– I was born with a target, and it stuck to my skin ; Il est particulièrement difficile de comprendre le lien intime qui lie Nata  à sa famille, de déceler les ficelles de ce dévouement aveugle envers cette famille qu'elle a toujour servi. A ses yeux, il leur doit une éternelle dette. Depuis l'enfance, Nata a toujours fait preuve d'une droiture inaltérable; si elle jurait quelque chose, la promesse était honorée et ce sans délai ajouté. Si elle se savait détenteur d'une responsabilité quelconque, elle la remplissait sans broncher et toujours avec succès. Lorsque l'incendie eu lieu et que ses semblables furent pour la grande partie tués, une marque fut à jamais marquée au creux de sa paume. Une dette qu'elle ne pourrait jamais effacer mais que la clône devra rembourser à vie. Pour elle, elle se doit se racheter pour son impuissance face à la mort qui a engouffré son clan sous son impuissance et pour cela, jamais ne pourra-t-elle trahir les siens. De sombres pensées implantées par sa propre personne; la culpabilité avait fait d'elle son propre bourreau tandis que les chaînes à ses pieds avaient été scellées par nulle autre personne que par elle-même. Avec les années, ce devoir implanté est devenu une habitude, un commandement naturel qu'elle suit sans broncher car l'ombre de son tort lui pèse toujours autant sur les épaules...

– she's the sun and the moon, she's the light and the dark ; Kono Zinga est un nom qui se veut glorieux, d'un passé sans égale dont les précédentes générations partageaient aussi le nom et la force. Homme de mains mais tout autant homme d'honneur, la protection et la garde étaient un terrain connu pour lui qui, dés le début de sa retraite, était devenu le chargé de la sécurité des Zarkari, sa belle-famille. Homme de convictions, on le savait strict et à cheval sur les règles et le respect des bonnes moeurs, son assiduité au travail se retranscrivait aussi dans l'éducation de ses deux filles. Dans le regard de Nata se trouve le reflet de son père, les mêmes valeurs véhiculées qui, pour elle, doivent absolument être préservées. La jeunesse de Nata n'a nullement était évidente; à vrai dire, il ne l'a jamais réellement vécue. Bien que l'amour parental était bel et bien présent, les leçons de morale ne se faisaient pas rares et opposé à l'idée de décevoir son paternel, il était impossible pour Nata de s'échapper de cette rigoureuse éducation. Kono se voulait des filles forgées à son image.  Bien que très difficile, c'est cette instruction de vie qui a forgé la femme qu'elle est aujourd'hui et Nata préfère voir le côté positif de la chose plutôt que de souligner les zones d'ombre de son passé.  

– she slept with wolves without fear, for the wolves knew a lion was among them; Nata est non seulement un esprit de taille, mais elle est aussi un redoutable clône. A ce jour, elle démontre toutefois très rarement ses capacités car pour elle, la discrétion est une preuve de force et une arme indéniable.  Durant sa jeunesse, l'éducation de garde curops n'était pas sa seule formation reçue; combattant hors pair, son oncle paternel lui avait appris l'art de contrôler leur pouvoir commun, la manipulation du pouvoir d'autrui. D'une discipline complexe, si le don fut aléatoire, la maîtrise de celui-ci était une chose apprise et non innée. En plus de cela, un apprentissage assidu du combat au corps à corps était ajouté aux journées bien remplies de la jeune Nata. Bien qu'à présent oubliés dans les ruines du passé, il était bon de rappeler que bien avant ce jour, les hommes et femmes de ce clan étaient autrefois des combattants de renom et de gloire; d'une force qu'on ne pouvait que craindre. Si les branches du milieu avaient quelque peu primé les filons académiques au dépit du côté militaire de leurs ancêtres, les plus récentes avaient de nouveau instauré une importance à l'art du combat. Pour cela, Nata n'est très certainement pas quelqu'un à sous-estimer, bien le contraire. C'est cette facette de calme et de sérénité (bien que quelques fois criarde) qui feinte bien des fois ses ennemis, toujours vaincus par le soldat sommeillant en la Zinga. Connaisseur de l'espionnage et du monde rustique des mercenaires, on la sait liée à certaines personnes dont les noms sont silencieux; n'hésitant jamais à utiliser leurs services...


– sometimes the most beautiful people are beautifully broken. ;  La tragédie n'est pas quelque chose d'inconnu chez les Zarkari, un détail particulièrement morbide  et à déplorer. Un jour, on lui annonçait la mort de son clan ; un génocide meurtrier et injuste, une disparition si soudaine et si douloureuse qu'elle en était même dans le déni lorsque la triste nouvelle lui fut annoncée. Si les dires officiels étaient que le tout était un accident, tout le monde savait pertinemment que cela n'était pas le cas. Les personnes à l'extérieur ne murmuraient que calomnies aux détails fantasques, les membres survivants étaient toutefois plus au courant bien que personne ne criait  à voix haute l'effroyable vérité.  Non témoin de la scène de crime, elle était laissée seule à son imagination.  Toutefois, Nata savait les ennemis du clan étaient responsables, tous. Aussi sombre soit cette pensée soutenue par des preuves illusoires si pas fabriquées, elle s'était implantée en Nata comme une mauvaise herbe et depuis lors, le deuil avait été un monde plus difficile qu'il ne l'était déjà. La perte de sa famille avait été une cicatrice sur son coeur, une cicatrice plus profonde et poignante qu'elle ne le laissait paraître...

– we swallowed the chaos because we knew we didn't want to be ordinary. ; Nata n'est pas fidèle qu'à ses convictions, elle l'est aussi à son époux et unique amour de sa vie : James. Il y a bien longtemps, la jeune Nata avait été fiancée de force à James Brons pour une affiliation intéressée entre leurs deux familles. Une union attendue par leurs clans respectifs à laquelle ni l'un ni l'autre ne pouvait échapper. Leur amour ne fut guère tout de suite amour et respect, bien le contraire. Le mépris était l'essence même de leur relation arrangée; la seule et unique raison qui les tenait ensemble était leur loyauté commune envers leur devoir officiel. Tous deux de caractère fort et de flammes, c'est cependant avec le temps et la patience leur lien prit vie. Petit à petit, ils trouvèrent en l'autre de qualités, un autre visage que celui du promis d'office. Ils avaient chacun vu en l'autre une sensibilité et une fragilité qu'ils n'avaient nullement soupçonné. Bientôt, une confiance mutuelle se bâtit et les quatre murs de leur famille s'érigèrent petit à petit et ce, avec la venue au monde de leur premier enfant, nommé alors après la défunte et honorable mère de James.