grands-frères, évidemment, elle n’était pas invitée. Phèdre avait réussi avec succès toutes les épreuves pour intégrer le mouvement, ses études étaient toujours passées avant tout le reste et pourtant, elle ne pouvait toujours pas prendre part à ces petites réunions de familles. La porte s’ouvrit en grand fracas sur le visage coléreux de son géniteur. D’un coup d’œil rapide à l’intérieur, elle entrevit l’air amusé du plus âgé de ses frères, c’était peut-être le seul à prendre au sérieux l’ambition de Phèdre. « La réunion est terminée. » Qu’annonça le père, le regard mauvais toujours porté sur sa fille. Phèdre ne détourna pas le regard, bien au contraire, ses pupilles fixaient les siennes avec intensité. Son air était aussi froid que le sien avec que ses frères quittèrent la pièce, non sans lui donner des coups d’épaules. Les trépas d’être une femme dans une famille aux règlements dirigés par un mouvement illégal obligeaient à se construire une carapace dès l’enfance. Phèdre claqua sa langue sur le palais, sans demander la permission pour entrer dans la pièce alors que son père reprenait place tranquillement sur son fauteuil. Le dirigeant connaissait sa fille, il savait qu’elle ne lâcherait pas l’affaire avant d’avoir été mise au courant, il prenait conscience d’années en années de l’ambition qui lui rongeait les entrailles. Peu de femmes possédaient son estime, peu de femmes s’attiraient ses faveurs autrement que par un beau jeu de séduction. Sa fille en revanche, sans qu’il ne lui dise jamais, lui donnait quelques espoirs ; elle serait toujours un pion utile à marier mais peut-être, que c’est elle qui contrôlerait son mari. Ce n’est pas pour rien qu’il avait demandé à Ziña de l’entraîner toutes ces années. Placer sa vie chez les veuves n’avait jamais été une option, ils se seraient fait prendre immédiatement mais l’aider à penser comme elles servirait dans de nombreuses situations. Il l’observait, attendant que le volcan qui bouillonnait en elle, éclate. « Qu’est-ce que tu attends de moi ? Si tu veux des têtes, je vais t’en rapporter. Si tu veux de l’argent, je peux t’en trouver. » Dit-elle, d’une voix dure et déterminée. Le rire de son père déchaîna encore plus sa colère. « Bien. Cela voudra dire que tu fais ton travail de perles correctement, Phèdre. » Elle frappa sur la table, énervée. Il la traitait toujours comme si elle n’était rien qu’une simple membre du mouvement. « Mon travail de perle ? Je suis ta fille, ton héritière, pas une putain à vendre. » La gifle partie. Un coup sec, tranchant, une trace rouge laissée sur la peau de porcelaine. Parce qu’elle venait de mal parler devant lui, parce qu’elle venait aussi d’insulter les perles. Elle comprit à ce moment qu’elle n’admirait pas son père, elle voulait lui prouver qu’elle pouvait faire mieux que les autres. Au-delà de son air froid, il lui avait confiance. Leur relation était complexe, dépourvue de grandes déclaration. Sylar ne dirait jamais à sa fille qu’il est fier d’elle par pure fierté masculine et Phèdre n’avouera jamais à quel point elle admire son père pour protéger son honneur féminin. Pourtant l’un attend qu’elle fasse ses preuves et l’autre ne demande que ça ; ils se complètent dans leur saleté. « Prouve-moi ce que tu vaux. Peut-être qu’alors, je considérerai un peu plus pour toi que le plan que j’ai déjà. » Que le mariage, il ne dit pas. Pour contrôler l'un de ses Sénéchaux. Certainement qu'elle empoisonnerait son futur mari dans sommeil, alors, ça lui donnera une raison d'intégrer les veuves pour les espionner et montrer à son père ce qu'elle vaut. Qu'il la marie. Elle se leva, énervée. Ses talons claquaient aussi fort que la porte qui se refermait violemment derrière elle. Phèdre voyait toujours plus grand que son père et ses frères, elle voulait que les Perles s’engagent plus, frappent plus fort, elle voulait qu’ils deviennent ceux qui contrôlent le pouvoir dans l’ombre. Sauf qu’elle ne pouvait rien faire, parce qu’elle était suivie en permanence. Alors elle avait décidé de devenir une véritable Perles, la meilleure et elle ne reculerait devant rien pour augmenter les échelons et élargir cet empire que son père maintient à flot depuis plusieurs années maintenant.

BIENVENUE OFFICIELLEMENT SUR GWF
Congrats, tu es validé, cela veut donc dire que ta fiche est en ordre et que tu as surmonté cette étape difficile. A présent tu peux donc vadrouiller sur le forum librement et commencer à rp ainsi que plotter et bien entendu feelser. Avant toute chose ta fiche était:
j'aime beaucoup ce personnage, il nous faudra un lien avec aphrodite hehe.

Tes points de compétences:

Même si tu es validé il te reste encore quelques étapes à passer avant d'être officiellement ajouté dans tous les registres. Pour recenser ton pouvoir, mais aussi ton prénom, ton métier etc.. il te faudra te rendre dans le recensement général que tu peux trouver ici. Surtout n'oublie pas de le faire, ce serait dommage que ton métier ou ton rôle au sein d'un mouvement te passe sous le nez.

Après avoir surmonté la bureaucratie, tu peux donc commencer à te concentrer sur la partie inrp. Tout d'abord nous te conseillons d'aller poster ta fiche de liens dans cette partie pour pouvoir tisser des liens avec d'autres membres. Si tu en as besoin tu peux également poster un scénario, mais aussi un pré-lien ou encore ta famille (n'oublie pas de lire les règles avant de poster les sujets). Qui plus est, tu peux également recenser tes points dans ce sujet pour par la suite acheter des armes ou encore des avantages pour les futures intrigues comme par exemple les compétences. Nous t'encourageons aussi d'aller faire un tour dans la partie chuchots propre à ta famille ou ton mouvement puisque c'est là-bas que beaucoup des complots vont être créés. Puis, tu peux également créer ton propre mouvement si toutes les conditions requises sont remplies. Et pour finir, tu peux également te rendre dans la partie IRL, c'est à dire le flood ou encore la partie ship pour feelser un peu.

Maintenant il te reste plus qu'à t'amuser, feelser, plotter, bref à avoir du fun. en cas de question n'hésite pas à contacter @the parcae.