INTRIGUE Ne manquez pas le second chapitre du deuxième tome de l'intrigue. Plusieurs sujets ont été postés, vous pouvez tous les retrouver dans la partie intrigue.
période sprint rp La nouvelle période de sprint rp a débuté. Vous agnez le double de points pour tous les rp postés !
nouveaux dés De nouveaux dés ont fait leur apparition, pour vous aider à participer dans le grand jeu du pouvoir et de la politique. Toutes les explications se trouvent dans ce sujet.
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rappel du réglement: vous avez une question d'ordre administratif (lancer de dé, mouvements politique, actions qu'il est possible de faire ou pas, métier possible de faire ou non, etc) ? Vous pouvez la poser via mp au pnj (the parcae) uniquement, ou via le sujet des questions et suggestions. N'hésitez d'ailleurs pas à nous faire part de toutes vos suggestions pour améliorer le forum !
recensement rp: nous vous rappelons qu'il est de votre responsabilité de recenser au moins un rp au cours de la période de recensement de deux semaines actuellement en cours. La période actuellement est du 21/02 au 08/03 non inclus. Les membres qui ne se recensent pas sont automatiquement placés dans les membres en danger.
lancé de dé obligatoire si votre personnage fait partie d'un mouvement (le gouvernement compte comme un mouvement), veuillez lire ces explications sur les dés des traitres, et ensuite vous recenser le plus rapidement possible
Ce recensement est obligatoire et doit être fait avant la prochaine maintenance.
propagée par les Veuves: Alors que de nombreuses personnes ont été empoisonnées à Aureus ces derniers temps, il semblerait que la contamination des eaux ne soit pas une conséquence des manifestations de ce 5 septembre mais provient de la malveillance des Perles, par désir de vengeance suite à la perte d'une part du marché sur la Capitale suite à l'instauration de la république d'Aureus. Des hommes ont été aperçus la nuit, déversant des liquides dans l'eau d'Aureus, à la peau bien trop claire et au regard mauvais.
propagée par les Perles et la population d'Aureus: Il a été raconté par ceux présents sur la scène de crime qu'une rose avec des épines a été trouvée sur le corps d'Alexandre Shelby. Quelques minutes plus tard, à peine, un malheureux homme de main des épines rouges fut trouvé non loin de la maison de l'ancien dirigeant. Il se murmure que les épines rouges seraient à l'origine de cet assassinat, énervé par les contraintes qui leur étaient imposées par le nouveau gouvernement d'Aureus.
propagée par la population de Rezbia: Voilà plusieurs semaines que les apparitions publiques de la reine Nysa Sielle se font rares. Si la famille royale n'a pour l'instant pas offert d'explications à son peuple, cela n'empêche pas certains de spéculer sur la nature de cette absence. On murmure au sein du palais que la reine serait malade, et que c'est pour cette raison qu'on ne la voit quasiment plus sortir de sa chambre et qu'elle ne semble plus s'impliquer dans la vie du royaume. Cette rumeur commence à se répandre comme une traînée de poudre à travers le royaume de Valdierva.
Vous aussi vous voulez propager votre propre rumeur? Alors rendez-vous dans le recensement général pour remplir le champ "rumeurs et informations". Vous pouvez également consulter toutes les rumeurs et informations avérées au sein du registre des informations et rumeurs.
AGE : vingt-neuf années qu'elle n'a pas su arrêter, vingt-neuf ans qu'elle laisse filer entre ses doigts comme s'ils n'étaient plus les siens.
STATUT CIVIL : nouvellement fiancée, ils ont décidé pour elle, ils ont décidé pour eux, et toujours elle s'abandonne aux étreintes d'amants de passages en attendant de devoir connaître les siennes, celles de celui qui presque inconnu aujourd'hui scellera son destin au sien demain.
Car alors pour toujours à l'horloge de ton coeur la grande aiguille des heures transpercera ta peau, (...)
WHO ARE YOU REALLY?
PRENOM, NOM - le nom xi'nora appuie sur ses épaules depuis sa naissance, faisant ployer son dos sous le poids des années de gloire de ses ancêtres. elle se laisse écraser, ne sachant comment s'approprier un patronyme qui lui renvoie tout ce qu'elle aurait pu être, tout ce qu'elle aurait du être, et tout ce qu'elle n'est pas. son prénom, parveen, glisse entre les lèvres de ceux qui le disent, tantôt brut tantôt doux. longtemps elle a voulu qu'on le dise, qu'on la reconnaisse, qu'il roule sur la langue de ceux dont elle espérait l'amour. mais si chargé d'innocence il était, c'est de culpabilité qu'il l'est aujourd'hui et souvent, elle voudrait qu'on l'oublie. AGE -vingt-huit années qu'elle n'a pas su arrêter, vingt-huit ans qu'elle laisse filer entre ses doigts comme s'ils n'étaient pas les siens, comme si ce n'était pas sa vie qui défilait entre ses mains. elle laisse couler le temps parce qu'il y a dix ans qu'elle est actrice et spectactrice du film de sa vie, dix ans de mensonges, à elle même et aux autres, dix ans qu'étouffe en son sein l'enfant de dix-huit ans qu'elle était et qu'elle voudrait effacer, l'enfant de dix-huit ans qui a tout changé. DATE ET LIEU DE NAISSANCE - comme tous ceux qui partagent son sang c'est à feraniski qu'elle a vu le jour, au coeur de la glaciale toundra d'hiokuri. le château des xi'nora a accueilli ses premiers cris en même temps que la nouvelle année se profilait à l'horizon, le trente et un décembre de l'an deux mille six cent quarante-huit. elle s'est lovée dans les bras froid d'un hiver dont son coeur, un jour, ne saurait plus sortir. STATUT CIVIL - elle a depuis longtemps offert son destin à ses parents, et par extension à la cause de la famille xi'nora. elle épousera celui qu'on choisira pour elle, elle épousera un nom qui deviendra le sien, elle deviendra celle que l'on veut qu'elle soit, parce que c'est ainsi que ça a été écrit. célibataire, presque depuis toujours et peut-être pour toujours, elle s'abandonne aux étreintes d'amants de passages en attendant qu'on donne son corps à celui qui servira le mieux les desseins des siens. elle ne sait pas si elle a déjà aimé, ne demande même plus à ce qu'on l'aime parce qu'elle ne pense pas le mériter. aussi effrayée pour l'amour qu'ayant besoin d'aimer, et d'être aimée. METIER - si elle sait recouvrir les esprits de ses rêves et de ses cauchemar, elle sait aussi en recouvrir les toiles vierges de ses tableaux. peintre, jouissant aujourd'hui d'une certaine renommée dont elle ne pense pas vraiment à profiter, elle couche son imaginaire sur le papier armée de pinceaux pour leur donner la vie et tenter de dissiper les nuages noirs qui remplissent sa tête. elle aime sincèrement peindre et ça tombe bien car, peintre, c'est pour une fois quelque chose qui ne déçoit pas tant que ça ses parents, si tant est qu'ils la regardent, parce qu'après tout c'est l'une des choses auxquelles les femmes xi'nora sont formées, loin de la violence politique à laquelle on prépare les hommes de leur sang. POUVOIR - c'est son sang mutant, quelque part entre le rouge et l'argent, qui lui confère son pouvoir de tisseuse. elle voulait couvrir le monde des douces couleurs de ses rêves, mais c'est de rouge qu'elle l'a un jour inondé. pendant un temps elle a refoulé le don gravé dans l'essence de son être, horrifiée de ce qu'il pouvait causer, jusqu'à ce qu'on lui dise d'embrasser cette même horreur ; alors elle l'a fait. ses rêves maintenant souillés et couvert d'un voile gris brillent d'un éclat inquiétant qu'elle sait aussi faux que le reste, et elle y perd les autres, puis elle, de temps en temps. LIEU DE LOCALISATION - partie pour ibao alors que le monde se déchirait en plusieurs, et qu'elle ne sait plus au(x) quel(s) appartenir. il y a hiokuri, et son premier chez-elle feraniski, où son sang doit régner, hiokuri qui l'a vu grandir et qui n'attend que de tomber, il y a rezbia où ceux qui lui ont tendu la main et qui sont aussi les siens se sont installés en rois, il y a valdierva qui lui tend les bras. mais c'est pour ibao qu'elle est partie, parce qu'une fois on a tracé pour elle la suite de son destin et qu'elle ne sait plus pourquoi elle le suit - pour elle, pour eux, pour les deux ? on a tracé devant elle un chemin vierge vers la nouvelle démocratie, où ceux qui devraient être ses frères sont partis faire entendre les prémices de leurs si bruyant silence. CREDITS ET AVATARS - pooja mor @Sarasvati + tumblr + mathias malzieu (citation de la mécanique du coeur).
QUESTIONS SI FIDÈLE À UN MOUVEMENT
– QUESTION 1 ; À QUEL(S) MOUVEMENT(S) VOTRE PERSONNAGE EST-IL FIDÈLE ET JUSQU'À QUEL DEGRÉ? il y a à son doigt l'anneau d'argent et dans le bas de son dos l'améthyste gravée. les deux brûlent sa chair, différemment. les deux font partie d'elle plus qu'elle ne fait partie d'eux. elle est devenue ce qu'il fallait qu'elle devienne, elle est devenue la tueuse qu'on l'accusait d'être et la princesse qu'on aurait voulu qu'elle soit. parveen a saisi la main des oubliés en premier, à l'aube d'une vie qu'elle était prête à abandonner, il y a onze ans de cela. elle a saisi la main qu'on lui a tendu dans le noir et qui promettait la lumière, elle a saisi la main qui l'enverrait plus profond encore dans les ténèbres. elle ne pouvait pas deviner que quelques jours plus tard, jeremy sielle, son oncle, lui tendrait à son tour une main qu'elle ne refuserait pas de saisir, entrevoyant une lumière qu'elle n'espérait plus voir apparaître. elle a rejoint le cercle peu de temps après, à ses dix-huit ans. aujourd'hui encore il y a cette marque qui brûle à même sa peau, et cet anneau qui emprisonne son doigt. elle n'y est pourtant pas forcée, elle ne l'a jamais été, elle a embrassé les deux causes pour ne pas tomber dans le précipice de désespoir qui lui ouvrait les bras. elle a pris racine lentement, en même temps qu'ils prenaient racine en elle, et que leurs racines entouraient son coeur et son esprit. aujourd'hui, elle y est encore parce qu'elle y est un jour entrée. elle n'en souffre pas, n'en est pas heureuse non plus. elle est fidèle comme ils attendent qu'elle le soit, loyale à son sang et aux promesses prononcées un jour, elle oeuvre dans la zone d'ombre où les deux se rencontrent sans se trouver. contrainte en rien, fidèle parce qu'il faut qu'elle le soit. mais maintenant, maintenant il y a aussi les silences, les silences qu'elle regardait du coin de l'oeil avant que noah lui dise de les rejoindre : alors elle l'a fait. elle les a rejoint peu de temps après les attentats, parce qu'on lui a dit de le faire et non par conviction, parce que ça pouvait servir au cercle et servir aux oubliés, bien que leurs idées à leur tour menacent de prendre racine quelque part entre celles qu'on a déjà gravé en elle. En attendant elle oscille, tangue sur le fil tendu entre une améthyste et un anneau d'argent qui se toisent, se connaissent, savent qu'entre eux, il y a elle.
– QUESTION 2 ; QUELLE EST LA PLACE DE VOTRE PERSONNAGE DANS LE MOUVEMENT? elle a commencé bronze, pendant longtemps, pour les oubliés. elle n'a pas aspiré à plus, n'y aspire toujours pas, se contente de se laisser porter, de dire oui et de regarder la souffrance des gens couler entre ses doigts. elle ne réfléchit plus, s'exécute, exécute. n'a peut-être jamais réfléchis. il y a au fond d'elle quelque chose, quelqu'un, qui sait que ce qu'elle fait n'est pas bien et que chacun de ses crimes vient éclabousser un peu plus son âme déjà souillée de rouge et noir. elle n'a pas tellement tué, pourtant. elle a fait ce qu'on lui demandait. elle a tendu l'oreille, ouvert les yeux, éteint son coeur il y a maintenant onze ans de cela. il en va de même pour le cercle, elle tend l'oreille. les informations de l'un servent à l'autre et vice versa et c'est elle qui jongle avec tout ça, en quête d'un équilibre qui la maintient sur le fil. princesse par son sang, elle tait l'espionne qu'elle est devenue. plus espionne que princesse, surement. et pour les autres, les oubliés, elle est restée bronze, moins assassine qu'avant, plus à l'écoute également. elle se complait dans l'obéissance presque aveugle dans les deux camps, n'aspire pas à donner les ordres. pour les silences, auxquels elle feint appartenir pour le bien de son roi, de son cousin, de son sang (que ce soit son nom ou sa couleur) elle n'est rien. et pourtant elle a donné son temps, elle a offert ses talents à ceux qui en ont besoin, elle enseigne à ceux qui comme elle, un jour ou depuis toujours, se sont retrouvés seuls sans savoir que faire du sang qui bouillonne dans leurs veines. professeur depuis peu, depuis qu'elle est partie pour ibao, sans doute plus parce que pour une fois c'est ce qu'elle veut, elle tend l'oreille aussi, mais vers le bruit de leur silence cette fois-ci. pour pouvoir, quand il le faudra, quand on lui demandera, les rapporter aux siens.
– QUESTION 3 ; QUELLE EST L'IDÉE FONDAMENTALE QUI L'A ATTIRÉ VERS CE MOUVEMENT? paradoxalement, le seul mouvement où elle est traître crie des idées qui menacent de raviver la flamme éteinte en son sein. les attentats ont fait briller, quelque part dans le noir, un début d'étincelle vers laquelle on l'a projetée quand noah lui a demandé de les rejoindre. elle les regardait de loin, attentive parce qui faut qu'elle le soit mais curieuse pour ce que ça éveille en elle, quelque part. ils veulent faire entendre une voix que la société s'efforce d'étouffer, ils veulent qu'on les voit, qu'on les reconnaissent. ils veulent être quelqu'un. elle ne cautionne pas la violences des attentats, mais imagine ce qui brûle au fond d'eux et qui ne sait pas s'allumer en elle. mais pour les autres... les autres c'est différent. plus que des idées c'est les deux mains tendues, presque en même temps, qui l'ont attirée vers elle, qui l'ont attiré à eux. elle a rejoint les oubliés parce qu'ils lui ont fait miroiter la possibilité d'un monde meilleur, la perspective d'utiliser son don pour punir ceux qui le méritaient, et tant d'autres choses encore qui ne sont pas réellement vraies. mais, au bord du précipice, elle a saisi la main et s'est jetée dans leurs bras. aujourd'hui encore, c'est pour la main un jour tendue qu'elle y reste. c'est parce qu'elle y est un jour entrée. c'est parce que c'est comme ça. ça ne lui déplaît pas, ça ne lui plaît pas non plus, c'est comme ça. c'est ainsi qu'il fallait que ça soit. et pour l'anneau que le cercle a passé à son doigt, il en est de même : elle a saisi la main que son oncle lui tendait alors que les siens lui tournaient le dos et a embrassé la cause et les idéaux qu'on attend de tous ceux de son sang. elle a rejoint le cercle parce qu'il devait en être ainsi, elle a rejoint le cercle parce qu'il faut qu'il la reconnaissent, parce qu'il faut qu'ils lui pardonnent, parce qu'il faut... elle ne sait même plus, se souvient seulement qu'elle a saisit la main d'un homme et embrassé sa cause en même temps.
– QUESTION 4 ; QUELLES SONT SES AMBITIONS POUR LE MOUVEMENT ET SON FUTUR DANS CELUI-CI? noah sur le trône, la couronne aux sielle, c'est ce qu'il voulaient, non ? ses désirs se mêlent aux leurs, à leurs idées, alors c'est ce qu'elle voulait aussi. c'est ainsi qu'il fallait que ça soit. c'est ainsi qu'il faudra que ça se termine. mais, comme dans le reste de sa vie, plus spectatrice qu'actrice, elle se contente d'observer de loin les changements qui se dessinent et la promesse d'un nouveau monde à l'horizon. elle n'a pas de réelles ambitions, fait entendre ses idées quand on lui demande, analyse, observe de loin. comme le reste, comme les autres, elle attend de voir leur nouveau royaume reprendre ses droits et s'étendre encore, comme les autres, elle attend de voir la couronne de glace de son cousin retrouver da place au sein des terres gelées de son pays natal, comme les autres, comme les siens, elle attend la réalisation des idéaux qu'on lui a soufflé depuis l'enfance. y croit un jour, moins le lendemain. hésite. se persuade à nouveau. recommence sans fin. en attendant ses ambitions à elle sont seulement d'aider à faire fleurir cette nouvelle monarchie sur la mémoire d'une ancienne qu'on ne peut oublier, se faire pion pour servir des desseins plus grand qu'elle. faire ce qu'on attend d'elle. pour les oublié, de l'autre côté du rivage, il en est de même : elle n'ambitionne rien. elle laisse venir. fait ce qu'on lui dit. croit ce qu'on lui vend. n'y croit plus un instant. doute. recommence. pion de deux camps sur un même échiquier elle avance sur une barque percée entre les deux rives, d'un côté le cercle de l'autre les oubliés, en attendant le jour où inévitablement, elle coulera. c'est peut-être les silences, où elle avance en traître, ambitionnant seulement ce qu'ils ambitionnent parce qu'il faut qu'ils la pensent des leurs, qui signeront la fin de son embarcation de fortune, c'est peut-être son coeur qui un jour penchera plus d'un côté que de l'autre, c'est une histoire à la fin malheureuse qui se profile pour elle, derrière l'avenir glorieux qu'elle désire pour les siens. le cercle, les mutants. consciente que les deux avancent difficilement main dans la main elle fait tant bien que même le pont entre les deux, pour elle même, pour maintenir ses convictions à la surface, surement. pour ne pas se laisser submerger à force de ne plus savoir que, ou qui, croire. en attendant son futur au sein des mouvement oscille dangereusement au gré de leurs desseins qu'elle se contente d'accomplir, n'y croyant plus le soir mais à nouveau le matin, dans l'attente de l'inévitable chute qui la guette.
ALLÉGEANCE POLITIQUE
parveen a suivi les évènements qui ont malmené l'ordre si difficilement établi à akkadia de loin, comme elle suit le reste. les manifestations, pourtant, ou plutôt (surtout ?) le cri de rage poussé par les silences au travers des attentats qu'ils ont commis, l'ont interpellée. elle qui ne vivait plus, elle qui marchait sur les braises déjà éteintes de toute passion ou vent de révolte qui eu pût souffler quelque part en elle, a entrevu la possibilité d'une étincelle. elle a regardé de loin, elle a regardé en coin, elle n'a pas approuvé la manière, n'a pas approuvé la violence mais en a compris la raison. elle a guetté les silences du coin de l'oeil, depuis longtemps intéressée, peut-être, par quelque chose qui la concerne, par quelque chose qu'elle ferait pour elle. si elle les a rejoins, c'est pourtant à la demande de noah sielle, pour le cercle, et c'est à eux encore que sa loyauté va. elle les regarde d'un oeil curieux, en attendant, pour le cercle et l'améthyste, un peu pour elle aussi, sans doute, quelque part. quant au reste, à la chute de darius arven, à la chute d'un ordre douloureusement construit et dans lequel elle a grandit, ils ne lui ont pas inspiré grand chose. ils ne lui ont pas inspiré grand chose parce que c'était prévu, ça devait arriver, il fallait bien qu'il tombe pour que les couronnes reviennent aux descendants de ceux qui les ont un jour portées. elle a assisté à l'avènement d'un nouveau monde, a observé le déchirement de son monde, l'ancien, sans grand étonnement, ni grande émotion. elle a regardé noah et pavel, ses cousins, couvrir leurs têtes de couronnes, elle a assisté a la réalisation des ambitions et à la renaissances des histoires qu'on lui contait enfant. elle a vu sa terre natale arrachée aux siens, a vu noah monter sur un trône enfin sien, a tourné le dos sur l'avènement d'un royaume auquel son coeur appartient, pour rejoindre ibao où les silences s'étaient installés. de tout ça elle ne pense pas grand chose, se contente de suivre la route qui est la sienne, d'obéir si ça peut servir à établir les fondations d'un nouveau monde qu'elle ne voit grandir que de loin.
31.12.2648 - naissance au château des xi'nora, à feraniski. 09.2666 - provoque malgré elle l'accident mortel de sa soeur aînée, kalina. 12.2666 - envisage de mettre fin à ses jours. 23.12.2666 - rejoint les oubliés. 31.12.2666 - rejoint le cercle, après avoir été accueillie par les sielle, par le biais de jeremy. 06.2667 - réussi le concours pour devenir peintre. 05.2677 - rejoint les silences peu de temps après les attentats, à la demande de noah pour le cercle. 09.2677 - s'en va pour ibao, où les silences ont instauré leur gouvernement.
CHRONOLOGIE
ANECDOTES
– 01. parveen est de ceux qui parlent peu. elle est et a toujours été discrète, n'était pas une enfant capricieuse et est devenue une adulte silencieuse. elle s'emporte rarement, pour ne pas dire jamais, ne parle pas sans réfléchir, pèse toujours ses mots. elle a appris leur pouvoir et sait qu'ils peuvent blesser autant que soigner, mais qu'ils sont surtout trop vite mal compris. alors elle parle peu et ne parle pas pour ne rien dire. elle a une voix aussi douce que l'image qu'on a d'elle, une voix qui peine à s'élever et qui reste toujours calme, toujours posée. parveen est de ceux qui écoutent, de ceux qui retiennent, de ceux qui ne veulent pas déranger et qui ne parlent pas s'ils n'ont rien à dire. de ceux qu'on oublie ou qu'on ne remarque pas. – 02. il y a longtemps qu'elle ne croit plus en aucun dieu, et ce malgré la place de la religion pour les femmes de son sang. elle n'est plus sûre d'y avoir cru un jour par conviction et non pas parce que c'est ce qu'on lui disait de faire, ne se souvient plus du moment où les mythes pour elle se sont brisés. sait seulement que maintenant, elle ne croit plus. s'il faut absolument croire en quelque chose elle aime l'idée d'une présence, s'il faut croire en quelque chose, de quelque chose de plus grand qu'eux, une puissance immatérielle gouvernant des desseins sans emprise sur eux. mais cette multitude de dieux dont certains disent descendre et qui diviseraient les sangs, elle n'y croit pas. ne veut pas y croire non plus. elle se garde bien de le dire à ceux qui l'entourent, évite le sujet ou tisse des mensonges, parce qu'elle sait que ça ne serait pour ses parents qu'une déception de plus, parce qu'elle sait qu'aux yeux du monde il n'est pas de bon ton de ne pas croire leur religion. – 03. l'entraînement a longtemps été son refuge. déjà enfant, encouragée par kalina, elle s'est efforcée de forger son don du mieux qu'elle pouvait. timide et peinant à aller vers un monde qui semblait ne pas vouloir d'elle, elle s'en est construit un autre avec les livres, puis la peinture. des nombreuses après-midi d'enfance passées dans la bibliothèque, parveen tire une certaine érudition et une véritable passion pour les livres - en tout genre. si elle n'avait pas préféré la peinture, sûrement aurait-elle tenté de devenir écrivaine. mais c'est la peinture qui l'a emporté, et là aussi, elle s'est entraînée dur (si tant est que l'on puisse appeler ça un entraînement, puisqu'en réalité l'apprentissage de son futur métier) jusqu'à réussir le concours. si après la mort de sa soeur, entre l'horreur et le dégoût, elle refoulé son pouvoir, après avoir rejoins les oubliés et le cercle elle s'est entraînée avec plus de ferveur encore. elle a aiguisé son don en même temps qu'elle apprenait à se faire oublier, qu'elle apprenait à survivre, qu'elle apprenait à se battre. elle s'est oubliée dans l'entraînement jusqu'à acquérir une maîtrise pointue de toutes les couleurs de la palette de ses talents, et continue de le faire. elle a forgé son mensonge en même temps que la seule armure qui saurait la protéger, créée par elle et pour elle. elle a bâti consciencieusement les fondations d’une protection qu'elle seule pouvait s'octroyer. – 04. parveen a tué. plusieurs fois. elle a tué de loin, elle a tué sans se salir les mains. elle a fait de l'accident sa marque de fabrique, et elle frappe, durement. le pouvoir qu'elle destinait à tracer des rêves d'enfants dans le coeur des plus grands a embrassé toute l'horreur dont il s'est teinté lors du premier accident, celui qui a tout changé. elle sait rendre fou, sait donner corps aux cauchemars l'espace d'un instant. sait faire mal à l'intérieur sans blesser à l'extérieur. sait blesser à l'extérieur aussi. sait tuer. de son don elle a fait une arme, cachée sous un oreiller de belles images. elle tisse ses illusions, avec une précision chirurgicale, histoire de perdre suffisamment les gens pour qu'ils se trouvent au mauvais endroit, au mauvais moment. elle déguise les meurtres en accidents. – 05. parveen est pétrie de peurs, qui rampent sous sa carapace de glace. la journée elle les tiens à distance, maintiens les apparences, entretiens l'image qu'elle a construite année après année, celle qui dit que tout va bien. mais quand vient la nuit et qu'elle se retrouve seule, alors ses angoisses la prennent à la gorge et il lui arrive de se noyer dans l'océan de ses peurs. elle ne sait même plus ce qu'elle craint vraiment, les autres, elle-même, le monde... elle a oublié et elle a peur, comme si l'espace d'un instant elle avait encore dix-huit ans, comme si elle était encore une enfant. elle est face à un vide immense qui l'attire autant qu'elle redoute de tomber dedans. – 06. elle ne s'aime pas, parveen. elle déteste ce qu'elle voit dans le miroir, elle déteste ce qu'elle sait qu'elle n'est pas, ce qu'elle sait qu'elle aurait pu être, ce qu'elle ne saura jamais, ce qu'elle ne veut pas être... parveen ne s'aime pas. elle connaît les nuages noirs qui planent sur son âme qu'elle dessine plus belle qu'elle ne l'est, qu'elle dessine lavée de tout pêché quand en vérité elle est souillée, mais souillée par quoi ? souillée par le mensonge, souillé par les meurtres, souillé par la culpabilité, rongé par une haine de soit féroce et qu'elle ne veut, qu'elle ne peut, confronter. mais malgré ça, malgré ce venin de mal-être qui se même à son sang, parveen a besoin d'être aimée. elle a besoin de la reconnaissance, de l'affection, de l'amour des autres autant qu'elle est persuadée de ne pas le mériter. elle a besoin qu'on lui dise qu'elle existe, elle a besoin de toutes ces choses, pour une heure, une nuit, une vie... elle n'ose même plus demander une vie. parveen se contente de moments d'affections, n'en demande pas plus, pense ne rien mériter mais malgré tout continu à chercher des éclats de lumières dans les yeux qui se posent sur elle. – 07. la peinture est plus qu'un métier ou un devoir pour elle, et frôle d'avantage la passion, parfois l'exutoire. elle peint et dessine depuis aussi aussi loin qu'elle se souvienne, elle peint ce qui lui passe par la tête, elle peint que ce soir noir blanc ou gris, elle peint parce qu'elle a besoin de le faire, elle peint pour libérer le poids qui pèse en permanence sur son coeur et son esprit. cache parfois des messages quand on lui demande, des signes habilement dissimulés pour que seuls leurs destinataires puissent en saisir la portée, ou les trouver. plus jeune elle s'entraînait à reproduire dans l'esprit de sa soeur, toujours volontaire, ce que ses pinceaux traçaient sur la toile, parfois sur elle-même quand aucun autre esprit que le sien ne pouvait se prêter à l'exercice, quand bien même elle soit la seule à ne pas pouvoir croire aux illusions maladroites qu'elle tissait. elle n'a plus vraiment besoin de cet exercice aujourd'hui et peint presque uniquement par plaisir. très mauvaise juge de ses propres créations, comme du reste de sa vie, elle ne s'attarde que peu sur la renommée qui commence à grimper, ne sachant pas vraiment si elle la mérite. elle laisse les choses venir, alors s'il faut qu'elle devienne célèbre, il en sera ainsi, et s'il faut qu'elle disparaisse, qu'on l'oublie complètement, elle ne se battra pas non plus. elle ne travaille pas pour briller, reçoit sans trop y croire ou savoir qu'en faire ce qu'on lui donne.
✾✾ facilement manipulable – naïve – méfiante – froide, en apparence – douce – généreuse – fragile – discrète – solitaire – appliquée – influençable – résignée – désespérée – en quête de reconnaissance, de pardon – peu rancunière – patiente – désillusionnée – angoissée – éteinte – triste – brisée – imaginative – travailleuse – silencieuse – peu encline aux préjugés – timide – chaleureuse, après coup – manque cruellement de confiance en elle.
pseudo - météores âge - vingt-deux ans. pays - france. comment as-tu connu le forum? sur bazzart. PERSONNAGE EPHEMERE?- non. smiley préféré -gif qui décrit le mieux ton personnage -
Spoiler:
GODS WILL FALL - 2019
Dernière édition par Parveen Xi'nora le Ven 15 Nov - 17:31, édité 29 fois
AGE : vingt-neuf années qu'elle n'a pas su arrêter, vingt-neuf ans qu'elle laisse filer entre ses doigts comme s'ils n'étaient plus les siens.
STATUT CIVIL : nouvellement fiancée, ils ont décidé pour elle, ils ont décidé pour eux, et toujours elle s'abandonne aux étreintes d'amants de passages en attendant de devoir connaître les siennes, celles de celui qui presque inconnu aujourd'hui scellera son destin au sien demain.
(...) tes os imploseront, et la mécanique de ton coeur sera brisée de nouveau.
Elle est devenue femme. Elle a laissé les années l’envelopper et a voulu oublier le temps, a voulu s’oublier elle et a emmuré en son sein l’enfant qu’elle était. Elle a scellé l’innocence, a scellé la pureté, a scellé les souvenirs heureux. L’hiver de son pays natal a gagné son cœur et elle n’a pas lutté contre, le laissant tout figer à l’intérieur sous une couche de glace aussi épaisse que fragile. Une muraille qui ne demande qu’à tomber. A quoi bon, de toute façon ? elle n’a jamais fait qu’effleurer le bonheur. Il y a tempête dans son crâne quand elle se lève, il y a tempête dans son crâne quand elle se couche, de ces tempêtes qui traînent et semblent durer toujours, qui ne sont pas les plus violentes mais qui, avec le temps, finissent par tout emporter avec elles. Il y a dix ans que sa tempête dure, dix ans qu’elle s’est déclenché après des années et des années de bourrasques contrôlées. Elle a érigé pièce par pièce la carapace d’acier qui l’isole du monde, pour mieux cacher à leurs yeux le monde en elle qui s’effondre lentement. Elle a construit minutieusement une Parveen pour les autres, elle a emmuré ce qu’elle ressent pour que jamais ils ne puissent la voir, la tempête qui gonfle depuis pourtant trop longtemps, maintenant. Elle a laissé son cœur à la merci d’un océan qui ne demande qu’à déborder. Elle est son plus beau mensonge, Parveen. Sa plus belle illusion. Elle a construit la femme comme ils voulaient qu’elle soit. Elle a maquillé sa bouche de carmin pour qu’on ne voit pas celui qu’elle a sur les mains. Elle est devenue le mensonge et elle est devenue femme. Elle effleure du bout de ses doigts fin son reflet dans le miroir, comme si elle ne le reconnaissait pas. Lui appartient-il encore vraiment ? Elle reconnaît tous les traits qui lui font face et n’en reconnaît aucun, elle reconnaît le portrait qu’elle a minutieusement dessiné, le portrait qui se recouvre chaque jour un peu plus de la peinture de ses mensonges, et puis elle ne le reconnaît pas. Elle est couverte de faux semblants qu’elle entretient comme elle le peut en contenant le vent qui gronde dans son ventre. Il ne faut pas que tout s’envole. Elle retient les fondations de son œuvre (elle-même) par le bout des doigts, du bout de ses doigts. Le portrait qui lui fait face lui est aussi étranger que familier et elle le caresse, lentement. Trace les contours de son visage contre le miroir froid. Accroche son regard tandis que dans son dos se dessine un autre visage. Le visage qui ne reviendra plus. Son visage à elle. Le portrait qu’elle a déchiré de ses mains. Son corps devient coton et elle vacille. Dans son esprit la brume recouvre ce qu’il reste de sa conscience, lentement, lentement, consciencieusement et quelque part en elle la petite fille de dix-huit ans gratte les parois de la boîte où on l’a enfermée. La prison où elle s’est elle-même condamnée. Elle gratte et bientôt ça fait mal ça brûle, à l’intérieur, ça brûle comme la morsure du froid. Il y a longtemps que le feu est éteint en elle. Ne reste plus que le froid. Et à mesure que se dessine le visage de Kalina, à mesure que la Parveen qu’elle a un jour été arrache les couches qui la protègent – oui, mais quelle Parveen se protège ? la femme ou l’enfant, la femme et l’enfant, la femme de l’enfant… à mesure que le brouillard recouvre ses yeux elle entend les voix monter. Fratricide, fratricide, fratricide. Les visages de sa mère, de son père, de sa sœur et de ses frères l’entourent, mais ils n’ont plus de visage parce qu’ils disparaissent dans la nuit qui se lève autour d’elle, en elle, ne restent plus que leurs bouches déformées par la haine qui sifflent, sifflent, sifflent son crime. Leurs yeux s’allument dans le noir et le venin de leur rancœur se glisse sous sa peau. En elle l’enfant hurle, elle tape sur les murs et le venin monte à ses pieds, et elle hurle encore, elle hurle et ils ne veulent pas l’entendre, ils continuent de siffler et ça résonne partout en elle : fratricide. Fratricide. Fratricide. Elles mettent leurs mains sur leurs oreilles. La femme et l’enfant. Parveen se penche en avant, et en elle ça se rempli, ça se rempli des cris d’une enfant que personne n’a voulu entendre quand elle criait en vain qu’elle n’avait pas tué sa sœur. Les murmures, les sifflements couvrent tout le reste, rampent le long des murs. Elle plaque ses mains plus fort encore contre ses oreilles pour ne plus rien entendre. L’enfant pointe du doigt. Se pointe du doigt, la pointe du doigt. Elle dit : - c’est toi qui l’a tuée. C’est toi qui l’a tuée. C’est moi qui l’ai tuée. Parveen ferme les yeux, aussi fort qu’elle peut. Elle écrase sa tête entre ses mains en même temps qu’elle étrangle l’enfant. C’est elle qui l’a tuée. C’est elle qui l’a tuée. Elle a tué Kalina. Et alors que ses doigts, enfoncés dans le cou de l’enfant, serrent plus fort encore pour faire taire les cris, et tandis que l’enfant gémi qu’elle l’a tuée, qu’elle ne voulait pas, et tandis que les murmures l’accusent encore, ne veulent rien entendre, une main se pose sur son épaule. Elle lâche prise. Lève les yeux sur le miroir et, alors, rencontre les siens. Kalina lui sourit, dans son dos. Parveen lâche tout. Elle lève la main pour chercher celle toujours posée sur son épaule, et quand elle la trouve, les yeux toujours plongés dans ceux de sa sœur, un sanglot monte dans sa gorge. Elle s’étrangle en portant la main à sa bouche, tremblante. Elle est là. Kalina. Parveen se retourne, sans respirer. Il y a derrière ses yeux un océan près à déborder. Il y a dans sa gorge des sanglots prêt à éclater. Ceux qu’il a fallu retenir. Ceux qui s’échappent parfois, dans le creux de ses nuits solitaires. Elle serre la main dans la sienne, l’autre plaquée sur sa bouche pour ne pas pleurer mais ses yeux veulent pleuvoir. L’autre main de Kalina se lève, lentement. Se pose sur sa joue, très doucement. Kalina face à elle lui sourit. Kalina, Kalina, Kalina. Un sanglot étranglé s’échappe quand elle ôte sa main de sa bouche et retombe le long de ses hanches. Le masque de glace qui couvre son visage éclate en morceaux et elle pleure. Kalina lui sourit. Elle était le soleil de son système planétaire, et dans ses yeux elle cherche la lumière qui brillait si fort, plus chaude que toutes les autres. La lumière qu'elle a éteint de sa main. Depuis Parveen erre, planète sans soleil, perdue dans l’immensité d’un univers qui lui échappe. Seule, toute seule, si seule. Mais Kalina est là. Elle vient avec la brume. Le brouillard qui a recouvert tout son esprit a endormi les dernières notes de sa conscience. Alors, alors seulement elle peut croire et Kalina est là. La chaleur de ses mains fait fondre l’armure de glace dans laquelle elle se cache. Elle voudrait qu’elle soit là pour toujours et pourtant l’urgence plane et elle sait quelque part que bientôt, ses membres cesseront d’être coton, que bientôt ses yeux perceront la brume et transperceront le portrait de sa sœur, debout devant elle, de leur effroyable réalité parce qu’ils voient et que la vérité c’est qu’elle n’est pas là. Il n’y a personne et si pour l’instant le vide est rempli de sa lumière, il faudra peu de temps avant que tout redevienne nuit, avant que tout redevienne froid et qu’à nouveau sa carapace dévore son corps pour reconstruire le masque d’une femme qu’elle n’est pas. Mais pour l’instant Kalina est là. Et quand elle partira, quand le mensonge à nouveau aura recouvert sa peau et qu’il ne restera que la trace des larmes sur ses joues et cette absence comme un trou béant dans sa chair, là où ses mains étaient posées juste avant, quand ses sens auront balayé les traces de réalité dans une illusion à laquelle elle ne plus croire, ne resteront que le silence et des souvenirs qu’on ne peut pas effacer. Parveen en enfermant sa douleur, en cloîtrant cette enfant dans une prison perdue au fond d’elle-même, a accroché tous les souvenirs pour ne jamais les laisser partir. Elle a enfermé Kalina quelque part dans son cœur, enfermé toutes les images, tous les sourires, a enfermé sa voix son odeur ses rires pour qu’elle ne puisse jamais partir. Elle a gravé le souvenir de sa sœur dans un passé duquel elle ne peut pas s’échapper. Dans un passé qu’elle ne peut pas laisser partir. Bientôt elle sera seule à nouveau, dans sa grande chambre vide. Ne resteront que les souvenirs et les regrets, et toujours l’écrasant poids de sa culpabilité. Parveen redeviendra femme.
Elle sera louve sans meute, enfant de deux familles et enfant d’aucune, coyote au milieu des loups mais loup au milieu des tigres. Elle ne sera ni l’un ni l’autre, elle sera les deux, elle ne sera rien.
Mais pour l’instant Kalina est là.
GODS WILL FALL - 2019
Dernière édition par Parveen Xi'nora le Jeu 14 Nov - 23:48, édité 14 fois
AGE : [ VINGT-QUATRE ] années éparses, matins sacrifiés sur l'autel des cruels ; et la naïve innocence se meurt lentement, alors que l'enfance se fane.
STATUT CIVIL : inénarrable fleur bleue, trop vite éprise des âmes ; [ MARIEE ] à achil valeska, union politique scellée dans le sang, entérinée dans le cœur, désormais.
POOJA MON AMOUR je suis trop trop heureuse de voir ce fc, si tu savais + xi'nora, et tout ce que j'ai pu voir dans le sujet créa ET CETTE PLUME damn i'm in love bienvenue par ici
AGE : des prunelles qui scintillent d'une lumière vive, incandescente d'une nébulosité indubitable, impénétrable. un océan azuréen dont la houle des vagues ne saurait bercer d'illusion une eau saline mais corsé d'une ardeur déjà adulte. le temps manque alors de pertinence et lui vole une innocence qu'elle ne verra jamais éclore. véritable fleur qui se pare d'un acier authentique, c'est avec une mémoire vive qu'elle abordera d'ici peu sa vingt-cinquième - années - épines de vie.
STATUT CIVIL : le muscle primaire peut tambouriner autant qu'il le souhaite mais jamais le désir ne viendra l'affliger. conscience d'une liberté dont elle se distingue par son envol solitaire, le colibri sauvage qui vibre en elle - apprécie cette délicatesse farouchement hostile. un statut dont le célibat est une clef de sol fort honnête et dont elle n'est pas prête à se détacher.
AGE : VINGT-CINQ hivers se sont succédé depuis sa venue au monde. âge ingrat, on n'a de cesse de l’infantiliser, la forçant à prouver à tout ceux qui s'y méprenne qui ne s'agit, après tout, que d'un chiffre bien futile.
STATUT CIVIL : liés par ce serment de fidélité et de dévotion qu’ils ont prononcés sous la protection des dieux, la louve épousa l’abeille, la xi’nora unissant sa destinée à celle de CILLIAN GAVON. alliance aux desseins politiques, ils sont devenus les marionnettes d’un jeu auquel on les a contraints de jouer.
cousiiinnneeeeeee tellement heureuse de voir les xi'nora s'aggrandir un peu tu as choisi la bonne famille et avec ce faciès, comme elle est belle bienvenuuuee
AGE : Du haut de ses 26 ANS, elle brille au firmament. Sa jeunesse et sa grace ne doivent cependant pas vous leurrer : la demoiselle sait ce qu'elle fait, et ne s'est jamais faite damoiselle en détresse.
STATUT CIVIL : Mariée depuis un peu moins de 4 ans à Asher Sielle, leur union se fait passionnelle et passionnée. Ils se sont choisis l'un l'autre, un privilège quelque peu rare dans leur milieu, et si leurs disputes sont légendaires, leurs réconciliations se font mythiques.
Bon, on s'est déjà parlé et tout en zone invité, mais je te souhaite tout de même de nouveau la bienvenue parmi nous, et tout et tout Et j'ai encore bien hâte de lire ta fiche La hype n'est point retombée
AGE : L'homme n'est ni jeune, ni vieux. Encore jeune, peut être, pour être à la tête de sa famille. Mais la tête sur les épaules, une expérience qui commence à compter, et des rêves qui se sont définis avec le temps de ses 36 années.
STATUT CIVIL : Le coeur dédoublé plus que coupé en deux. Si l’un est brisé, l’autre vit et bat pour celle qu’il a épousé. Le soldat mutant oublié, c’est la reine argent qui accaparent les sentiments du Sielle. Nysa Sielle est plus que son épouse, elle est sa meilleure alliée, la mère de son fils, et la femme qu’il désire chaque jour un peu plus.
AGE : trente-trois ans et les années continuent à défiler sous ses yeux.
STATUT CIVIL : épouse, reine, mère, amante. des titres, nysa en possède plusieurs, et elle jongle entre tous, même si cela commence à devenir compliqué.
tellement contente de te voir débarquer ta plume est ouf, j'ai beaucoup aimé lire le début de cette fiche hâte d'en voir plus! bienvenue officiellement, j'vais venir te mp pour préciser le lien entre parveen et nysa
AGE : VINGT-NEUF ANS, et la trace de ces années comme l'usure érodant son être. un joyau aiguisé avec finesse.
STATUT CIVIL : coeurs sacrifiés à l'autel, MARI d'une femme qui l'effacerait volontiers d'sa vie, si elle le pouvait. lui, nonchalant à l'âme meurtrie qui s'est résigné à cette misère.
AGE : vingt-neuf années qu'elle n'a pas su arrêter, vingt-neuf ans qu'elle laisse filer entre ses doigts comme s'ils n'étaient plus les siens.
STATUT CIVIL : nouvellement fiancée, ils ont décidé pour elle, ils ont décidé pour eux, et toujours elle s'abandonne aux étreintes d'amants de passages en attendant de devoir connaître les siennes, celles de celui qui presque inconnu aujourd'hui scellera son destin au sien demain.
message groupé mais : merci beaucoup à tous pour l'accueil
je suis super contente de voir que pooja vous plaise, elle était sur ma liste depuis un moment et puis merci pour les compliments etc, j'espère que le reste sera à la hauteur, en tout cas ça me fait trop plaisir si parveen vous plaît
et puis évidemment, raaaavie de venir gonfler les rangs des xi'nora hihi
J'en profite pour te souhaiter la bienvenue j'adore le début de ta fiche, très bon choix de famille
Ton délai est cependant dépassé, as-tu besoin d'un délai supplémentaire de 5 jours pour terminer ta fiche ? En absence de réponse de ta part dans 2 jours, ce compte sera supprimé
AGE : vingt-neuf années qu'elle n'a pas su arrêter, vingt-neuf ans qu'elle laisse filer entre ses doigts comme s'ils n'étaient plus les siens.
STATUT CIVIL : nouvellement fiancée, ils ont décidé pour elle, ils ont décidé pour eux, et toujours elle s'abandonne aux étreintes d'amants de passages en attendant de devoir connaître les siennes, celles de celui qui presque inconnu aujourd'hui scellera son destin au sien demain.
AGE : Du haut de ses 26 ANS, elle brille au firmament. Sa jeunesse et sa grace ne doivent cependant pas vous leurrer : la demoiselle sait ce qu'elle fait, et ne s'est jamais faite damoiselle en détresse.
STATUT CIVIL : Mariée depuis un peu moins de 4 ans à Asher Sielle, leur union se fait passionnelle et passionnée. Ils se sont choisis l'un l'autre, un privilège quelque peu rare dans leur milieu, et si leurs disputes sont légendaires, leurs réconciliations se font mythiques.
AGE : ( trente six ans ) qu'il s'acharne à vouloir rester un homme droit, si on oublie sa double allégeance de l'époque, mais voila que ces trente-six années de droiture vole en éclat à cause d'une soeur qu'il considérait autrefois comme une erreur.
STATUT CIVIL : ( marié ) à sa muse, douce arabella qui s’est octroyée l'entièreté de son palpitant. l'un comme l'autre semblent avoir un goût prononcé pour la dramaturgie, laissant un froid dévastateur s'installer entre eux.
AGE : vingt-neuf années qu'elle n'a pas su arrêter, vingt-neuf ans qu'elle laisse filer entre ses doigts comme s'ils n'étaient plus les siens.
STATUT CIVIL : nouvellement fiancée, ils ont décidé pour elle, ils ont décidé pour eux, et toujours elle s'abandonne aux étreintes d'amants de passages en attendant de devoir connaître les siennes, celles de celui qui presque inconnu aujourd'hui scellera son destin au sien demain.
BIENVENUE OFFICIELLEMENT SUR GWF Congrats, tu es validé, cela veut donc dire que ta fiche est en ordre et que tu as surmonté cette étape difficile. A présent tu peux donc vadrouiller sur le forum librement et commencer à rp ainsi que plotter et bien entendu feelser. Avant toute chose ta fiche était: très agréable à lire, j'ai adoré découvrir ta parveen elle est vraiment touchante, et tellement intéressante! parce que n'empêche, elle a réussi à se faire une très bonne place sur l'échiquier la demoiselle alors il me tarde de la suivre au travers de tes rps et BIENVENUE COUSINE, j'en profite parce que je n'ai pas eu le temps de passer sur ta fiche avant
Tu devras tirer le dé de degré d'allégeance:
Numéro 3, pour les Silences
Tes points de compétences:
En fonction de l’âge de ton personnage, tu reçois :
de 28 à 30 ans : 70 points de compétence.
En fonction du niveau de vie de ton personnage, tu reçois :
la classe aisée : 05 points de compétence.
En fonction du milieu professionnel de ton personnage, tu reçois :
Indépendantiste et politiciens : 90 en stratégie et discrétion
Espions : 100 en discrétion et 80 en survie
Malfrats(membres de la pègre) : 100 en combat et 45 stratégie
En fonction du sang de ton personnage, tu reçois :
Mutant de plus de 20 ans : 150 en pouvoir.
Même si tu es validé il te reste encore quelques étapes à passer avant d'être officiellement ajouté dans tous les registres. Pour recenser ton pouvoir, mais aussi ton prénom, ton métier etc.. il te faudra te rendre dans le recensement général que tu peux trouver ici. Surtout n'oublie pas de le faire, ce serait dommage que ton métier ou ton rôle au sein d'un mouvement te passe sous le nez.
Après avoir surmonté la bureaucratie, tu peux donc commencer à te concentrer sur la partie inrp. Tout d'abord nous te conseillons d'aller poster ta fiche de liens dans cette partie pour pouvoir tisser des liens avec d'autres membres. Si tu en as besoin tu peux également poster un scénario, mais aussi un pré-lien ou encore ta famille (n'oublie pas de lire les règles avant de poster les sujets). Qui plus est, tu peux également recenser tes points dans ce sujet pour par la suite acheter des armes ou encore des avantages pour les futures intrigues comme par exemple les compétences. Nous t'encourageons aussi d'aller faire un tour dans la partie chuchots propre à ta famille ou ton mouvement puisque c'est là-bas que beaucoup des complots vont être créés. Puis, tu peux également créer ton propre mouvement si toutes les conditions requises sont remplies. Et pour finir, tu peux également te rendre dans la partie IRL, c'est à dire le flood ou encore la partie ship pour feelser un peu.
Maintenant il te reste plus qu'à t'amuser, feelser, plotter, bref à avoir du fun. en cas de question n'hésite pas à contacter @the parcae.