— CERCLE ; those who want the crown — MESSAGES : 1193
AVATAR + © : jlc, blindness. POINTS : 2873
AGE : trente-deux ans.
STATUT CIVIL : mariée, et actuellement enceinte de son premier enfant.
| [M/PRIS] JESSE WILLIAMS - until death do us part. | Sam 2 Fév - 19:29
| I take you, to be my husband. I promise to be true to you in good times and in bad, in sickness and in health. I will love you and honour you all the days of my life. PRENOM, NOM - hiram, adam gavon. le second prénom est celui de son père, qui tenait à le faire perdurer au travers de son premier fils. AGE - trente-six ans de justesse, de rigueur et d'un paraître sans pareil. DATE ET LIEU DE NAISSANCE - durant l'hiver 2638, au sein de la capitale du pays. STATUT CIVIL - marié, depuis treize ans. METIER - vocation militaire. il s'est issé au grade de colonel au sein de l'armée et est en charge de la caserne du quartier ouest de aureus. POUVOIR - thanatos. il manipule le sang, perçoit les sentiments et mensonges grâce aux changements de rythmes cardiaques. LIEU DE LOCALISATION - dans les hauteurs d'aureus, quartier ouest. un appartement, au dernier étage d'un immeuble qui surplombe la ville. CREDITS ET AVATARS - jesse williams, @VOCIVUS. École militaire - apprentissage et montée en grade. Il a tenu tête à son père, qui le rêvait avocat ou juge d'instruction. Si papa ventait les mérites des écoles militaires du pays, il ne pensait pas que cela donnerait l'envie à un seul de ses enfants d'y faire carrière. C'était pour le prestige. Pour l'éducation. Maman était réfractaire, et il aurait dû l'écouter. Ils vont modeler notre fils à leur guise. Ils vont l'éloigner de nous, qu'elle disait. Le détourner des vraies études, le forcer à manier les armes et prendre des coups. Lui qui était si doux, enfant. Si souriant. L'armée lui a enlevé ce sourire et depuis ses six ans, l'on n'a plus jamais revu ses cheveux former des boucles. Non, ils sont depuis bien trop courts. Papa avait raison. Ils l'ont rendu fort, mais peut-être un peu trop. C'est un homme dur, un homme de poigne. Et ce qu'il est fier, susceptible et têtu. Il ne manie pas aussi bien les sentiments que les armes. Il est trop souvent froid. Il ne sourit jamais à pleine dent. Et son rire, il manque à maman. L'éducation à la Gavon - elle laisse des traces indélébiles. Intransigeance. Ambition. Perfection. C'est un homme d'honneur à n'en pas douter, mais aux mœurs discutables. Pas de demi-mesure, tout est blanc ou noir. Il a façonné son image, celle de son couple, sa carrière et même ses idées en fonction de ce qu'il pense être correct, ou non. Il a un beau parler, ne semble jamais placer un mot plus haut que l'autre. En société, il est la définition même de la neutralité. Un homme presque muet, poli, aux bonnes manières. Il s'exprime sur peu de choses, il déteste se faire remarquer. Séquelles d'une éducation rude, où le pardon est proscrit. Il manie bien son monde, et n'explose que dans l'intimité. Nostalgique des mœurs d'antan - machiste. Il se tue à la tâche, et a mis bien du temps à accepter qu'il en soit de même pour sa femme. Il l'aurait voulue dans la religion. Il l'aurait désirée plus croyante, plus dévouée envers les Dieux, envers lui, son avis, ses envies. Et s'il se plaçait en bouclier face aux critiques qui fusaient de la part des siens au début de leur relation, il ne cachait pas son mécontentement en privé. Mais il a bien dû s'y faire, et il l'a doucement tournée vers ses croyances. Pas suffisamment à son goût, mais il se contente des efforts et voit les concessions. Aîné d'une fratrie de cinq enfants - un peu trop attentif à leurs faits et gestes, il est devenu tout ce qu'il détestait : son père. Pas assez conciliant envers les plus jeunes et absent pour l'une de ses sœurs, la mutante. Il avait onze ans lorsqu'elle est née, alors il était en âge de comprendre qu'elle était différente et qu'il valait mieux la laisser pleurer lorsque maman était absente. Il n'a jamais eu un mot tendre pour elle, ne lui a jamais fêté un seul de ses anniversaires. Il dit avoir trois sœurs, un frère et une erreur. Membre du Cercle - pour le retour d'une monarchie, d'une couronne pour sa famille par alliance : les Sielle. Proche de l'ancien dirigeant, Jeremy. Plus proche qu'il ne l'a jamais été de son propre père. Il voyait en cet homme un modèle de réussite, autant professionnelle que familiale. Il adorait refaire le monde autour d'un bon verre d'alcool en sa compagnie, et a toujours fait preuve de reconnaissance envers celui qui lui a laissé la main de sa fille. Sa mort l'a touché, ébranlé. Le deuil est délicat et se faire au sacre de son fils, Noah Sielle, est compliqué. Notamment parce qu'il a une influence sans limite sur Arabella, et qu'il voit cela d'un mauvais œil. Noah est ambitieux. Noah est calculateur. Noah ne recule devant rien. C'est une cible que beaucoup veulent abattre, et devant laquelle Arabella se tient. Il a épousé sa muse - cette gamine pleine de vie. Elle était jeune, et qu'est-ce qu'elle est belle, forte et féroce. C'est la prolongation de son âme, sans doute aucun. Mais l'amour est toujours imparfait. Même lorsqu'il est vrai, il est dur, il est violent et dieu ce qu'il fait mal, souvent. Ils s'aiment. Il l'aime, c'est certain, mais lorsqu'il se souvient des rêves qu'il faisait avant le mariage, il voit des bambins, des petits garçons, tous bruns. Des gamins qui se ressemblent, qui leur ressemblent, qui donnent de la vie à leur appartement. Des petites têtes qui l'idolâtre, dont il est fier, dont il serait fier, s'ils étaient là. Mais rien n'arrive. Le ventre de sa femme ne s'arrondit pas, et elle n'en a sûrement même pas envie. Elle prétend avoir arrêté toute contraception, mais peut-être qu'il devrait se mettre à la recherche de ces pilules qu'elle prend dans l'ombre. Treize ans. Et combien de bonnes excuses durant toutes ces années de mariage. Des tonnes. Des tonnes et des tonnes qu'il n'a jamais pu réfuter. La jeunesse. Les études. Sa carrière. Leur amour. Des yeux doux. Des reproches. Des pleurs. Des cris. Des réconciliations sur l'oreiller. Elle, qui fait semblant de ne pas voir et lui, qui fait mine d'oublier. ARABELLA GAVON Sustine, et abstine - Déjà petite-fille elle savait qu'elle allait l'épouser. Elle le voulait, et papa a fini par céder. Il était plus âgé, et ils ne voulaient pas vraiment attendre alors, l'année de ses dix-huit ans à la petite, ils se sont dit oui. C'était une évidence, ça l'a toujours été. Elle n'a partagé que sa couche et lui, peut-être qu'il a eu quelques filles avant, après, mais aucune n'a jamais compté. Aujourd'hui, il a peut-être encore quelqu'un, de toute manière elle a sûrement une sorte d'amant elle aussi. Mais ils s'aiment, et toute la place dans leur palpitant est prise par l'autre, le reste n'est que distraction. Ils ont seulement besoin d'évasion, de temps en temps. Ce sont des lâches en quelque sorte, de ces gens qui fuient les tensions. Mais la passion, elle ne s'en est jamais allée. Elle a toujours été présente et même au bout de treize longues années, le désir est ardent. Ils s'aiment. Ils s'aiment trop. Peut-être trop fort, trop violemment. C'est pour ça qu'ils ont besoin d'espace, de s'en aller parfois, quelques temps. Jamais trop longtemps, parce qu'ils sont des aimants qui s'attirent constamment. C'est fort. Ça fait mal, souvent. C'est beau, passionnel. Ça finira sûrement d'une terrible manière, mais ils finiront ensemble. Ensemble. C'est une évidence. GODS WILL FALL - 2019
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