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INTRIGUE
Ne manquez pas le second chapitre du deuxième tome de l'intrigue. Plusieurs sujets ont été postés, vous pouvez tous les retrouver dans la partie intrigue.

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La nouvelle période de sprint rp a débuté. Vous agnez le double de points pour tous les rp postés !

nouveaux dés
De nouveaux dés ont fait leur apparition, pour vous aider à participer dans le grand jeu du pouvoir et de la politique. Toutes les explications se trouvent dans ce sujet.
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le gouvernement
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Palier 8

les silences
Palier 4
ad maius bonum
Palier 3

les trinitaires
Palier 6
les veuves
Palier 6

les perles
noires
Palier 5
les épines
rouges
Palier 6

les oubliés
Palier 3
les rossignols
Palier 1

propagée par les Veuves: Alors que de nombreuses personnes ont été empoisonnées à Aureus ces derniers temps, il semblerait que la contamination des eaux ne soit pas une conséquence des manifestations de ce 5 septembre mais provient de la malveillance des Perles, par désir de vengeance suite à la perte d'une part du marché sur la Capitale suite à l'instauration de la république d'Aureus. Des hommes ont été aperçus la nuit, déversant des liquides dans l'eau d'Aureus, à la peau bien trop claire et au regard mauvais.
propagée par les Perles et la population d'Aureus: Il a été raconté par ceux présents sur la scène de crime qu'une rose avec des épines a été trouvée sur le corps d'Alexandre Shelby. Quelques minutes plus tard, à peine, un malheureux homme de main des épines rouges fut trouvé non loin de la maison de l'ancien dirigeant. Il se murmure que les épines rouges seraient à l'origine de cet assassinat, énervé par les contraintes qui leur étaient imposées par le nouveau gouvernement d'Aureus.
propagée par la population de Rezbia: Voilà plusieurs semaines que les apparitions publiques de la reine Nysa Sielle se font rares. Si la famille royale n'a pour l'instant pas offert d'explications à son peuple, cela n'empêche pas certains de spéculer sur la nature de cette absence. On murmure au sein du palais que la reine serait malade, et que c'est pour cette raison qu'on ne la voit quasiment plus sortir de sa chambre et qu'elle ne semble plus s'impliquer dans la vie du royaume. Cette rumeur commence à se répandre comme une traînée de poudre à travers le royaume de Valdierva.
Vous aussi vous voulez propager votre propre rumeur? Alors rendez-vous dans le recensement général pour remplir le champ "rumeurs et informations". Vous pouvez également consulter toutes les rumeurs et informations avérées au sein du registre des informations et rumeurs.
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 :: Rezbia :: Château des Sielle  
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AGE : [ VINGT-QUATRE ] années éparses, matins sacrifiés sur l'autel des cruels ; et la naïve innocence se meurt lentement, alors que l'enfance se fane.
STATUT CIVIL : inénarrable fleur bleue, trop vite éprise des âmes ; [ MARIEE ] à achil valeska, union politique scellée dans le sang, entérinée dans le cœur, désormais.

Feuille de personnage
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— BIRD SET FREE (os).  |  Sam 18 Jan - 0:55
bird set free ★ one shot.
30.12.2677

 Un froid, niché dans l'âme, rivières glacées dans les veines, quelques torrents carnassiers venus dévorer la chair et le cœur de leur désespoir cruel ; elle n'est qu'une ombre, dans le palais d'acier, un spectre organique dans le monstre de métal. Une flamme de vague colère, comme pour repousser le gel — comme si le témoignage d'une simple humanité pouvait seulement vaincre ce qui s'était réveillé, ce qui avait tout englouti dans la nuit, dévoré l'univers de ses ténèbres prédatrices. C'était quelque chose, pourtant, un refus de plier, un refus d'accepter ; la piété effritée, la croyance intacte — et la foi, tournée vers l'homme plutôt que le divin, vers le pouvoir tenu de ce qui les rendait humains, une mortalité embrassée comme force plutôt que faiblesse. Une somme d'imperfections qui en faisait le sublime. Ne demeure que l'absence, ne demeure que le froid ; et le sentiment que, peu importaient seulement les prières et les batailles vaines, ce qui se profilait à l'horizon obscur était ce qu'ils ne sauraient jamais appréhender, juste affronter. Ils n'étaient pas de ceux qui sauraient repeindre le monde à l'échelle des infinis ; trop mortels pour n'être plus qu'une parenthèse éphémère — mais ils étaient force d'adaptation, résistance sourde à un univers qui les aurait balayés sans pitié. Alors dans l'ouragan du monde, elle ne pouvait qu'avancer.
Un pas après l'autre, elle avale les mètres dans les couloirs d'étain, le silence poignardé par le son de pas légers sur le sol qu'elle voyait trop baptisé du sang d'innocents, emportés par le tourbillon d'un monde qui n'avait jamais laissé de chance à quiconque. Ne demeuraient que les pensées, au-delà des regrets ; et ne demeurait que la colère, lave bouillonnante d'une injustice en magma dans la poitrine froide. Trop distraite, pour remarquer la présence ; trop aveugle, pour percevoir la poigne venue se refermer sur le poignet fin, presque trop fort. Rien qu'une ombre, au détour d'un couloir — et le frisson d'alerte venu courir sur l'épiderme pâle, de ces avertissements muets de l'instinct trop longtemps pris pour manifestation des égarements du cœur. Un soupir de soulagement, qui lui échappe, pourtant, lorsque se dessine le profil dans la pénombre ; un vestige de confiance offert par la raison, lorsque l'âme hurlait à une fuite salvatrice — et le malaise, persistant, de la prison de la paume empoignant sa chair, le contact trop empressé dans son étreinte. 'Will.' Le prénom, comme un souffle, comme le souvenir de ce qu'elle l'avait un jour cru être — un simple égarement d'enfant, pour des mots qui avaient fait résonner chaque fibre du cœur ; et rien de la vérité de ce qui était amour, tragédie offerte à un autre. C'est un froncement de sourcils qu'elle lui adresse, pourtant, un regard évocateur vers la prise qu'il maintenait sur sa peau, la marque de ses doigts empreinte dans l'ivoire pâle, comme une stigmate de plus sur un épiderme qui en était déjà trop morcelé. 'I was waiting for you. We need to talk.' La voix est miel familier, et pourtant, elle se rebute ; la fuite inscrite dans chaque muscle, alors qu'elle tente d'arracher le poignet à sa paume solide. 'Why not talk here? Will, I don't think -- ' Les mots sont vains, emportés lorsqu'il l'entraîne à sa suite dans la pénombre d'une salle désertée, sa silhouette démultipliée dans le reflet de miroirs qui en parent chaque mur. Et l'agacement s'embrase, brusquement, alors que sans plus de délicatesse, elle arrache le bras meurtri à sa poigne, le regard en mille incendies furieux ; et déjà, elle s'écarte, comme pour s'éloigner, brusquée de la frénésie qui s'accrochait à ses yeux. Mais c'est la supplique d'un regard, qu'il lui offre, quelques doigts tendus vers elle comme une prière muette. 'Wait, please -- I'm sorry. I just had to see you. Privately. Couldn't bare being away from you any longer.' C'est le simple son de son prénom, qu'elle laisse s'échapper de ses lèvres ; la syllabe unique, comme un avertissement, lui interdire de désirer ce qui ne serait jamais — et ce qu'elle ne pouvait lui offrir. Ne voulait lui offrir. 'Just listen to me. I can't do it no more. I know you said that you wanted me afar but -- The world is slipping under and I can't wait for the end knowing it would be without you.' Alors elle clôt les paupières, la Valeska, devant l'irrémédiable — une ligne, franchie, dont elle ne pouvait que contempler les dégâts, presque écœurée ; parce qu'il avait balayé tout respect envers elle, envers ses souhaits, envers Reyna. 'Will, I don't -- ' D'un doigt posé sur ses lèvres, il intime le silence, coupe les mots d'acier sur sa langue ; et elle se dégage, irritée, ne perçoit l'airain brusque qui assombrit les prunelles prédatrices, dans le brasier qui l'embrase elle-même. 'Shh. We both know that what is happening, this endless night -- The gods are wrathful. Prim is gone. You know, just as well as I do.' Les mots, qui trouvent un écho dans ses propres peurs, dans ses propres angoisses, comme un contrepoids du pragmatisme insufflé par l'époux ; alors elle se tait, attentive contre son gré, le dévisage, des aiguilles de glace dans les yeux, une sourde tension dans la mâchoire. 'Mankind turned their backs on faith, and the gods are angry. We let mankind fall into perversion. You let that happen.' Incrédule, un instant ; elle ne trouve les mots, ne sait réagir, alors que les doigts viennent courir sur son bras, comme en témoignage de réconfort. 'You're Gavon, angel. You and your kin -- that was your role. But look how the mutant kind has spread, these perversion of men -- ' Il avance d'un pas, abolit la distance, prédateur, et elle ne peut bouger, captive, dans les tambours de guerre de son myocarde paniqué. 'It's not too late. We can still fix that. You can fix that. You and me, together. Join forces with the only ones who've understood -- ' Il approche encore, une main qui glisse vers son dos, alors que les mots effleurent l'oreille, invoquent le spectre du père, et qu'elle est figée, incapable de bouger, dans l'horreur qui annihilait toute raison. 'He's waiting for you. Come with me, towards Primania. Come with me, and we'll save mankind from the mutant abomination that has spread in their ranks.' Dans la torpeur, dans l'horreur, elle est proie offerte, un écho à d'anciennes peurs, une foi perdue avec le temps ; et c'est l'instinct qui vient hurler dans les veines éteintes, le refus de seulement s'associer aux choix des siens — suffisamment pour l'arracher à l'anesthésie, suffisamment pour remarquer l'éclat dans le reflet d'un miroir, l'étincelle bleutée accrochée à une main qui survolait l'ivoire dans la pénombre. Une impulsion du corps, instinct reptilien qui vient embraser l'esprit, et c'est le don de Qaan qui vient ruisseler en torrents dans son cœur, dans la carte organique des veines de l'homme qui se révélait monstre — et la main se fige, sous son contrôle, à quelques centimètres du grain de sa peau. Elle est Lyssa déchaînée, l'enfant trop innocente, iris embrasés des flammes de mille enfers alors qu'elle le contemple, ahurie, le surplombe de l'emprise imposée à ses muscles. 'What the hell do you think you're doing? Were you just trying to -- ' L'électricité meurt sur la peau de l'homme, alors qu'elle resserre sa prise, alors qu'elle comprend brusquement — et elle devient allégorie de la rage, gamine vengeresse face à l'oppresseur, lorsque tout lui apparaît enfin. L'écho de contacts dérobés, de valses oubliées dans la lumière et la musique, la peau effleurée de ses doigts légers, le souffle électrique qu'elle avait cru réaction de la chair à sa présence, frisson qui n'était rien d'une attirance, tout d'une prison. 'It's not the first time, is it? How many times, exactly, have you been electrocuting me, William?' Et l'esprit court, dénoue l'énigme, alors qu'il plie sous la pression de sa volonté souveraine, simple mortel grimaçant sous le joug d'une Thanatos qui lui était supérieure, dans le deus ex machina qui avait inversé leurs forces. 'Were you just thinking you could play with my brain like those scientists do with mice? Am I a friggin mouse to you, William?' Alors elle avance, le surplombe, dans tout ce qu'il était de soumis à sa volonté, prostré à ses pieds dans la contraction qu'elle imposait sans pitié à ses muscles, toute humanité oubliée dans la fureur, toute mesure perdue dans la compréhension de ce qu'il avait failli obtenir ; et le poing se serre, se referme sans retenue sur le cœur sec pour lui arracher un hoquet douloureux, le souffle de sa vie à la merci de sa paume, de sa volonté. 'I am no toy for you to play with, William. I am no toy, I am no pawn, and I am no puppet. I don't kneel before any king, neither do I before any god. I won't kneel before you. You don't own me, and you never will. I'm not yours.' Presque gracieuse, elle s'agenouille, le visage à sa hauteur, la balafre impitoyable d'un rictus sur les traits fins, comme un reflet du chiaroscuro qu'elle n'avait jamais cessé d'être — progéniture d'un Joseph Gavon cruel qui n'aurait jamais sa foi, Valeska qui s'était réincarnée dans les flammes par lesquelles ils l'avaient libérée. 'I'm mine, and mine only.' Les doigts se resserrent un peu plus, dans un spasme instinctif, broient le cœur, écrasent les muscles de la trachée pour lui dérober tout souffle — et c'est une main arrachée à son attention, posée sur son bras, qui la fige dans sa volonté. Et il se fait acteur, le monstre, figure de repentance énamourée à ses pieds, les doigts effleurant sa peau comme une supplique. 'You don't understand, I lo-- ' La poigne invisible se referme sur la gorge, tue la voix implorante, alors que c'est un grondement sourd qui vient naître dans sa propre gorge. 'Shut up. You don't do that to someone you love. Spare me the lies. I don't love you. Never did.' Un spasme, dans les doigts, alors que les muscles frissonnent sous son joug ; et c'est un ricanement sardonique qui la fige, interrompt le flux de sa volonté dans les veines pâles. Alors il se révèle, le monstre, laisse tomber le masque dans la grimace railleuse qui dévoile l'abjection de son cœur sur les traits trop nettement découpés, une laideur étalée dans le regard et les angles. 'All talk, no act, as always. We both know you could never, angel. Too weak to take a life. Always the peaceful one.' Le mot est presque craché ; et elle se perd dans la fureur, toute retenue consumée dans les flammes de l'enfer qu'il avait bâti pour elle, cavalière d'une apocalypse qu'elle tisserait à sa mesure, contracte son poing en un mouvement brusque pour étreindre sans merci le moindre muscle, la moindre veine, le spectre du cœur déposé dans sa paume omnipotente — et c'est au bord du gouffre qu'elle l'amène, impitoyable, son existence en simple fil de vie au bout de ses doigts. 'You might be just right. I'm peaceful. Peaceful means you're able to be savage. Otherwise, you're just harmless. And you just said it yourself. I'm peaceful.' Et elle se penche, le contemple, l'emprise d'airain sur la moindre de ses veines, alors que les traits de l'homme bleuissent de la lente anoxie. 'I'm a Gavon, and I'm a Valeska. Do not underestimate me.' Un sourire amusé, qui vient glisser sur ses lèvres, alors que les doigts vibrent dans l'euphorie de puissance, la colère embrasée dans l'âme. 'You don't think I could kill you? Watch me. I could just as easily stop every flow of blood in those fingers...' La panique, dessinée dans le regard soudainement moins assuré est le calice d'une grandeur auquel il serait si aisé de tremper les lèvres ; l'arôme de la justice pour laver l'offense, quelque chose d'une sentence divine opérée de la main de Qaan par celle qu'ils prétendaient sa fille. Justice. Le mot résonne, brusquement, dans son cœur, interrompt le geste, dans l'écho de sa propre verve, d'un regard d'onyx posé sur elle. Justice is reason, revenge is a matter of the heart. Revenge won't ever be unbiaised. Revenge is selfish, only calls for revenge. Revenge is a cycle -- and only justice can provide you with closure. Alors elle clôt les paupières, dans un souffle de paix brusque, ramenée à la raison par le spectre d'un aimé qui était devenu ancre. Achil. 'But I won't kill you. It'd mean you'd have won -- taken a piece of me that you don't even deserve. Being savage is easy -- mercy is what takes real strength. I'm not weak, William. Never have been. You won't die of my hand today. You'll live, and you'll face the justice you deserve.' Une main, refermée brusquement sur le menton de l'homme, pour ancrer son regard dans le sien, l'obliger à la regarder, alors qu'elle détache chaque mot, de l'acier dans la voix et les iris. 'You're staying away from me. And you're staying away from her.' Reyna, trop douce pour être seulement approchée de l'être ; Reyna, trop pure pour qu'elle puisse seulement tolérer de voir son nom associé à celui du monstre. 'Dare only lay a finger on her, and I swear you'd wish you were already dead. And that's not a threat, William -- it's a promise.' Alors elle se redresse, détourne les yeux, ne daigne lui accorder un regard de plus ; et d'un revers de la main, c'est le flux de sang qu'elle soumet à sa volonté, assomme l'homme dans une brutale chute de tension qui l'effondre à ses pieds.
Et vient la réalisation, brutale, de ce qui aurait pu être ; brusquement chancelante sur ses jambes fragiles, la gorge saisie d'une nausée violente, elle titube vers le couloir, le corps inanimé abandonné dans la pièce obscure. Egarée dans un vertige, c'est vulnérable qu'elle s'oriente dans la quête d'un combiné, saisie par l'instinct plutôt que par la raison consciente ; et c'est vers l'homme devenu refuge que s'offrent ses pensées, alors que les doigts tremblants composent un numéro hésitant sur le téléphone, que les tonalités s'étirent dans le silence glacé. Et un déclic, enfin. 'Achil, I -- I need you. I'm in the eastern wing, and he -- He tried -- I need you, Achil.' Et la voix se brise, dans les sanglots, alors que le monde s'efface tout autour ; et ne demeure qu'une constatation, qu'une évidence.
It's over.


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