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INTRIGUE
Ne manquez pas le second chapitre du deuxième tome de l'intrigue. Plusieurs sujets ont été postés, vous pouvez tous les retrouver dans la partie intrigue.

période sprint rp
La nouvelle période de sprint rp a débuté. Vous agnez le double de points pour tous les rp postés !

nouveaux dés
De nouveaux dés ont fait leur apparition, pour vous aider à participer dans le grand jeu du pouvoir et de la politique. Toutes les explications se trouvent dans ce sujet.
les petites news

les personnages de GWF

les personnages recherchés



 


le gouvernement
Palier 9
l'ordre écarlate
Palier 7

la confrérie
Palier 6
le cercle
Palier 8

les silences
Palier 4
ad maius bonum
Palier 3

les trinitaires
Palier 6
les veuves
Palier 6

les perles
noires
Palier 5
les épines
rouges
Palier 6

les oubliés
Palier 3
les rossignols
Palier 1

propagée par les Veuves: Alors que de nombreuses personnes ont été empoisonnées à Aureus ces derniers temps, il semblerait que la contamination des eaux ne soit pas une conséquence des manifestations de ce 5 septembre mais provient de la malveillance des Perles, par désir de vengeance suite à la perte d'une part du marché sur la Capitale suite à l'instauration de la république d'Aureus. Des hommes ont été aperçus la nuit, déversant des liquides dans l'eau d'Aureus, à la peau bien trop claire et au regard mauvais.
propagée par les Perles et la population d'Aureus: Il a été raconté par ceux présents sur la scène de crime qu'une rose avec des épines a été trouvée sur le corps d'Alexandre Shelby. Quelques minutes plus tard, à peine, un malheureux homme de main des épines rouges fut trouvé non loin de la maison de l'ancien dirigeant. Il se murmure que les épines rouges seraient à l'origine de cet assassinat, énervé par les contraintes qui leur étaient imposées par le nouveau gouvernement d'Aureus.
propagée par la population de Rezbia: Voilà plusieurs semaines que les apparitions publiques de la reine Nysa Sielle se font rares. Si la famille royale n'a pour l'instant pas offert d'explications à son peuple, cela n'empêche pas certains de spéculer sur la nature de cette absence. On murmure au sein du palais que la reine serait malade, et que c'est pour cette raison qu'on ne la voit quasiment plus sortir de sa chambre et qu'elle ne semble plus s'impliquer dans la vie du royaume. Cette rumeur commence à se répandre comme une traînée de poudre à travers le royaume de Valdierva.
Vous aussi vous voulez propager votre propre rumeur? Alors rendez-vous dans le recensement général pour remplir le champ "rumeurs et informations". Vous pouvez également consulter toutes les rumeurs et informations avérées au sein du registre des informations et rumeurs.
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 — HELL IS EMPTY AND ALL THE DEVILS ARE HERE.

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Keira Valeska
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AGE : [ VINGT-QUATRE ] années éparses, matins sacrifiés sur l'autel des cruels ; et la naïve innocence se meurt lentement, alors que l'enfance se fane.
STATUT CIVIL : inénarrable fleur bleue, trop vite éprise des âmes ; [ MARIEE ] à achil valeska, union politique scellée dans le sang, entérinée dans le cœur, désormais.

Feuille de personnage
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— HELL IS EMPTY AND ALL THE DEVILS ARE HERE.  |  Sam 28 Déc - 2:12
keira valeska
of course i feel to much ; i'm a universe of exploding stars, sky drawn with flowers.
WHO ARE YOU REALLY?
PRENOM, NOM - le nom s'imprègne d'ombres, un écho de ces maux que les siens ont tant prétendu combattre ; KEIRA, fleur de nuit, quelques pétales obscurs sacrifiés dans une tragique perte d'innocence, reflet de ténèbres qui imprègnent le sang, héritage infernal, comme une malédiction. elle est lumière dans l'adversité, pourtant, flamme fragile, persistante — âme ourlée d'argent et d'étoiles, comme une résistance placide au fatum décidé pour elle dans les arabesques du prénom. VALESKA, salvation offerte dans l'or conjugal, destinée imposée, embrassée dans le choix. trop de serments jurés dans les cieux, dans l'humanité, aussi — le présent d'une autre existence, d'un autre horizon, le nom devenu un tout contre le chaos du monde. un patronyme choisi dans le rejet d'un autre ; GAVON elle demeure, pourtant, héritage honni, parjures aux évangiles imprégnées de mensonges, traîtrise inscrite dans l'ichor terni. gavon, dynastie déchirée, affiliation rejetée sans plus de vergogne, dans l’écœurement de gardiens de foi et de justice qui avaient massacré l'essence même de leurs vœux. AGE - quelques VINGT-QUATRE années envolées, pétales de vie tombés dans le fracas d'une innocence perdue, jeunesse dérobée aux illusions et aux rêves insouciants. c'est quelque chose du poids du monde qui vient s'empeser sur les épaules trop frêles, quelque peu d'une maturité acquise dans le chaos du monde. DATE ET LIEU DE NAISSANCE - fleur de la belle ALDION, fief des siens, cité témoin silencieux de la tendresse des premiers instants, patrie trop inaccessible, dérobée dans la division d'une dynastie qui n'a jamais été famille, seigneurs autoproclamés de la terre qui l'a vue naître. elle est engeance de printemps et de lumière, quelques rayons de soleil dispersés dans le prisme d'une tendre rosée, fleur de vie et de doux renouveau, célébrée à l'aube d'un DIX-HUIT MAI empreint de l'or des cieux, pétales de lumières offerts à la dynastie égarée. STATUT CIVIL - de ces âmes trop vites éprises, dans le frisson de rencontres et de regards ; romantique forgée dans les gestes chevaleresques et l'encre des livres ouvragés, une tendresse du cœur qui ne sait qu'aimer trop, ne sait qu'aimer mal. MARIEE à achil valeska, présent d'un nom qui est libération, contrat politique signé dans leurs sangs et l'or de leurs alliances, au-delà même des choix. quelque chose d'une mascarade d'union, entérinée dans la tragédie du cœur, sentiments fleuris dans l'onyx du regard, dans le chaos et la nuit sans fin. METIER - un dernier héritage de ce qu'ils avaient prétendu être, gavon parjures de loi, tendre JURISTE pour honorer quelques ultimes vestiges de droiture dans l'entropie du monde. elle n'est que douce vassale d'une justice trop exsangue, pour honorer un bien commun qui est tout ce qui fait encore sens, loi des cieux troquée pour celle des hommes. POUVOIR - don de qaan offert à l'essence ARGENT des mortels forgés de son cruor, l'ichor ruisselle entre les doigts, valse sous les iris et la volonté ; THANATOS trop humaine, puissance acquise dans la compassion et la retenue, alors que danse la vie entre les mains offertes.   LIEU DE LOCALISATION - apatride, arrachée à ce qui avait trop longtemps été foyer ; REZBIA est terre d'asile, valdierva choisie pour l'époux, terreau d'une autre existence fleurie loin des ombres d'un père absent. CREDITS ET AVATARS - zhenya katava.
– QUESTION 1 ; POURQUOI VOTRE PERSONNAGE A-T-IL DÉCIDÉ DE RESTER NEUTRE?
une neutralité comme seule étendard, comme seule âme ; en la politique ne se dessine que perversion des cœurs, fruit interdit d'un pouvoir qui gangrène l'humanité, dans l'exhalation des désirs les plus vils et égoïstes — c'est en refus simple de ces bassesses qu'elle s'érige dans l'immaculé d'une loyauté qui ne se réserve qu'à l'époux, trop lasse d'être encore pion entre les doigts de ceux qui ne la verront jamais qu'outil.

– QUESTION 2 ; SI VOTRE PERSONNAGE AVAIT LE CHOIX, VERS QUEL MOUVEMENT SE TOURNERAIT-IL?
le cœur se divise, entre les convictions de l'âme et les choix du myocarde, entre le nom et le sang ; persuadée d'égalité, quelque peu d'une harmonie trouvée dans l'état que les siens ont bâti dans l'ichor répandu, trinitaires en accord avec des convictions qu'elle n'a jamais tues. le cœur s'oppose, pourtant ; prisonnière de trop de liens, de trop de tendresses, cercle offert en héritage, en asile.

– QUESTION 3 ; QUEL GENRE D'ÉLÉMENTS LUI MANQUENT-ILS DANS LES MOUVEMENTS EXISTANTS?
c'est le refus catégorique d'une politique qui ancre sa neutralité ; un manque de coeur, un manque d'humanité, absente de sincérité qu'elle croit déceler dans l'omniprésence des calculs sur lequel s'est construit le pouvoir — c'est pour une nation de droiture et de justice qu'elle s'engagerait, l'enfant, l'assurance de la prédominance d'un bien commun au-delà de la satisfaction des ambitions égoïstes.

– QUESTION 4 ; A-T-IL DÉJÀ ÉTÉ APPROCHÉ PAR UN MOUVEMENT?
gavon, de ces vieilles allégeances qui se sont érigées en opportunités ; une loyauté que le cercle a tenté d'enchaîner à sa cause dans l'innocence de la jeunesse, paisiblement refusée dans l'ignorance complète de leurs activités — négation répétée dans le savoir, allégeance refusée à une reine qui l'avait demandée.
ALLÉGEANCE POLITIQUE
chaos et ténèbres, tourbillon d'évènements qui l'emportent sans plus lui offrir le luxe de l'ignorance ; trop témoin de la mort d'arven, ichor répandu au sol dans des arômes d'hadès, c'est un peu de son innocence qui est tombée avec l'homme, de l'horreur venue dévorer la psyché face au macabre spectacle — et des responsables, elle ignore tout, l'estomac noué pourtant au souvenir sanglant. ballottée dans la violence des émeutes, furieuse de ce qui s'en est ensuivi — révélation de non-dits, traîtrise de trop de proches dissimulés dans les rangs d'un cercle dont elle ne sait rien, c'est l’écœurement d'avoir été pion qui salue la couronne payée dans le sang, quelque chose d'une révolution, pourtant. libérée de ses chaînes, quelque chose d'une renaissance, non plus gavon, mais valeska, et qu'importe que la nuit déploie ses voiles infinis sur un horizon éteint, dans ce qui est terreur sourde d'un fléau divin.
18.05.2654 - nait à aldion, dans le manoir des siens, de joseph & althea gavon.
2660 - intègre une école élitiste, couplée à une solide et rigide éducation religieuse ; y rencontre reyna sielle.
2663 - première manifestation réelle de ses dons de thanatos.
2666 - entame sa formation de juriste à aldion.
début 2677 - fiancée à achil valeska.
avril 2677 - sauve une mutante blessée près d'aldion en secret, apprend que cette dernière a commis un attentat le lendemain.
17.05.2677 - présente lors des célébrations à aureus, sévèrement blessée lors des attaques.
08.07.2677 - présente au gala de charité organisé par les zarkari.
22.07.2677 - épouse achil valeska à aureus et emménage définitivement dans la capitale.
05.09.2677 - présente au mauvais endroit au mauvais moment lors des manifestations d'aureus, s'en tire indemne ; découvre le même jour les actes de marcus, avoués de la bouche de son cousin.
07.09.2677 - placée par achil sous la protection des valeska lors de la prise de rezbia, découvre par la même occasion l'existence du cercle.
début 09.2677 - emménage à rezbia en compagnie d'achil, en coupant définitivement tous liens avec sa branche familiale révélée traîtresse.
automne 2677 - refuse une seconde fois de prêter allégeance au cercle.
hiver 2677 - touchée par les rêves qui frappent une part de la population, et effrayée par l'éclipse en laquelle elle soupçonne une manifestation divine.
CHRONOLOGIE
ANECDOTES
– LOSING MY RELIGION ; longtemps enfant de foi, le coeur tourné vers les cieux, façonnée dans la glaise docile d'édits religieux pour perpétuer l'héritage des siens ; pieuse créature qui s'est tant voulue pont entre le mortel et le divin, les épaules meurtries du poids d'un monde qui n'a jamais été sa faute, l'âme et le dos balafrés de la pénitence constante de l'enfant qui s'est toujours crue impie. mais elle a trop courbé la nuque, l'enfant, sous le joug des cieux et des trompeurs, les rêves de rédemption et de paix trop parjurés des mots d'un père qui a fait de la foi arme pour servir son ambition ; et trop lasse, elle se détourne, éloigne les yeux de cieux en lesquels elle ne croit plus vraiment, fille d'humanité plutôt que des divins. ne demeure que les valeurs, une force de morales préservées ; elle ne se soumet plus, l'enfant, cultive une droiture d'âme, l'épiderme désormais préservé des sentences infligées dans la honte. – EXPLODING STARS ; le cœur un peu trop doux, le cœur un peu trop tendre ; trop longtemps préservée de la violence d'un monde qui n'a jamais été taillé à sa mesure, trop idéaliste pour une humanité débordée de brusque sauvagerie — c'est la tolérance qui s'accroche à ses doigts d'ivoire, l'acceptation de l'autre dans le culte de ses différences, l'amour inconditionnel d'un genre humain parfait d'imperfections. les illusions effondrées, loin des lignes tendres de romans qui l'ont bercée de rêves naïfs, c'est le réel qu'elle embrasse dans son intégralité ; plus si naïve, plus réellement pion entre les doigts des monstres qui se sont trop joués du coeur offert sans retenue, trop altruiste, pourtant — trop dévouée au sacrifice, pourvu qu'elle puisse préserver les aimés. de ceux qui aiment trop, trop fort, sans mesure ni considération ; le cœur sauf, pourtant, enfin revenu entre ses propres mains. – REBORN ; un nom troqué contre un autre, une vie troquée contre une autre ; elle a trop longtemps été gavon, aveugle aux tromperies des siens, une perversion de foi et de famille qu'ils ont utilisée en arme. elle n'a jamais vu les dissensions, la gosse, n'a jamais voulu ouvrir les yeux sur la réalité d'une dynastie pervertie dans le sang ; trop avide de l'affection d'un père qu'elle n'a cessé de décevoir, trop humaine pour un patriarche forgé d'intolérance, les péchés arrachés à sa chair sous son regard inflexible. mais joseph n'est que trompeur, les siens, emportés vers le nord d'une primania fanatique, comme la révélation de tous les crimes ; et alors que se dévoilent les fautes des pères, parjures d'un nom qu'ils partagent, elle se détache, l'enfant, sectionne tous les liens d'argent terni qui l'unissent à une lignée qui n'est plus la sienne, se revendique valeska dans une indépendance pétrie de liberté. – PRISM ; le cœur tendre, ouvert à la beauté d'un monde dont elle est trop avide, l'enfant, iris fascinés par les jeux de lumière dans les facettes des gemmes et les traits de pinceaux des maîtres, esthète éprise de l'éclat tendre des hommes et des arts qu'ils font naître de leurs doigts. le cœur déchiré sous les pleurs d'un alto dont elle tisse la mélodie, virtuose, c'est dans le culte de la beauté du monde qu'elle s'abandonne sans plus de retenue, comme une communion avec tout ce que le céleste aurait dû être, quelque peu d'une foi trouvée envers la divinité que sculptent les doigts des mortels épris d'art.
pseudo - la seule et unique sarah de vos coeurs ok  — HELL IS EMPTY AND ALL THE DEVILS ARE HERE. 1820529468  âge - paraît que je suis adulte maintenant. pays - je prie la sainte baguette tous les matins (non, joking)(mais la sainte bouteille de rouge yes) comment as-tu connu le forum? LE DESTIN CETOUT PERSONNAGE EPHEMERE?- noooope sinon marie me tue — HELL IS EMPTY AND ALL THE DEVILS ARE HERE. 1820529468 smiley préféré - — HELL IS EMPTY AND ALL THE DEVILS ARE HERE. 1820529468 gif qui décrit le mieux ton personnage -
Spoiler:
GODS WILL FALL - 2019

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STATUT CIVIL : inénarrable fleur bleue, trop vite éprise des âmes ; [ MARIEE ] à achil valeska, union politique scellée dans le sang, entérinée dans le cœur, désormais.

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Re: — HELL IS EMPTY AND ALL THE DEVILS ARE HERE.  |  Sam 28 Déc - 2:12
meteor shower
the heart was made to be broken.

— PROJECTIO ; JOSEPH. la nuque plie, non sous le joug des cieux, mais sous celui de l'homme ; les mains repliées sur les genoux meurtris, érodés sur le granite rêche du temple, les veines gelées de la bise froide qui vient faire danser les flammes des bougies, elle est pietà soumise à la volonté du père, l'enfant, prostrée dans l'inconfort de la prière. 'i'm so sorry, father, i -- ' les mots sont étouffés dans un sanglot, la voix trop rauque pour sa jeunesse, enrouée du silence cultivé depuis trop d'heures douloureuses. 'you don't get to be sorry. if sorry you have to feel -- then be sorry for your name. you are a disgrace to all of us. it is not i you failed -- it's the gods. you refused to listen to their voice. you went against everything they ordered.' un bruissement de l'étoffe, alors que le père s'accroupit face à elle ; et il s'empare du menton fin tourné vers le sol, le redresse sans délicatesse, l'acier d'un regard inflexible planté dans le sien. 'who are you, to go against their wills?' la question n'est que rhétorique, n'attend qu'une unique réponse ; elle ne la prononce pas, pourtant, l'enfant, les yeux rabaissés vers le sol en signe de soumission — et les doigts se resserrent sur la prise délicate du menton de porcelaine, arrachent l'écho d'une plainte à ses lèvres. 'who are you?' le frémissement d'un sanglot, dans sa poitrine, qu'elle ne laisse s'échapper, pourtant, trop façonnée de ses mains inflexibles pour seulement témoigner de faiblesse. 'i'm no one.' la prise se relâche, dans le claquement de langue satisfait du père ; et elle frémit, l'enfant, alors que c'est une main douce qui se pose sur le sommet de son crâne, comme une douce étreinte, de ces fragments d'attention pour lesquels elle ne se lassaient de se déchirer. 'forgive me, father.' Les doigts courent jusqu'à l'arrondi de sa joue, presque délicats, et c'est le spectre d'un sourire chaleureux qui se dessine sur le visage du père. 'there is nothing to be forgiven, child. not by me. it's not me, you've failed. it's them. now you know what you have to do, don't you? honor your name, honor me, and repent, child. this is greater than just you, greater than just us -- it's our mission here. be worthy of it, and repent.' les paumes rêches du père viennent effleurer les poignets, s'ancrer dans le métal froid des cilices d'or qui les emprisonnaient — un geste brusque, et il en resserre l'étreinte, morsure acerbe du chrysorin dans la chair bleuie de pénitence. 'now, make me proud.' le contact qu'il glisse dans sa main est familier ; la caresse de lanières de cuir usé dont elle connaissait chaque extrémité, chaque grain — et elle n'hésite, alors, arrache les péchés de sa chair dans la souffrance, l'ichor pâle ruisselant sur le dos, lèvre entaillée des plaintes qu'elle ne laisse s'évader.
forgive me, father, for i have sinned.

— CALCINATIO ; RAKAN. 'of course i trust you.' les mots se veulent défense scandalisée, ne s'imprègnent pourtant que d'un vague désespoir, terreur d'un rejet qui dévore la chair. et le cœur s'emballe, fragile oiseau qui ne cessait de trahir, sans révéler si c'était l'attraction ou l'instinct de fuite qui en embrasait les veines. il était trop près, rakan ; les flammes d'un brasier infernal dansantes au bout de ses doigts, sirènes d'un gouffre qui semblait ne se lasser de l'appeler. une chute, qu'elle avait déjà amorcée — trop pantin de ses jeux, d'un poison qu'il avait instillé mot après mot, miel funeste pour gangréner son cœur. art is supposed to make you feel something ; elle ne sait apprécier la valse souple des coups de pinceaux qui avaient paré la toile de maître, pourtant, trop paralysée de l'horreur d'un péché qui avait gangréné le cœur, gangréné l'âme — trop paralysée de sa présence, épreuve de foi que les cieux lui assénaient sans relâche, tentation écœurante trop nourrie de rêves d'enfant bercée de gestes romanesques, défaite à laquelle elle refusait de seulement céder.
too close, too close. go away, rakan, please, go away.
don't go.

'you know i trust you more than anyone else in this world.'
le désespoir d'une évidence ; il l'avait façonnée à son image, couteau affuté de naïveté crédule, par lequel il ne se lassait de l'égorger, lente agonie d'une chute vers les enfers dans laquelle il s'était jetée, dans laquelle il l'entraînait. trop perdue, déjà, trop condamnée.

— CONJUNCTIO ; REYNA les boucles blondes glissent entre ses doigts, alors qu'un rire léger vient déchirer sa gorge rejetée en arrière, comme un hymne de liberté ; et loin d'aldion, c'est la fragrance d'un foyer qu'il lui semble trouver, dans le parfum familier de l'amie chère, dans le jeu de la lumière sur les murs nus et l'or de la comète qu'était reyna. 'stop it, you scandalous little devil, i don't want to hear it.' un geste, et elle couvre ses oreilles pour étouffer les mots de l'amie, dissimuler le feu d'argent qui était venu embraser ses joues pâles — et c'est un doigt accusateur, un regard faussement sentencieux qu'elle lui assène sans merci. 'i know you're doing it on purpose to trouble me.' une moue, et elle feint de geindre, l'enfant, roule des yeux vers des cieux qui étaient sa seule destinée. 'what did i do to deserve such a terrible friend?' mais dans la plaisanterie, ses propres mots la troublent ; trop consciente d'être impie, pécheresse à l'âme condamnée, des crimes imprimés dans sa chair — et la question persistante qui s'acharnait sur la psyché et le coeur, comme une éternelle sentence. how did i even get to deserve the friendship of such a creature? i don't deserve you, reyna. you're much more light than what i'm worthy of. fille de soleil et fille de lune ; la différence, imprimée juste dans les reflets des cheveux et des épidermes — semblables, pourtant, météorites percutées dans une collision céleste, dans ce qui avait redessiné le profil même de son univers. l'amie, précieuse au-delà des mots, au-delà des simples compréhensions humaines. reyna, ange de lumière placé sur son chemin, comme pour la guider dans l'errance de ses ténèbres intérieures.
how did i deserve someone like you, reyna?

— MULTIPLICATIO ; ABEL les pages glissent sous ses doigts, comme une caresse du grain du papier sous celui de sa peau, l'ouvrage étudié trop imposant pour l'enfant avide ; et pourtant, elle dévore, appuyée sur le livre, effleure chaque mot dans ce qui semble être communion céleste. elle s'abreuve de chaque ligne, de chaque arabesque, des univers lointains dessinés dans le délavé de l'encre, l'imagination embrasée du désir d'ailleurs et de rêves naïfs. mille fois, elle meurt, lorsqu'ils meurent dans les pages ; mille fois, elle vit, dans les gestes d'un iréel où elle se perd, comme un échappatoire à une réalité qui n'avait jamais été à sa mesure — trop innocente, pure de la violence d'un monde jamais conçu pour elle. et c'est une larme qui s'écrase, lorsque s'offre un dernier souffle hors de ses lèvres, harmonie d'un être de papier éteint dans ce qui n'était qu'histoire. un mouchoir de tissu brodé, soudain, qui tombe devant elle ; et elle relève les yeux pâles, l'enfant, contemple l'homme et les galons qui pare son habit, contemple la douceur qui se niche dans les traits tendres. 'you okay, kiddo?' un renflement, et elle hoche la tête, dans un assentiment silencieux, efface le sillage argenté d'une larme échappée sur la courbe de sa joue juvénile. 'yes i'm -- i'm fine. it's just so sad that the hero has to die, you know? why do the good ones always have to go?' l'homme se fend d'un sourire triste, et elle hausse un sourcil interrogateur, l'enfant ; jamais rebutée du reflet carmin qui dansait sous la peau marquée des affres de l'âge, comme un ultime témoignage des déceptions qu'elle ne se lassait d'infliger au père — un refus de seulement envisager la différence, un refus de seulement se priver d'aimer. 'it's like going to a garden, kiddo. the flowers you pick first -- they're always the most beautiful ones, right? but what you need to remember -- it's that in every book, it's the good ones that win in the end. always.' elle considère les mots, un instant ; les traits brusquement illuminés d'un sourire large, lorsqu'elle vient serrer la paume immense de sa menotte d'enfant, la gratitude accrochée aux iris pâles. 'then i think it's worth being good -- even if that means you have to go first. my name is keira. keira gavon. what's yours?' elle incline la tête sur le côté, ne le libère de ses yeux interrogateurs, contemple celui qui est déjà ami, pour quelques mots échangés. 'the name's abel. you kinda remind me of someone.' un instant, et il semble lointain, l'homme, égaré dans des souvenirs qui n'appartenaient qu'à lui ; un instant de plus, et c'est du soleil d'un sourire chaleureux qu'il irradie la bibliothèque, fourrage dans ses poches en quête de miettes éparses qu'il lui offre dans un clin d'oeil malicieux. 'want a biscuit? heard these are pretty good to cure heartbreak.' ils sont écoeurants, les biscuits, du sable sur sa langue ; et pourtant, c'est le trésor le plus précieux que la vie ait seulement placé entre ses doigts collants de sucre.
i don't know who you've lost, abel. but maybe i can help with the heartbreak.

— SEPARATIO ; MARCUS marcus! wait for me!' l'appel roule sur les collines d'aldion, alors qu'elle accélère le pas, poursuit le cousin aimé au-delà des mots, ivre de rires qui égarent son souffle et rendent erratique la course. comme si le jeu pouvait seulement effacer ce qu'elle refusait d'admettre — comme si les rires pouvaient changer ce qu'elle refusait de voir. la distance, dans les yeux familiers, la réserve dans les gestes. 'marcus, you uneducated peanut! if you don't wait for me, i'll swear i'll -- i'll -- ' elle lit le défi dans les iris insolents, dans la courbe de sourcils dont elle connaissait chaque expression ; et c'est des bras furieux qu'elle vient croiser sur sa poitrine en réponse, le souffle erratique sous l'effort, faussement irritée. 'so you don't trust i could punish you like you deserve if i wanted to? you little -- ' elle n'achève la phrase, l'enfant ; et déjà, elle s'élance vers la proie, projette tout le corps élancé vers celui qui serait toujours chemin et destination, quelque chose d'une gémellité de l'âme entre tout ce qu'ils étaient, reflets dans leurs essences façonnée dans les atomes d'une même étoile mourante. elle trébuche, pourtant, dans la maladresse du geste ; et la cheville fragile cède sous le poids du corps, une larme échappée dans la douleur brusque. la souffrance vient ailleurs, pourtant — un coup de poignard dans le myocarde, lorsque le jeu laisse place à l'horreur dans les iris de marcus, lorsqu'il imprime un pas de recul qui l'éloigne ; et c'est une main désespérée qu'elle tend vers lui, l'enfant, comme si elle pouvait seulement le retenir, alors qu'il lui glissait entre les doigts. 'marcus, what are you -- marcus, it's nothing. it doesn't even hurt anymore. marcus , i -- ' il est trop loin, l'aimé, pourtant ; le corps, si proche, le coeur, à des milliers d'années lumière, hors de portée.

— PUTREFACTIO ; WILL enivrée de musique, enivrée de lumière ; et les rires et les danses sont quelque chose d'un tourbillon qui l'emportent ailleurs, l'emportent loin. elle est trop éprise de beauté, l'enfant, fascinée par l'art qui s'expose où qu'elle pose l'oeil, l'âme quelque peu tournée vers le divin dans l'expression de l'humanité qui avait façonné le monde dans le culte du sublime qui transcendait la psyché, transcendait le coeur. un instant, parenthèse dérobée de quelques heures, elle n'est plus gavon — elle n'est plus que jeune fille serinée de rêves naïfs, le front couronné d'innocence, agneau sacrificiel qui ignorait avoir retenu l'attention du loup. et il apparaît, le monstre, un hadès venu l'entraîner à sa suite dans des enfers tissés de lumière qui en dissimulaient l'horreur, prédateur pour mieux égorger la proie — comme si lucifer n'avait pas été étoile du matin, le plus brillant de tous, effondré dans le culte d'un mal qui n'avait su ternir son éclat. et, esthète, c'est le seul visage qui retient ses iris, fracasse un instant le coeur à sa vue — aveugle à l'âme dissimulée derrière les yeux, inconsciente d'être déjà perdue.

— UNIO ; ACHIL le palpitant se meurt, dans la poitrine gelée, alors qu'elle contemple la haute stature ; et dans la silhouette du père, brusquement, elle ne voit que le juge, la sentence accrochée au bout de ses lèvres inflexibles. un instant, c'est le flot du temps qui semble ralentir, comme un sursis avant la condamnation à vie qu'elle pressent, décision d'un autre pour sceller son existence. un choix, qui ne serait pas sien — quelque chose d'une tragédie, dont elle avait toujours perçu le présage à l'horizon, l'écho dans le souffle de ses jours. sa vie n'était pas sienne, ne l'avait jamais été — un sacrifice nécessaire pour le bien des cieux, pour le bien des siens. une vie contre une vie — le troc avait quelque chose de simple ; elle ne savait réellement s'y résigner, pourtant, le coeur et l'âme entraînés vers le spectre d'un autre, les abysses d'un interdit dont l'amertume venait lui maculer les lèvres. will n'avait jamais rien eu d'autre à offrir que la parenthèse de mots déposés sur son coeur ; l'avenir n'avait jamais été sien, n'avait jamais été leur, une décision qui reviendrait à un autre. 'you're marrying achil valeska. their firstborn. this summer.' les mots tombent, sentence assénée sans délicatesse ; elle ne cherche pas à s'opposer, l'enfant, accepte ce qui scelle sa destinée sans protester. un sacrifice, offert aux siens. 'you'll see him tonight. don't mess this up. don't be your inconsequent usual self, for once -- you were not fit to be pryessa, now try to be worthy of the blood that's running through your veins. if he goes -- ' les yeux se font orage, une menace révélée dans leur éclat et dans le rictus carnassier qui dévoile les dents du père. ' -- you go. have i made myself clear?' un hochement de tête, pour dissimuler des larmes qu'elle ne refoule qu'à peine ; et ne demeure que la terreur sourde de décevoir plus encore le père, de faillir toujours dans la quête d'une satisfaction qu'elle n'avait jamais su lui offrir.
géôlière d'un homme nimbé de silence, la fuite dans des yeux sombres, jamais accessible — une condamnation, qu'ils s'infligeaient l'un à l'autre sans merci.
i'm sorry, achil -- i wish it didn't have to be that way.
i wish i wasn't the stranger to take your freedom away from you.


— EXTRACTIO ; PHEDRE la compréhension la frappe, dérobe le souffle à ses poumons, écrasée sous le poids d'un monde dont elle avait trop entraperçu la violence ; et elle se prostre quelque peu, sous les mots, comme pour en atténuer les coups de poignards, comme pour se protéger de la réalité dont ils s'imprégnaient. comme si elle pouvait seulement ignorer. elle s'enferme dans le déni, pourtant, refuse de croire — foi en l'amie plutôt qu'en les faits, foi en ce qui n'était qu'illusion de connivence née de son coeur trop naïf. 'what do you mean, she's a criminal?' et soudain, le coeur s'emballe ; le refus catégorique d'admettre ce qui n'était qu'évidence, de réaliser à quel point elle s'était trompée. et c'est une main tremblante qu'elle arrache au contact de son bureau, pointe vers l'interlocuteur, jamais moins gavon qu'elle n'avait su l'être, trop humaine. 'i know phèdre nylander, you hear me? i know who she is. she's not -- she's not -- who you say she is.' mais elle a fui, phèdre, elle n'est plus là ; l'écho de ses rires, arraché au marbre du palais de justice, sa chaleur dérobée à sa compagnie, comme une preuve de ce qu'elle ne parvient que lentement à admettre.
she lied to me. it was all a lie.

— CERATIO ; NOAH le corps roule dans la poussière, poumons brûlants de l'effort impitoyable, le sol déjà trop maculé d'un ichor qui était venu arroser le sable ; et l'ivoire de la peau se déchire un peu plus, terni d'argent dans le sublime d'une violence déchaînée, preuve tangible d'à quel point elle n'était pas assez, la gosse fragile. la toux déchire sa poitrine, alors que la poussière s'insinue dans les bronches, et elle se replie, comme dans l'attente d'une fin que les cieux impitoyables se refusent à lui donner. quelque chose d'une ironie, dans la chute. it's all on you. you asked for it, remember? women should not fight. you're weak. elle ne se redresse qu'à peine, la gosse, les voiles d'une inconscience salvatrice prêts à s'étendre sur sa psyché, le corps meurtri des coups qui n'avaient cessé de pleuvoir avec intransigeance. un instant, elle songe abandonner ; et les iris glissent vers la silhouette qui se tient plus loin dans un nuage de poussière, dessin d'humanité sur le spectre d'un soleil aveuglant qui se dessinait dans son dos. il ne bouge, noah — et c'est l'écho de ses mots qui lui reviennent, comme une mélodie martiale. get back on your feet. always. stand up. mais les muscles tremblent d'épuisement et de souffrance, alors qu'elle se redresse ; une protestation de son être tout entier face à ce qu'elle-même avait choisi de s'infliger, un refus de simplement continuer à s'enferrer dans la douleur. but guess what? i know pain. she's an old friend of mine. and she's never got me down before. alors elle resserre les mâchoires, la gosse, et dans un élan de volonté soudain, elle se relève, enfin, vacillante sur ses pieds ; debout, pourtant, face à un cousin dont elle croit deviner le spectre d'un sourire. un hochement de tête, et elle arme de nouveau ses bras, l'enfant, un défi lancé à la face de l'univers. 'is that all you've got? i could do this all day.'
because i'm not weak. you think mercy is weakness, father -- but it's not. it's easy, being savage. being kind isn't. i'm not weak, never have been.
i may be stronger than everything you are, father.


— ASCENSIO ; ACHIL la silhouette se découpe sur le soleil sanglant de la journée qui se meurt, comme une ombre dans le cadre du seuil ; et un instant, il lui semble qu'il hésite, l'époux, l'inconnu — rien qu'une illusion de plus, alors qu'il s'éloigne, alors qu'il disparaît. ne laisse qu'un séisme sous ses pas, le royaume de cendres de trop d'illusions brisées, le tourbillon dissonnant de révélations qu'elle n'aurait jamais souhaitées entendre. et elle voudrait s'effondrer, l'enfant, alors que l'univers vacille, figée pourtant dans gel du coeur et des membres qui tue tout le reste, les mots arrachés à son âme. there's nothing more to say. rien — un néant de tout, les sens quelque peu morts, éteints à un monde qu'elle ne comprenait plus. he's gone now. he's never truly been here. it was all a lie. une autre évidence, sourde dans ses pensées engourdies. they all lied. all of them. alors elle tourne des yeux pâles vers les silhouettes qui lui sont compagnes, presque géôlières — gardiens de ses jours, pour honorer une promesse lorsque lui-même ne pouvait le faire, un devoir troqué contre un autre, un serment contre un autre. le monde avait implosé, et il ne demeurait nulle certitude ; l'attente, seule, dans le silence, aucune assurance, seul le doute et les heures étirées à l'infini. alors elle finit par clore les paupières, l'enfant, s'enferme dans le cocon de la prière, comme un refuge. et elle attend, alors que le monde s'effondre.
please, let him come back alive. please, let him come back to me -- to this kin.
do not take him already.
this war, i do not wish to pay the price of.
do not take him.


— SOLUTIO ; MAERIA une moue dégoûtée, alors qu'elle tente vainement de libérer ses doigts de la mixture visqueuse qui s'y accrochait, paumes collantes et sucre et de miel dans la touffeur asphyxiante des cuisines. 'what the heck am i supposed to do with this thing? are you even sure that you got the recipe right?' elle secoue les doigts, la répugnance accrochée aux iris, projette des fragments de pâte dans toutes les directions, se fend d'une moue désolée lorsque l'un d'eux atteint maeria en plein front. 'sorry, sis. here, there you go.' un geste souple, et c'est un torchon maculé de farine qu'elle lance en direction de sa soeur — une étoile trouvée par hasard, famille de l'âme plutôt que du sang, dans ce qui transcendait les simples relations humaines. une soeur, cadeau d'un père spirituel trop longtemps demeuré lointain — loin de yeux, jamais véritablement du coeur ; maeria, seule échappatoire dans un monde qui la tuait lentement d'horreur, filet d'oxygène alors qu'elle étouffait. quelque chose d'une lumière, pour repousser la nuit — un ensemble qui surpassait tout le reste. alors elle hausse les épaules, l'enfant, pose un regard pensif sur la pate sucrée qui s'accrochait à ses doigts. 'this doesn't look at all like biscuit dough. maybe that's why they're so disgusting.' un regard amusé, coulé en direction de sa soeur ; et elle feint de rien, alors que dans une tentative presque désespérée, elle noie la pate de farine, comme si ça pouvait seulement rattraper les erreurs, comme si ça pouvait seulement sortir abel de prison. 'or maybe i'm just terrible at this and you're a terrible teacher.'
but you're a great sister, mae, and you have me. always. i'm not leaving your side.
you don't have to go see him alone, in those cold cells -- it'll be you and i.
together.
always.
i promise.


— SUBLIMATIO ; KEIRA la nuit a quelque chose d'un défi, quelque chose d'une offense, alors qu'elle la contemple ; le reflet de tout ce qu'elle avait voulu bannir, de liens qu'elle avait voulu rompre, de tout ce qu'elle ne souhaitait plus être, de tout ce qu'elle n'était plus. gavon, nom honni, arraché à son coeur — l'écho de parjures écoeurants qui lui avaient tout pris, mirage de famille en lesquels elle ne croyait plus. plus si naïve, plus si faible. et le monde s'était éteint, dans une nappe de nuit qui avait couvert tout l'horizon, comme un écho de ces paraboles et de ces évangiles qui avaient bercé ses prières enfants, comme une ironie cruelle alors que c'était là chemin dont elle s'éloignait lentement. chemin dont elle ne voulait plus. c'était sur une autre voie, que ses pas l'entraînaient — foi en l'humanité, plutôt qu'en des cieux muets, foi en l'homme, foi en lui. libérée, parce qu'il n'avait rien demandé ; un coeur qui lui était revenu, parce qu'offert. elle avait brisé toutes les chaînes, lorsqu'il lui avait donné l'élan — le choix, l'opportunité, une renaissance trouvée dans le chaos, reconstruite dans les fragments de son univers détruit. reforgée, dans les flammes d'un enfer dont elle avait accepté la brûlure — le prix d'une humanité au nombre de laquelle elle se comptait, la fusion céleste d'un kintsugi qui avait révélé les failles, dévoilé combien elle était force cachée, dans ce qu'ils avaient prétendu faiblesse. plus solide, plus entière. détournée des cieux, comme ils s'étaient détournés d'elle ; c'est de l'homme qu'elle se revendique, parfaits d'imperfections dans la beauté de leurs erreurs, loin de fausses irréprochabilités dont s'étaient trop prétendus ceux qui avaient un jour été les siens. alors sous l'argent de la lune, ce sont les mille balafres de platine qui se révèlent à la nuit, cartographie de mille hontes qui n'étaient plus opprobre, seul témoignage de ce qu'elle avait un jour été, de ce qu'elle n'était plus — ses propres failles, embrassées dans tout ce qu'elles représentaient. un geste délicat, et ses doigts viennent activer le mécanisme des cercles d'or qui étreignent encore les poignets, par habitude — un tintement, et ils tombent au sol, l'un après l'autre, sans qu'elle n'y prête plus attention. et lorsqu'elle finit par se pencher, c'est pour les ramasser, les déposer dans les flammes de leur cheminée, les iris absorbés par la valse du brasier alors que l'or se floutait dans celui des braises. 'you were wrong about me, father. i'm not weak. i've never been. i'm mine now -- and it's all that matters.'
GODS WILL FALL - 2019

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AGE : [ VINGT-QUATRE ] années éparses, matins sacrifiés sur l'autel des cruels ; et la naïve innocence se meurt lentement, alors que l'enfance se fane.
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Re: — HELL IS EMPTY AND ALL THE DEVILS ARE HERE.  |  Sam 28 Déc - 2:13
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(yes je suis proud af me jugez pas)(my baby is so grown up she saved china)

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Re: — HELL IS EMPTY AND ALL THE DEVILS ARE HERE.  |  Sam 28 Déc - 3:11
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god i'm so proud of her
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AGE : VINGT-NEUF ANS, et la trace de ces années comme l'usure érodant son être. un joyau aiguisé avec finesse.
STATUT CIVIL : coeurs sacrifiés à l'autel, MARI d'une femme qui l'effacerait volontiers d'sa vie, si elle le pouvait. lui, nonchalant à l'âme meurtrie qui s'est résigné à cette misère.

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Re: — HELL IS EMPTY AND ALL THE DEVILS ARE HERE.  |  Sam 28 Déc - 11:42
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AGE : L'homme n'est ni jeune, ni vieux. Encore jeune, peut être, pour être à la tête de sa famille. Mais la tête sur les épaules, une expérience qui commence à compter, et des rêves qui se sont définis avec le temps de ses 36 années.
STATUT CIVIL : Le coeur dédoublé plus que coupé en deux. Si l’un est brisé, l’autre vit et bat pour celle qu’il a épousé. Le soldat mutant oublié, c’est la reine argent qui accaparent les sentiments du Sielle. Nysa Sielle est plus que son épouse, elle est sa meilleure alliée, la mère de son fils, et la femme qu’il désire chaque jour un peu plus.

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Re: — HELL IS EMPTY AND ALL THE DEVILS ARE HERE.  |  Dim 29 Déc - 15:16
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Re: — HELL IS EMPTY AND ALL THE DEVILS ARE HERE.  |  Dim 29 Déc - 16:40
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